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  • Les chrétiens pakistanais savent aussi se défendre

    A Rahim Yar Khan, petite ville du Pendjab. Un garçon catholique de 8 ans est accusé par un musulman d’avoir insulté sa fille. Ce musulman est membre d’un groupe extrémiste, interdit pour terrorisme, dont les membres vont voir le père du garçon. Le ton monte, on ne vient aux mains. Les islamistes appellent la police, qui arrête… le frère du garçon, lui-même âgé de 12 ans. Aussitôt, les chrétiens bloquent la rue principale. Intervient un avocat chrétien, qui fait libérer le garçon. Les chrétiens décident de porter plainte contre les islamistes. Mais alors ceux-ci descendent à leur tour dans la rue, et passent à tabac les chrétiens qui allaient porter plainte. De nouveau, les chrétiens ont bloqué les rues, et ne sont partis que contre l’assurance qu’ils seraient protégés par la police. Le curé de la paroisse a lui-même rencontré le chef de la police locale pour lui demander l’engagement formel des forces de l’ordre en ce qui concerne la garantie de la sécurité des chrétiens. Puis il y a eu une rencontre entre des représentants des chrétiens et des représentants des musulmans pour pacifier la situation. Les islamistes n’ont pas forcément dit leur dernier mot. Mais ils savent maintenant qu’il arrive que les dhimmis se rebiffent…

    (Fides)

  • En Irak

    Il y a eu au moins 41 morts et 125 blessés dans les attentats lundi en Irak. Des attentats aveugles, essentiellement contre les chiites, mais aussi des attentats ciblés… contre des chrétiens. Ainsi est-ce le magasin d’un chaldéen qui a été la cible d’une voiture piégée à Karrada, faubourg de Bagdad, et le magasin d’un autre chrétien à Sinaa, autre faubourg de la capitale.

    Et ce sont les gardes de l’église assyrienne Sainte-Marie de Bagdad qui ont été mitraillés devant l’église.

    Mais personne ne parle de ce qui se passe en Irak. Forcément, nous avons glorieusement rétabli la démocratie dans ce pays. Donc tout va bien.

  • Le grotesque pathétique des partisans de la culture de mort au Texas

    Le Sénat du Texas devait voter mardi une proposition de loi de sénateurs républicains interdisant l’avortement après 20 semaines de grossesse et obligeant les avortoirs à être de vrais centres chirurgicaux aux normes.

    C’était le dernier jour de la session. Alors une femme sénateur s’est lancée dans un discours fleuve de 11 heures destiné uniquement à empêcher le Sénat de pouvoir voter avant la fin de la session : le jour même à minuit.

    Peu avant minuit, le vice-gouverneur a fait remarquer que le discours n’avait plus rien à voir avec la proposition de loi et a décidé qu’on devait passer au vote. Mais celui-ci s’est terminé après minuit…

    Les partisans de la culture de mort (ceux qui trouvent normal de découper les bébés dans le ventre de leurs mères) crient victoire, après avoir été alertés par un tweet d’Obama en personne…

    S’ils s’imaginent que le gouverneur Rick Perry va abandonner la partie, c’est qu’ils ne le connaissent pas. Non seulement la proposition de loi pourra revenir, mais le gouverneur peut imposer une session extraordinaire…

  • Le préfet, en présence de deux ministres : "Si vous n'étiez pas curé, je vous aurais mis deux tartes !"

    Deux ministres en déplacement à Saint-Cyr au Mont d’Or. Le village est bouclé. Les gens qui sont à la Poste doivent y rester. Ceux qui sortent de l’église doivent présenter leurs papiers. Le curé se plaint auprès du préfet, qui réplique : "Si vous n'étiez pas curé, je vous aurais mis deux tartes !"

    Un épisode parmi d’autres de la dictature homosexualiste hollandienne et vallseuse.

    L’article de la presse locale.

    Un récit plus détaillé.

     

  • Sur l’Osservatore Romano, l’imposture artistique frise le blasphème

    L’Osservatore Romano a publié hier un long article à la gloire d’un peintre nommé Simon Hantaï, dont le Centre Pompidou présente une rétrospective.

    On nous cite un critique selon lequel Simon Hantaï serait le seul peintre sacré de notre temps. On nous parle d’une peinture « engendrée, non pas créée ». Sic.

