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  • 2,5 millions d’euros de fonds publics pour la mosquée

    Selon La Tribune de Tours, la Région Centre et la mairie de Tours ont l’intention de financer à hauteur de 2,5 millions d'euros la mosquée qui peine à trouver des financements malgré un don de 800.000 euros de l'Algérie.

    « Laïcité » oblige, il s’agit uniquement de financer la partie « culturelle », bien sûr…

  • A Mésanger on a déjà battu en retraite

    Ça n’a pas duré longtemps. Le maire UMP de Mésanger avait déclaré au Figaro que ni lui ni aucun adjoint ne célébrerait de parodie de mariage entre personnes de même sexe.

    Dès le lendemain, il fait état au même journal de « pressions folles » qui lui font « mener une réflexion »… Une adjointe dit qu’elle « n'a pas aimé que M. Clouet nous mette devant le fait accompli, et surtout parle en notre nom », et donc qu’elle célébrera des parodies de mariage, parce que c’est la loi.

    Et un autre adjoint se dit prêt lui aussi à le faire, « même si cela heurte sa foi catholique », pour éviter au maire l’amende et la prison…

    Autrement dit cette belle âme fera par charité chrétienne ce que le christianisme réprouve… Comme c’est beau.

    Comme c’est lâche.

    Le maire d’Arcangues, quant à lui, résiste haut et fort, avec ses adjoints, comme l’indique le même article du Figaro.

  • Vers un référendum sur l’avortement en Uruguay ?

    Les évêques d’Uruguay invitent les citoyens à participer, dimanche 23 juin, à un vote dont le but est de décider si un référendum doit ou non être organisé contre la loi dépénalisant l’avortement, entrée en vigueur à la fin de l’année dernière.

    Ils invitent à participer à « cet acte civique », « nouvel effort d’hommes et de femmes de bonne volonté » visant à garantir que la loi uruguayenne respecte le droit à la vie humaine à partir de la conception.

    Ce sont les évêques qui avaient proposé le recours au référendum pour abolir la loi sur l’avortement, dans une Lettre pastorale intitulée « La vida esta primero », le 3 mai dernier.

    Ils soulignent que les droits, particulièrement le droit à la vie, ne peuvent pas dépendre de majorités de circonstance, mais que les citoyens ont le choix des moyens qu’ils estiment nécessaires pour modifier la législation.

  • Respect indien

    J’avais évoqué les protestations en Inde contre une actrice qui dans un film et un clip, où elle est en bikini, porte un grand chapelet dont la croix lui tombe sur le ventre. L’actrice, Kavitta Verma, a écrit une lettre « d’excuses inconditionnelles », affirmant ne pas avoir voulu offenser qui que ce soit et s’engageant à retirer également d’Internet l’ensemble des images qui la présentent avec un chapelet autour du cou. « J’ai commis une erreur et je m’engage à faire preuve de la plus grande révérence envers les objets religieux à l’avenir » écrit-elle, déclarant comprendre et respecter les préoccupations exprimées par la communauté chrétienne.

    Quant aux producteurs du film, ils ont exprimé leur regret pour avoir blessé les sentiments de la communauté chrétienne, et annoncé que les images en question seront éliminées du film. Ils ont déclaré avoir le plus grand respect pour toute foi religieuse, s’engageant à ne pas répéter de telles erreurs.

    (Fides)

  • Le nouveau chrétien du gouvernement pakistanais

    Un chrétien a été nommé ministre dans le nouveau gouvernement pakistanais que dirige Nawaz Sharif. Il s’agit de Kamran Michael, sénateur depuis l’an dernier, ancien ministre (des finances, des droits de l’homme et des minorités) dans le gouvernement provincial du Pendjab. Il fait partie depuis plus de dix ans de la Ligue musulmane du Pakistan – Nawaz (PML-N), le parti de Nawaz Sharif qui a remporté les élections et qui était déjà aux commandes au Pendjab.

