Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Des nouvelles des religieuses de Maaloula

    Une nouvelle vidéo montrant les religieuses orthodoxes enlevées à Maaloula le 2 décembre a été diffusée hier par Al Jazira. Mais cette fois on ne les laisse pas parler, même pour dire qu’elles vont bien… C’est une voix off qui s’exprime : « Elles sont ont bonne santé, n’ont pas été maltraitées, et attendent d’être relâchées et de retourner dans leur couvent. » Cette fois la voix reconnaît ouvertement qu’elles ont été « kidnappées », et non mises en lieu sûr à cause des bombardements…

    La voix ajoute :

    « Les sœurs souhaitent remercier quiconque essaierait d’obtenir leur libération, et elles demandent la libération de tous les détenus. »

    Autrement dit elles sont une monnaie d’échange, mais il semble que ça ne marche pas… En fait, les islamistes qui avaient revendiqué l’enlèvement des religieuses réclament depuis le début la libération « d’un millier de femmes détenues dans les prisons syriennes par le régime syrien ».

  • 124 martyrs plus 1

    Le pape a approuvé la promulgation de décrets de la congrégation pour les causes des saints.

    L’un reconnaît le martyre de 124 laïcs coréens, tués en haine de la foi en Corée entre 1791 et 1888. Depuis plusieurs mois on parle d’un voyage de François en Corée. Du coup on pense que le pape pourrait procéder lui-même à la béatification sur place.

    L’autre décret reconnaît le martyre du franciscain sicilien Francesco Zirano, tué en haine de la foi le 25 janvier 1603 à Alger.

    En 1599, le père Zirano avait obtenu du pape Clément VIII l’autorisation de collecter des fonds pour racheter des captifs chrétiens des barbaresques. Il se rendit à Alger en 1602. En janvier 1603 il fut arrêté et condamné à mort comme chrétien. On lui donna la possibilité d’avoir la vie sauve s’il se convertissait à l’islam : il lui suffisait de dire la chahada. Il refusa, et fut écorché vif.

  • Sainte Scholastique

    Jam noctis umbrae concidunt,
    Dies cupita nascitur,
    Qua virgini Scholastica
    Sponsus perennis jungitur.

    Brumae recedit taedium,
    Fugantur imbres nubibus,
    Vernantque campi siderum
    Aeternitatis floribus.

    Amoris auctor evocat,
    Dilecta pennas induit ;
    Ardens ad oris oscula
    Columba velox evolat.

    Quam pulchra gressum promoves,
    O chara proles Principis !
    Nursinus Abbas aspicit,
    Grates rependit Numini.

    Amplexa Sponsi dextera,
    Metit coronas debitas,
    Immersa rivis gloriae,
    Deique pota gaudiis.

    Te, Christe, flos convallium
    Patremque cum Paraclito,
    Cunctos per orbis cardines
    Adoret omne saeculum. Amen.

    Les ombres de la nuit disparaissent, le jour désiré se lève, auquel l’Époux éternel s’unit à la vierge Scholastique.

    Le temps des frimas est passé, les nuages pluvieux ont disparu, les plaines du ciel s’émaillent de fleurs éternelles.

    A l’appel du Dieu qui est amour, la bien-aimée déploie ses ailes ; conviée au baiser mystique, la colombe s’élance d’un vol rapide.

    Que tu es belle dans ta marche triomphante, fille chérie du grand Roi ! L’œil de ton frère contemple ton départ ; son cœur rend grâces au Dieu éternel.

    De sa droite l’Époux la presse sur son sein ; elle recueille les couronnes qui lui sont dues ; plongée dans un fleuve de gloire, elle s’enivre des joies divines.

    O Christ, fleur des vallons, que tous les siècles vous adorent, avec le Père et le Paraclet, dans toute l’étendue de cet univers. Amen.

    Hymne des laudes, traduction dom Guéranger. Dommage qu’il ait traduit « brumae tædium » par « temps des frimas », ne retenant rien de l’ennui, du dégoût, de « l’hiver pénible ». Et il est curieux de traduire « Nursinus Abbas », l’Abbé de Nursie, par « l’œil de ton frère »…

    Cette hymne, comme les deux autres de l’office bénédictin de sainte Scholastique, est de dom Hugues Vaillant, très apprécié de Dom Guéranger qui en parle ainsi dans les Institutions liturgiques :

    « Dom Hugues Vaillant, bénédictin de la congrégation de Saint-Maur, nous semble le premier homme de son siècle pour la composition liturgique. Nous citerons, en preuve de notre assertion, l'admirable office de sainte Gertrude, qui a été adopté successivement par l'ordre de Saint-Benoît tout entier. Il a composé pareillement l'office de saint Maur, qui est aussi d'une grande beauté, mais en usage seulement chez les bénédictins français. Dom Vaillant était tellement célèbre par le rare talent que Dieu avait mis en lui, qu'ayant composé, en 1666, un office de saint François de Sales, non seulement l'évêque d'Auxerre l'adopta pour son diocèse, mais l'archevêque de Narbonne lui-même l'établit dans les onze évêchés de sa province. »

