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  • Saint Silvère

    La fête de saint Silvère (ici et ) n’est plus qu’une mémoire dans le missel de 1962. On peut célébrer sa messe, mais depuis 1942 il y a une messe unique pour tous les papes. Avant 1942, c’était la messe d’un confesseur pontife (Statuit), avec une particularité : la première lecture n’était pas le passage habituel de l’Ecclésiastique mais un extrait de l’épître de saint Jude. Et c’était le seul extrait de cette épître dans toute l’année liturgique. Il était appliqué aux persécuteurs du saint pape, particulièrement à l’impératrice Theodora :

    "Mes bien-aimés : rappelez-vous les choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; ils vous disaient qu’au dernier temps il viendra des moqueurs, qui marcheront dans l’impiété, suivant leurs convoitises. Ce sont eux qui se séparent eux-mêmes, êtres sensuels, n’ayant pas l’Esprit. Mais vous, bien-aimés, vous élevant vous-mêmes comme un édifice sur le fondement de votre sainte foi, et priant par l’Esprit-Saint, conservez-vous dans l’amour de Dieu, attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ, pour obtenir la vie éternelle."

  • Et pourtant les races n’existent pas

    A Lille, un jeune homme s’est fait agresser chez lui par des individus qui ont tout cassé parce qu’ils n’avaient pas pu retirer assez d’argent avec la carte bancaire qu’ils lui avaient volée…

    Extrait de l’article du journal local sur le procès :

    « Les agresseurs étaient de race africaine », note la présidente Reliquet. Une précision qui n’est pas sans importance puisque les vexations étaient opérées sur ce thème. La victime est recouverte par exemple de liquide de nettoyage pendant que les agresseurs disaient : « Les blancs, ça pue ». Sur les murs du modeste appartement, des inscriptions à la bombe : « Nike les blancs, Black Power revient ».

    Et le procureur en rajoute une couche :

    « On aurait pu poursuivre sur la base d’une agression du fait de la race de la victime. Le mineur dit qu’ils avaient envie de dépouiller un blanc. »

    On a comme l’impression qu’à Lille les magistrats ne savent pas (les voyous non plus, d’ailleurs) que le Parlement français a supprimé dans les lois la notion même de race…

    (Via F.Desouche)

  • En Egypte

    Le président égyptien Mohammed Morsi a nommé 17 nouveaux gouverneurs de provinces. Au moins sept d’entre eux sont des militants des Frères musulmans (ce qui fait 12 au total, sur 27, depuis qu’il est au pouvoir). Notamment ceux qui sont nommés dans les provinces de Gharbiya et de Menoufiya, dans le delta du Nil, deux des provinces les plus « laïques » du pays. Où les nominations ont été accueillies par des manifestations.

    Et il a nommé à Louxor un des anciens chefs de la Gama’a al-Islamiya, responsable de l’attentat qui avait coûté la vie à 58 touristes à Deir el-Bahri (en face de Louxor, sur l’autre rive du Nil) en 1997.

    Alors que Louxor est déjà déserté par les touristes, ce n’est pas cela qui va les faire revenir…

    Et l’on n’oublie pas que l’un des objectifs de la Gama’a al-Islamiya était de faire sauter les statues et les temples de l’idolâtrie pharaonique…

    (AsiaNews)

  • Au Pakistan

    Il avait été arrêté sans mandat, maintenu en détention sans preuves pendant neuf jours, et il est mort des suites de ses tortures par la police sans avoir avoué le crime qu’il n’avait pas commis.

    Il s’appelait Irfan Masih, il avait 20 ans. Son corps supplicié avait été notamment victime de 22 fractures. « Il n’a pas supporté », a déclaré, laconique, le chef de la police locale. Son adjoint a ajouté : « Qu’est-ce que ça peut faire qu’il soit mort ? Il y a tant de gens qui meurent partout chaque jour… »

    Comme son nom l’indique, Irfan Masih était chrétien. D’où le traitement particulier.

    Des organisations vont porter plainte contre la police. En attendant, la famille d’Irfan Masih a été mise à l’abri dans un lieu tenu secret…

    (AsiaNews)

  • Un cauchemar LGBT

    L’Américain Walter Lee Williams a été arrêté au Mexique la nuit dernière. Il était sous mandat d’arrêt fédéral depuis avril pour « exploitation sexuelle d’enfants, voyages [en Thaïlande, Indonésie, Philippines, Polynésie, Pérou, etc.] avec intention de se livrer à des actes sexuels illicites et conduite sexuelle illicite à l’étranger », et défini comme « extrêmement dangereux ». Lundi, le FBI, qui promettait jusqu’à 100.000 $ de récompense pour des renseignements, l’avait placé dans la liste des 10 Américains les plus recherchés.

    D’après les dépêches de l’AFP ou de l’Associated Press, on n’en sait pas davantage, sinon que le prédateur est un ancien professeur de l’université de Californie du Sud. Reuters signale en passant qu’il était professeur d’anthropologie et… d’études sur le genre.

    En fait, Walter Lee Williams est, nous dit le site du lobby homosexuel Frontiers-LA, « un membre éminent de la communauté LGBT de Californie du Sud », dont l’enseignement à l’université était centré sur le « développement du genre ». Et c’est essentiellement grâce à lui que l’USC avait pu acquérir les célèbres Archives gay et lesbiennes ONE (du nom de la première organisation homosexuelle américaine, fondée en 1952), soit plus de deux millions de documents.