    On multiplie les explications qui font passer le peintre pour un grand mystique, voire un docteur de l’Eglise. Exemple :

    « Ici, le vouloir propre de l’artiste a été suspendu. Il a fait place à cette “croissance d’un néant de volonté” énoncée par la philosophie contemporaine auquel fait écho toute la mystique chrétienne des chants des béguines à saint Jean de la Croix. »

    En clair, cela veut dire que Hantaï se moque du monde. Le « néant de volonté » (ailleurs il est même question de « kénose », ben voyons – un peu plus et le peintre est un nouveau Christ), c’est tout simplement que l’artiste n’intervient pas dans sa propre œuvre d’art et laisse faire le hasard…

    Ainsi en est-il de sa série d’innombrables toiles intitulées Etude : il froisse la toile, la recouvre d’une couleur, et défroisse la toile. Ce qui donne cela :

    28856.jpg

    Un groupe de 27 d’entre elles sera appelé « Mariales » (ou « Manteau de la Vierge »), qui sont apparentées « aux madones des peintures italiennes de Fra Angelico ». Sic. C’est évident :

    mariales.jpg

    Puis il y a la série d’innombrables toiles intitulées Tabula (la toile n’est plus froissée, mais pliée) :

    DSC06320.jpg

    Le dernier chef-d’œuvre d’art sacré de Simon Hantaï est un pliage de chiffon sali… Puis il a arrêté d'engendrer...

  • Saints Jean et Paul

    Dans la trop longue série des puérilités pontifiantes des experts qui ont procédé au saccage de la liturgie avec l’aval du pape après le concile Vatican II, la négation des saints Jean et Paul occupe une place de choix.

    On sait que le négationnisme est l’idéologie de base des destructeurs de la liturgie et de la foi. Il s’agit de se moquer à la fois de la piété populaire et des traditions de l’Eglise. On fait d’une pierre deux coups, en montrant que tel saint tellement invoqué par les peuples chrétiens n’a jamais existé, et que l’Eglise a fait preuve d’une naïveté assez ridicule en avalisant des cultes de saints qui n’ont jamais existé. Heureusement, au XXe siècle, les experts sont arrivés, et ils ont participé, à leur (très haut) niveau, à l’élaboration d’une foi adulte dans une Eglise qui a opportunément jeté à la poubelle de l’histoire sainte les superstitions antiques et médiévales.

    C’est ainsi que la fête des saints martyrs Jean et Paul a été supprimée du calendrier paulsixien.

    Car il est évident que la fête de ces soi-disant martyrs, donc leur légende, a simplement été inventée pour expliquer le nom des titulaires de l’église Saints Jean et Paul de Rome : "La Passion des saints Jean et Paul est un récit qui a pour but d'expliquer les origines de la basilique du Coelius dont ils sont titulaires", assène doctement le grand spécialiste Pierre Jounel (Le culte des saints dans les basiliques du Latran et du Vatican au XIIe siècle, p. 249). Parce qu’on avait oublié (est-on amnésique à Rome, mon Dieu…) qu’il s’agissait tout simplement de saint Jean Baptiste et de l’apôtre Paul… La fête du 26 juin est donc celle de la dédicace d’une église dédiée à saint Jean Baptiste et à saint Paul (je dois avouer que le côté tellement primaire de la critique historique finit par m’enchanter)…

    Le problème est que tout catholique de base répondra au grand expert qu’on ne voit pas pourquoi une église serait dédiée conjointement à saint Jean Baptiste et à saint Paul, ce qui paraît extravagant.

    Le problème est surtout que pour nier ces deux martyrs de Julien l’apostat en 362, il faut passer sous silence que saint Damase, qui passait son temps à orner les églises d’épigraphes poétiques sur les saints, en composa une sur les martyrs Jean et Paul. – Saint Damase fut élu en 366… Qu’il faut aussi oublier que saint Hilaire leur dédia une église à Poitiers. – Saint Hilaire est mort en 367…

    Car leur culte fut immédiat, et laisse donc peu de place à ce que nous appelons la légende…

    Au siècle suivant, saint Léon le Grand érigeait une basilique et un monastère en l’honneur des deux martyrs, et son Sacramentaire contient huit messes différentes pour leur fête.

    Et ils furent inscrits au canon de la messe.