    « Ma nomination comme ministre fédéral des Ports et du Transport maritime est un message clair aux minorités : le PML-N veut les défendre et assurer des droits égaux à tous », a-t-il déclaré à AsiaNews.

    Hélas il semble bien que Kamran Michael soit loin d’avoir la dimension chrétienne de Shahbaz Bhatti. Politicien de carrière avant tout, il est notamment soupçonné d’avoir facilité la destruction de locaux d’un institut de la Caritas à Lahore… pour s’assurer de gagner l’un des quatre sièges de sénateur réservés aux minorités (ce qui avait été obtenu par Shahbaz Bhatti).

    Quoi qu’il en soit il est évident qu’un chrétien membre d’un parti non seulement islamique mais connu comme proche des salafistes n’a pas une grande marge de manœuvre… même s’il est ministre des navires de commerce…

    Mais il dit aussi : « J’espère remplir au mieux ma mission, et essayer de le faire au nom et par la grâce de Dieu. » Ce que les plus catholiques de nos ministres ne disent jamais…

  • Saint Louis de Gonzague

    Le bienheureux cardinal Schuster, qui est souvent critique sur les messes composées après le moyen âge, est féroce sur celle de saint Louis de Gonzague :

    « La messe se ressent de tous les défauts de la décadence de l’art liturgique au XVIIIe siècle. » Même s’il ajoute : « En compensation, elle ne manque ni de variété ni d’onction. »

    D’emblée il explique : « L’antienne pour l’introït est tirée du psaume 8, tandis que le second verset du psaume 148 la suit, avec la doxologie. Deux irrégularités, dès le début de la messe. » (Parce que l’antienne est normalement tirée du psaume dont on chante ensuite le premier verset.)

    Puis : « Le répons après la lecture est tiré, contrairement aux règles, de deux psaumes différents. Le verset alléluiatique est emprunté à un troisième. Cela prouve que le rédacteur a composé cette messe sur sa table de travail, avec le seul secours d’une bonne concordance et sans prendre garde au caractère musical de cette partie de la liturgie eucharistique. »

    Après n’y aura pas d’autre critique. Sans doute se retient-il pour ne pas faire de son article un pamphlet, car la fin de la messe est une véritable caricature (bien dans le genre de ce que nous infligera la nouvelle liturgie didactique) : l’antienne de communion chante que « l’homme a mangé le pain des anges » (psaume 77), et la collecte après la communion, juste après, commence par « Après nous avoir nourris du pain des Anges »…

    Ce qui reste vrai est que, comme le souligne Dom Pius Parsch qui y voit « le modèle typique d’un formulaire de messe moderne » (c’était avant la réforme liturgique), « chaque texte propre de cette messe mérite d’être médité ».

  • Les encouragements du cardinal Burke

    Le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, à Famille chrétienne :

    J’ai suivi le combat des Français contre cette loi. Je peux leur dire ceci : continuez à manifester, continuez à montrer que cette loi est injuste et immorale. L’Église vous soutiendra dans ce combat pour la justice. J’encourage ainsi les prêtres et les évêques à continuer sur cette voie et manifester leur opposition dans la rue si nécessaire. C’est important qu’ils montrent l’exemple. Moi-même, il m’est arrivé de manifester, notamment à l’occasion de Marche pour la vie. Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II fait référence à la désobéissance civile, c’est dans ce genre de cas que nous devons la pratiquer.

     

  • L’avortement aux Etats-Unis

    Les députés américains ont adopté mardi, par 228 voix contre 196, une proposition de loi interdisant l’avortement… après la 20e semaine de grossesse… sauf en cas de viol ou d’inceste.

    Selon Radio Canada, qui titrait « Charge républicaine contre l’avortement », c’est « l’un des projets de loi les plus sévères contre l’interruption volontaire de grossesse ». Sic.