    C’est pourquoi, dit Frontiers-LA, « la communauté LGBT », qui s’est tellement battue contre les méchants amalgames, vit aujourd’hui « un de ses pires cauchemars »…

  • La Marche pour tous porte plainte contre un directeur d’école

    Parmi les écoles catholiques qui prétendent interdire aux élèves le port du sweat représentant les silhouettes d’un homme, d’une femme et deux enfants, il y a le groupe scolaire Saint-Vincent-Providence de Rennes (école, collège, lycée). Le directeur a même envoyé une lettre aux parents d’élèves pour le leur signifier. Des représentants de la Manif pour tous (LMPT) ont décidé de rencontrer le directeur pour qu’il revienne sur sa décision. Celui-ci a refusé. LMPT a donc décidé de porter plainte pour discrimination et concurrence déloyale. Car la désormais fameuse silhouette de la famille est le logo de la marque LMPT, et il n'est pas légitime d'interdire le port d'un sweat-shirt LMPT plus qu'un sweat-shirt d'une autre marque commerciale…

    (Via Le Salon Beige)

  • Cette pieuse paire qui voulait prier pour ses défunts…

    Les manœuvres sont engagées pour qu’après la République l’Eglise admette d’une façon ou d’une autre la parodie de mariage. Près d’Angers, des homosexuels qui vont se « marier » à la mairie ont demandé qu’il y ait le même jour, à l’église, une cérémonie… pour les défunts de leurs familles… Le curé a refusé. Le lobby hurle au scandale d’une Eglise qui refuse une messe des morts parce que ceux qui la demandent sont homosexuels…

    L’évêché a répondu par un communiqué qui rappelle deux règles qui s’appliquent à tout le monde dans le diocèse d’Angers:

    « La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

    « La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts. »

    (La première disposition paraît prophétique. En fait, elle a été prise - manifestement - pour empêcher que des divorcés remariés fassent croire qu’ils ont été mariés à l’église. Malheureusement cette saine disposition n’est pas en vigueur, ou pas appliquée, dans tous les diocèses…)

  • « La force tranquille de la messe traditionnelle »

    Excellent texte de Paix liturgique, pertinent commentaire de récents propos du cardinal Lehman et de Mgr Raffin.

  • Sainte Julienne Falconieri

    Sainte Julienne peut être considérée comme une seconde fondatrice de l’Ordre des Servîtes de la bienheureuse Vierge Marie ; les circonstances qui accompagnèrent sa dernière Communion ont enveloppé cette âme séraphique d’un parfum virginal, au point d’en faire l’une des figures les plus attirantes de l’hagiographie eucharistique. On sait en effet, par une ancienne tradition, que la sainte Hostie pénétra invisiblement dans la poitrine de la malade qui ne pouvait communier, car elle rejetait toute nourriture.

    La messe est du Commun, sauf la première collecte qui est la suivante : « Seigneur qui, d’une façon merveilleuse, voulûtes réconforter par la nourriture eucharistique votre bienheureuse servante Julienne durant sa dernière maladie ; nous vous demandons par ses mérites que nous aussi, dans cette épreuve suprême, fortifiés par le même Sacrement, nous puissions arriver à la patrie céleste ».

    De même que les païens mettaient dans la bouche des morts la monnaie destinée à payer le fret de la barque de Caron, ainsi, au IVe siècle, c’était déjà une ancienne tradition de l’Église romaine, confirmée par un grand nombre de textes des saints Pères, que de réconforter le dernier instant des fidèles par la nourriture eucharistique : Viaticum, que parfois l’on déposait même sur la poitrine des défunts. Par la suite, l’Église modifia cette discipline et déclara qu’il suffisait aux mourants de recevoir comme viatique cette Communion qui suit la Confession et l’Extrême-Onction, sans qu’il soit nécessaire de la renouveler au moment même du dernier soupir. Cette antique coutume romaine reflète cependant la foi énergique du premier âge patristique, où, en face du matérialisme païen, on voulait confesser solennellement le dogme de l’immortalité de l’âme et de la finale résurrection des corps, dont la divine Eucharistie est le gage.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • La maîtresse du président est intouchable

    Le député Jean-Charles Taugourdeau a déposé plus de 120.000 amendements au projet de loi sur la soi-disant moralisation de la vie publique. Mais la forêt des amendements (120.000 exactement) sur les seuils qui obligent les maires à déclarer leur patrimoine a caché l’amendement qui devrait attirer l’attention sur ce scandale que constitue le fait que la maîtresse du président de la République bénéficie de l’argent public (notamment près de 20.000 € par mois pour payer ses « collaborateurs » à l’Elysée).

    L’amendement en question vise donc à soumettre à l’obligation de déclaration de patrimoine et d’intérêts « l’ami ou amie, le copain ou la copine, le compagnon ou la compagne du président de la République appelés Première dame ou Premier homme ».

    Le député commente : « Valérie Trierweiler bénéficie notamment d'un certain nombre d'avantages payés par le contribuable français et dont il n'a d'ailleurs pas connaissance. A ce jour, l'Etat engage ainsi des dépenses pour une personne dont le statut n'est pas déterminé et qui d'ailleurs n'a aucun lien ni juridique, ni légal avec le chef de l'Etat. Il est urgent de régulariser cette situation. »

    On nous dit que l’amendement « n'a évidemment aucune chance d'être adopté ».

    Pourquoi ? Parce que le sujet est tabou ? Parce qu’il est de tradition républicaine que les sujets doivent entretenir les maîtresses du monarque ?

    Et l’on ne nous donne toujours pas la moindre raison qui permette à une femme qui n'a aucun lien juridique ou légal avec le chef de l'Etat de bénéficier des avantages consentis à l’épouse du chef de l’Etat.