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  • Les persécutions en Inde

    Le Rapport sur les persécutions 2013 en Inde, élaboré par un forum d’organismes et organisations chrétiennes de la société civile indienne, recense 4.000 cas de violences antichrétiennes ont été enregistrés en 2013. Plus de 200 constituent de graves cas de persécution, intervenus surtout dans certains Etats, en particulier le Karnataka – où, malgré l’alternance politique, la persécution chrétienne est la plus répandue – et le Maharastra – qui « semble constituer le prochain laboratoire de l’extrémisme hindou ».

    Les épisodes comprennent le meurtre de 7 fidèles dont un mineur, des abus et des coups ayant intéressé 1.000 femmes, 500 enfants et environ 400 prêtres et pasteurs de différentes confessions, des attaques contre plus de 100 églises et lieux de culte chrétien.

    (Fides)

  • Le vivre ensemble se dégrade aussi à Bombay…

    Un crucifix érigé en 1880 sur la rue principale d’un faubourg de Bombay a été vandalisé. Et il ne s’agit pas de simple vandalisme : le corps du Christ a été arraché de la croix, ses mains coupées et jetées au loin, sa tête profondément fendue… Non seulement c’est la première fois qu’on s’en prend à ce crucifix, mais en outre, selon la coutume indienne, des gens de toutes religions venaient lui apporter des offrandes.

    Une procession a été organisée entre l’église Saint François Xavier et la croix restée debout avec un fragment du corps, le rosaire sera récité chaque jour jusqu’à samedi au pied de la croix, et le cardinal Gracias devait célébrer hier une messe de réparation.

  • En Inde

    Les élections dans trois Etats (Rajasthan, Madhya Pradesh et Chhattisgarh) se sont soldées par la victoire du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata, qui remporte la majorité absolue dans les trois Etats. Et c’est un raz-de-marée au Rajasthan, où il obtient 162 sièges, contre 21 pour le parti du Congrès (au pouvoir).

    Ce résultat provoque une grande inquiétude parmi les chrétiens et les autres minorités, car le Bharatiya Janata est très lié aux organisations hindoues extrémistes qui pratiquent régulièrement la violence contre tout ce qui n’est pas hindou.

    Et c’est un représentant de la « ligne dure » du parti qui a été désigné comme candidat au poste de Premier ministre, pour les élections générales qui auront lieu en mai prochain…

    Cette lourde défaite du parti du Congrès est attribuée pour une bonne part aux problèmes de corruption. Et l’on constate que les candidats d’un nouveau parti anticorruption ont obtenu 28 sièges à Delhi, où il y avait également une élection. Delhi où le Bharatiya Janata est arrivé en tête, avec 31 sièges.

  • En Inde

    Dimanche, le pasteur protestant Venkatesh Naik célébrait une liturgie à son domicile, dans le district de Shimoga de l’Etat du Karnataka. Un groupe d’extémistes hindous a pénétré dans la maison, interrompu la prière au motif de  « l’interdiction de faire des prières chrétiennes à domicile » (sic), puis l’ont roué de coups, ainsi qu’un autre chrétien, parce qu’ils allaient chercher de l’aide. La police est arrivée et, comme d’habitude, a arrêté le pasteur et l’autre chrétien (qui ont été relâchés dans la soirée).

    Au Tamil Nadu, un pasteur pentecôtiste, R. Reuben, a été arrêté le 18 juillet pour avoir baptisé une femme qui avait demandé le baptême. Les extrémistes hindous prétendent, contre toute évidence, qu’il s’agit d’une conversion forcée, et en outre que le pasteur a « contaminé » le fleuve local en y baptisant cette femme…

  • En Inde, enlèvement et viols d’une religieuse, meurtre d’un pasteur protestant

    Une religieuse de 28 ans a été enlevée à Bamuniam, district de Kandhamal (Orissa), par un groupe d’hommes qui l’ont gardée captive entre le 5 et le 11 juillet et l’on violée à multiples reprises. Parmi les kidnappeurs il y avait deux cousins de la religieuse. Il semble que le motif soit une vengeance familiale, et non religieux.

    Dans le même district, le corps d’un médecin et pasteur protestant, Rev Jaisankar a été retrouvé le long d’une rivière, avec son vélomoteur. Selon la police, il est tombé d’un pont à cause d’une pluie particulièrement violente. Selon Global Council of Indian Christians, les blessures qu’il portait montrent à l’évidence qu’il s’agit d’un meurtre. Un cas similaire avait eu lieu en 2011. Michael Nayak avait été victime d’un « accident ». L’affaire a été rouverte en 2012, avec suspicion de meurtre.

  • Inde : un homme d’affaires catholique reçoit un prix

    Agnelo Rajesh Athaide a reçu le Prix du Réformateur social, décerné par « India Leadership Conclave and Indian Affairs Business Leadership Awards », la plus prestigieuse cérémonie de remise de prix aux meilleurs hommes d’affaires en Inde.

    Or Agnelo Rajesh Athaide est catholique, et il est récompensé pour sa société de formation professionnelle « Sant-Angelo », qui offre des cours et des bourses à des jeunes défavorisés qui veulent suivre un enseignement informatique. Depuis sa création en 1993, Saint-Angelo’s Professional Education a aidé plus de 300.000 jeunes à se former en informatique et à entrer sur le marché du travail.