  • 5e dimanche après l’Epiphanie

    La lecture évangélique de saint Mathieu (XIII, 24-30) nous redit la parabole de l’ivraie. Le problème de l’origine du mal a exercé de tout temps les esprits les plus pénétrants. Unde habet zizania ? Personne cependant ne l’a résolu d’une façon aussi décisive que Jésus dans la lecture de ce jour. Hoc fecit inimicus homo, c’est-à-dire : c’est un effet de l’envie du démon, de celui qui ne persévéra pas dans la vérité et devint dès le commencement homicide de tout le genre humain. Le père de famille laisse l’ivraie croître avec le bon grain, pour ne pas endommager la moisson. Mais au temps de la récolte, quand les impies auront accompli leur mission, qui est de servir d’instruments de purification pour les justes, quand ils auront reçu leur récompense par les consolations de ce monde, et que la sanctification des élus sera achevée, alors les anges de Dieu extirperont l’ivraie, et l’Église, sans ride et sans tache aucune, célébrera ses noces éternelles avec l’Époux divin et immaculé.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Saint Jean de Matha

    Deus, qui per sanctum Joánnem órdinem sanctíssimæ Trinitatis, ad rediméndum de potestáte Saracenórum captívos, cǽlitus institúere dignátus es : præsta, quǽsumus ; ut, ejus suffragántibus méritis, a captivitáte córporis et ánimæ, te adjuvánte, liberémur. Per Dóminum...

    O Dieu, qui, par le moyen de saint Jean, avez daigné établir miraculeusement l’Ordre de la très sainte Trinité pour racheter les captifs du pouvoir des Sarrasins, faites, nous vous en supplions, que par les suffrages de ses mérites et le secours de votre grâce, nous soyons délivrés de la captivité du corps et de l’âme.

  • L’amendement sur ce qui n’existe pas

    Au troisième jour de l’examen de la réforme de la formation professionnelle, l’Assemblée nationale a adopté – SANS DÉBAT - un amendement contre les « stéréotypes de genre ».

    Le texte prévoyait que « le service public de l'orientation tout au long de la vie » doit concourir « à la mixité professionnelle ». Il dit désormais qu’il « concourt à la mixité professionnelle en luttant contre les stéréotypes de genre ».

    C’est terrible comme les rumeurs ont la peau dure. Au point qu’on vote à l’Assemblée – SANS DÉBAT – des amendements sur ce qui n’existe pas.

  • Les Espagnols et leur classe politique

    Selon un sondage CIS, 88,1% des Espagnols ont peu ou pas confiance dans le Premier ministre Mariano Rajoy, et 90,9% ont peu ou pas confiance dans le chef de l’opposition socialiste Alfredo Pérez Rubalcaba.

  • Une fois de plus, la Cour constitutionnelle allemande…

    Chaque fois que l’on demande à la Cour constitutionnelle allemande si telle nouveauté de l’UE est conforme à la Constitution du pays, elle finit par bredouiller que ça paraît bien contraire à la Constitution (ce que tel ou tel juge constitutionnel a claironné dans la presse) mais que finalement, etc., on peut tolérer, mais ce sera la dernière fois, etc.

    Cette fois-ci, la question était celle de la compatibilité du programme de rachat de dettes des Etats membres par la BCE avec le traité européen.

    La Cour déclare qu'à son avis c'est contraire au traité, mais comme elle déclare aussi ne pouvoir s'occuper que des affaires intérieures allemandes, elle va demander à la Cour de justice européenne de trancher. Or chacun sait dans quel sens la Cour européenne va trancher… Ce qui permettra à l’Allemagne de dire le 18 mars qu’elle participe au Mécanisme européen de stabilité, et à sa Cour constitutionnelle de s’en laver les mains…

  • Le spectaculaire rapport anti-UE de Gert Wilders

    Gert Wilders avait demandé à un groupe britannique de consultants, Capital Economics, une étude sur l’impact économique qu’aurait la sortie des Pays-Bas de l’UE.

    Le verdict est que l’économie néerlandaise… gagnerait entre 1.000 et 1.500 milliards d’euros à l’horizon 2035.

    L’étude de 164 pages ajoute que l’appartenance des Pays-Bas à l’eurozone est un frein pour l’économie du pays et que sa sortie de l’UE permettrait aux entreprises d’économiser 20 milliards d’euros par an, et à l’Etat 240 milliards sur 20 ans.

    Profiter de la situation pour réécrire les lois sur l’immigration réduirait la dépense publique de 7,5 milliards supplémentaires.

    Le rapport ne néglige pas le fait que la sortie de l’UE produirait des turbulences et sans doute une dégradation de la note de crédit du pays, mais considère que ces coûts seraient « modestes et gérables ».

    Gert Wilders s’est évidemment empressé de faire connaître cette étude, soulignant que la sortie des Pays-Bas de l’UE ferait gagner 10.000 € à chaque famille.

  • En Suisse aussi, l’argument apocalyptique

    Dimanche a lieu en Suisse une votation visant à instaurer une limitation de l’immigration, par un système de quotas.

    L’initiative émane de l’UDC, et naturellement elle est combattue par tout ce que la Suisse compte de dévots de la pensée  unique (y compris les évêques, comme d’habitude).

    Les opposants ont trouvé un argument massue : si le oui l’emporte, ce sera une catastrophe sans précédent.

    Je ne sais pas si l’argument a déjà servi en Suisse aussi souvent que chez nous, mais en tout cas il reprend du service.

    Quelle catastrophe ? Eh bien, limiter l’immigration, c’est s’en prendre à la liberté de circulation. Or la liberté de circulation fait partie de l’accord Suisse-UE. Cet accord précise qu’il devient caduc dès qu’une des clauses est violée. Par conséquent, si le oui l’emporte, la Suisse sera exclue du marché unique. Ce qui provoquera une catastrophe économique…

    Il semble que cet argument surréaliste porte, puisque les sondages donnent le oui nettement perdant, alors qu’une grande majorité de Suisses souhaite évidemment limiter l’immigration.