    Quoique votée par la majorité des députés, cette proposition de loi n’a aucune chance d’aboutir. Car elle sera rejetée par le Sénat à majorité démocrate, et de toute façon la Maison Blanche a fait savoir que le président opposerait son veto.

    Car on doit pouvoir tranquillement massacrer les enfants dans le ventre de leurs mères, même après la 20e semaine, par empoisonnement et démembrement.

    Et rien ne doit pouvoir limiter l’industrie lucrative de l’avortement, vigoureusement soutenue par le président Obama qui, invité au dernier congrès du Planning familial, avait terminé son allocution (là comme ailleurs, mais là cela prenait un sens particulier) par : « Dieu vous bénisse »…

  • Une deuxième municipalité refuse de célébrer des parodies de mariage

    Après le maire d’Arcangues, voici celui de Mésanger, près de Nantes. Jean-Yves Clouet et ses huit adjoints refusent de célébrer une mascarade homosexuelle dans leur mairie. Bien que les deux hommes soient « excessivement gentils », dit le maire qui remarque tout de même qu’ils viennent tout juste de s’installer dans la commune, et se demande s’il n’y a pas « un peu de provocation »…

    Jean-Yves Clouet ajoute que l’Association des maires de France lui a dit qu’il n’est pas possible de déléguer à un conseiller municipal.

    Manuel Valls dit le contraire dans sa circulaire. Il rappelle que si les conseillers municipaux ne sont pas officiers d’état-civil, ils peuvent néanmoins en assumer les fonctions sur délégation du maire, si lui-même et les adjoints sont absents ou empêchés. Ce qui ne peut « présenter qu’un caractère résiduel », commentait le ministère de la Fonction publique en 1996 en réponse aux doutes d’un sénateur.

    Il est en effet rarissime qu’un maire et ses nombreux adjoints soient tous empêchés en même temps…

    En fait, ce que Valls demande aux maires, c’est de mentir pour appliquer à toute force une loi qui est elle-même un mensonge. Et peut-être qu’il y a des maires qui ne veulent pas mentir.

  • Justice politique, justice terroriste

    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné à quatre mois de prison, dont deux fermes, et 1.000 euros d’amende, un manifestant contre la destruction du mariage.

    Interpellé dans une pizzeria où il s’était réfugié, passé à tabac, mis en garde à vue pendant trois jours, il est condamné alors qu’il n’a pas commis d’infraction initiale, comme l’a prouvé son avocat (après il a refusé de se soumettre à des tests ADN).

    Le plus ahurissant, ce qui montre le caractère politique répressif de la sentence, est qu’il est placé sous mandat de dépôt, autrement dit envoyé en prison.

    On sait que les personnes condamnées à moins d’un an ne vont jamais en prison.

    Sauf si, en effet, le jugement comporte un mandat de dépôt.

    Ce qui n’arrive jamais. Parce que, encore une fois, les juges n’envoient jamais en prison des gens condamnés à de petites peines.

    Sauf... s’il s’agit de prisonniers politiques et qu’on veut faire un exemple.

    Ainsi les voyous condamnés à de brèves peines de prison vont-ils aussitôt fêter cela avec leurs potes.

    Mais Nicolas est enfermé à Fleury-Mérogis.

    Ainsi les « jeunes » qui avaient pris d’assaut le RER et dépouillé les passagers sont-ils sortis libres du tribunal, y compris ceux qui ont été condamnés à six mois fermes (ce qui est, encore une fois, simplement habituel).

    Mais Nicolas, condamné politique, est enfermé avec des condamnés qui ont fait pire que les attaquants du RER.

    Vincent Peillon a écrit un livre intitulé La Révolution française n’est pas terminée. C’est ce qu’on voit en effet. On voit déjà depuis des mois la police appliquer la loi des suspects. Et la justice de Hollande devient la justice de la Terreur.

    Pétition de soutien à Nicolas.

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