    « Quand j’ai commencé, dit Athaide (qui a aussi créé l’un des grands restaurants de Bombay, qui est aussi promoteur immobilier, etc.), l’enseignement de l’informatique était un luxe. Les coûts étaient prohibitifs et dissuadaient de nombreux étudiants d’obtenir un diplôme en informatique. J’ai appliqué à Sant-Angelo’s le concept de responsabilité sociale des entreprises. J'ai fait du progrès social le but de ma vie et de ma société. Ce n’est pas seulement possible, mais c’est aussi très gratifiant, de marier intérêts commerciaux et développement social. »

    Agnelo Rajesh Athaide a d’abord multiplié les centres de formation à Bombay, et il a l’intention de couvrir tout le pays en ouvrant un millier de centres qui puissent dispenser une formation à 500.000 étudiants en même temps.

  • Respect indien

    J’avais évoqué les protestations en Inde contre une actrice qui dans un film et un clip, où elle est en bikini, porte un grand chapelet dont la croix lui tombe sur le ventre. L’actrice, Kavitta Verma, a écrit une lettre « d’excuses inconditionnelles », affirmant ne pas avoir voulu offenser qui que ce soit et s’engageant à retirer également d’Internet l’ensemble des images qui la présentent avec un chapelet autour du cou. « J’ai commis une erreur et je m’engage à faire preuve de la plus grande révérence envers les objets religieux à l’avenir » écrit-elle, déclarant comprendre et respecter les préoccupations exprimées par la communauté chrétienne.

    Quant aux producteurs du film, ils ont exprimé leur regret pour avoir blessé les sentiments de la communauté chrétienne, et annoncé que les images en question seront éliminées du film. Ils ont déclaré avoir le plus grand respect pour toute foi religieuse, s’engageant à ne pas répéter de telles erreurs.

    (Fides)

  • En Inde les autorités font respecter les religions au cinéma

    A Bollywood a été tourné un film, intitulé Au nom du Père et du Fils (en malayam, qui est la langue de la majorité des chrétiens indiens) qui nie la divinité de Jésus, et qui raconte aussi une histoire d’amour dans un couvent. Les chrétiens ont protesté. Des scènes du film ont été coupées. Le film est revenu devant la censure, qui a une nouvelle fois refusé le visa, car il « contient encore des violations des normes en vigueur » concernant la morale, la culture et la religion.

    D’autre part, le Catholic Secular Forum demande que soit supprimée une scène d’un film intitulé Policegiri (qui fait aussi l’objet d’un clip), où une starlette en soutien-gorge porte comme collier un grand rosaire dont la croix lui descend sur le ventre.

    (Fides)

  • Inde : les persécutions gagnent l’Etat de Bombay

    Le Global Council of Indian Christians signale une série de persécutions anti-chrétiennes, particulièrement au cours des deux derniers mois, dans l’Etat de Maharashtra, dont la capitale est Bombay, et qui jusqu’ici n’avait jamais défrayé la chronique à ce propos.

    Il y a deux mois, à Pandahrewani, des hindous ont interdit aux chrétiens de continuer la construction de leur église et les ont chassés du village.

    Le 25 avril, jour d’une fête hindoue, dans un autre village, des centaines d’hindous ont dévasté une église, puis l’ont investie avec des idoles et ont célébré une cérémonie.

    Le 6 juin, un hindou, aidé d’une vingtaine de personnes, s’est emparé d’un terrain appartenant à un chrétien. Les chrétiens ont voulu porté plainte, mais la police les a éconduits. Les hindous ont alors porté plainte contre les chrétiens pour « conversions forcées », et la police a demandé aux chrétiens de payer pour éviter d’être emprisonnés...

    (AsiaNews)

  • Le Saint-Siège fait pression sur le Karnataka

    Deux mois après l’assassinat en Inde du recteur du séminaire de Bangalore, la police n’a aucune piste. Elle a seulement déterminé qu’il y avait eu trois agresseurs et que ce n’était pas un meurtre crapuleux. Et elle est arrivée à la conclusion qu’elle ne pouvait pas résoudre l’enquête, selon la presse. Mais les chrétiens sont indignés, et l’archevêché de Bangalore relaye cette indignation. Or le séminaire est un séminaire pontifical : il dépend de Rome. Et Rome, par l’entremise du nonce apostolique, a fait pression, sans trop de discrétion, sur les autorités du Karnataka, pour que l’enquête ne soit pas enterrée. « Nous avons reçu des ordres de nos supérieurs nous intimant de presser l’enquête », a déclaré un responsable de la police judiciaire de l’Etat. « Ils avaient reçu des pressions eux-mêmes de la part du ministre de l’Intérieur K. J. George après que l’ambassadeur du Vatican se soit entretenu avec certains hommes politiques haut placés. » Il est aujourd’hui question de transférer le dossier au Bureau central d’enquête ou CBI, l’organe fédéral d’enquête criminelle. Initiative fortement « recommandée » par le Saint-Siège…

    (Eglises d'Asie)