    Nier les saints Jean et Paul, c’est en quelque sorte donner raison à Julien l’Apostat, qui les fit décapiter en secret dans leur maison et enterrer sur place pour éviter que cela « provoque quelque agitation dans le peuple »…

  • L’AGRIF contre les racismes anti-français et anti-chrétiens et face à la culture de mort du socialisme

    Réunion ce mercredi 26 juin à 19 h au Centre Charlier

    70 boulevard Saint Germain, 75005 PARIS

    Parleront :

    Me Jérôme Triomphe

    Bernard Antony

    Suivra le débat, questions-réponses, sous la présidence de Vivien Hoch, responsable de la communication.

    20 h 30 : Tartines et verres de l’amitié.

    NB : de 18 h à 19 h, accueil et signatures des derniers livres de Bernard Antony.

  • L’UE grotesque (comme d’habitude)

    Les 27 ont décidé, comme prévu, d’ouvrir un nouveau chapitre de négociation avec la Turquie, mais pas ce 26 juin, contrairement à ce qui était programmé : il sera ouvert seulement à l’automne, à cause de la répression des manifestations…

    Na. Et les Turcs sont très embêtés. Euh, non. Ils sont très contents de voir que « le train Turquie-UE » va pouvoir « avancer à toute vitesse »…

  • Au Bangladesh

    Rajshali (700.000 habitants) est l’une des quatre villes du Bangladesh où il y a eu des élections municipales le 16 juin dernier. L’évêché a organisé une réception en l’honneur du nouveau maire, Mossaddeque Hossain Bulbul. L’évêque, Mgr Gervas Rozario, a décrit la situation de l’Eglise locale, puis il a noté que si dans tout le pays (90% de musulmans, 9% d’hindous, 1% de bouddhistes, chrétiens, animistes…) il y avait 302 écoles primaires catholiques, 50 collèges catholiques et 4 universités catholiques, il n’y avait aucune structure de ce genre à Rajshali.

    Alors le maire a déclaré : « Les catholiques jouent un rôle exemplaire dans le secteur de l’éducation, et leurs institutions sont d’excellents centres pour la formation des étudiants. Je demande humblement à l’évêque de construire des services de formation dans ma ville. Je vous aiderai à construire une école et un collège qui seront tenus par des catholiques. »

    Le maire (musulman) appartient au parti nationaliste du Bangladesh, parti d’opposition qui a remporté les quatre municipales du 16 juin avec le vigoureux appui des islamistes…

  • Un prêtre syrien tué par balle

    Un prêtre syrien, le P. François Mourad, a été tué par balle au couvent franciscain de la Custodie de Terre Sainte de Gassanieh, dans le nord de la Syrie.

    Le couvent a semble-t-il été attaqué par des miliciens liés au célèbre groupe islamiste Jahbat al-Nousra qui l’a mis à sac. Selon les sources, le prêtre a été abattu, ou a été victime d'une balle perdue.

    Le P. Mourad, 49 ans, avait commencé sa vie religieuse comme franciscain à la Custodie de Terre Sainte. Devenu prêtre, il avait commencé la construction d’un monastère dédié à Saint Siméon le Stylite à Gassanieh dans le cadre de l’Eglise syro-catholique. Après le début de la guerre civile, son monastère avait été bombardé et il s’était transféré au couvent de la Custodie pour raisons de sécurité mais aussi pour soutenir les rares personnes encore sur place, avec un autre religieux et les religieuses du Rosaire.

    Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibe, indique à Fides : « Toute l’histoire des chrétiens du Moyen-Orient est marquée et rendue féconde par le sang des martyrs de nombreuses persécutions. Ces derniers temps, le Père Mourad m’avait fait parvenir un certain nombre de messages dans lesquels il se montrait conscient de vivre dans une situation dangereuse et où il offrait sa vie pour la paix en Syrie et dans le monde entier. »

    Addendum

    Les rebelles syriens diffusent une vidéo montrant selon eux la décapitation du P. Mourad et de deux autres franciscains. La Custodie de Terre Sainte dément formellement qu'il s'agisse de religieux franciscains. Quant au P. Mourad, il a bien été tué lors de l'attaque du couvent de Ghassanieh, et ses funérailles ont eu lieu le 25 juin dans un couvent de Lattaquié.