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  • En Egypte

    Le président Mohammed Morsi s’inquiète du sort de la démocratie en Egypte. Ce serait amusant de voir un militant des Frères musulmans se préoccuper de démocratie, si le pays n’était dans une situation très périlleuse.

    « La polarisation politique et les conflits ont atteint un stade qui menace notre expérience démocratique naissante et qui menace d'entraîner l'ensemble de la nation dans un état de paralysie et de chaos », a-t-il dit dans un discours télévisé très suivi, y compris place Tahrir sur écrans géants.

    Mohammed Morsi a reconnu avoir « fait des erreurs sur un certain nombre de sujets » (sans dire lesquels), mais il a également accusé des « ennemis de l'Egypte » (sans les nommer) de vouloir saboter le système démocratique issu de la révolution de 2011…

    Dimanche prochain 30 juin, premier anniversaire de l’élection de Mohammed Morsi, l’opposition organise des manifestations dans tout le pays, qui devraient être géantes au Caire ou à Alexandrie (davantage à cause de la dégradation des conditions de vie que pour des raisons politiques). Et les Frères musulmans organisent eux aussi des manifestations, en soutien au président. On craint que ce soit le prélude d’un conflit durable dans la rue. Il y a eu 2 morts et 90 blessés dans des affrontements entre les deux camps à Mansoura, quelques heures avant le discours du président.

    L’armée a déjà investi les artères de la capitale et a prévenu qu’elle ne tolérerait pas le chaos.

  • Un catholique ministre au Pendjab

    Le Premier ministre du Pendjab, Shahbaz Sharif, qui est le frère du nouveau Premier ministre fédéral du Pakistan Nawaz Sharif, a nommé un avocat catholique, Khalil Tahir Sindhu, ministre des Droits de l’homme et des minorités, et ministre de la Santé. (Le Pendjab est la plus importante province du Pakistan, sur tous les plans.)

    Khalil Tahir Sindhu, membre de la Ligue musulmane de Nawaz Sharif, est connu pour sa défense des chrétiens accusés de blasphème. Il dit avoir obtenu « 37 acquittements de victimes de blasphème, toutes chrétiennes ». Mais il ne s’en vante pas vraiment, parce qu’il souligne que ces personnes restent toujours marquées par l’accusation de blasphème : « il s’agit de 37 familles détruites, d’innocents qui ont passé des années en prison, de personnes contraintes à se déraciner et à changer de travail et de ville ».

  • Les Femen s’écrasent devant l’islam

    Condamnées en première instance à quatre mois de prison ferme, les Femen qui avaient manifesté à Tunis, deux Françaises et une Allemande, ont exprimé leurs regrets et ont assuré qu’elles ne recommenceraient plus une telle action dans un pays musulman, puisque l’islam ne le permet pas.

    Elles ont été condamnées à quatre mois avec sursis, et libérées.

  • La « violence inouïe » du Dr Dor

    Le Dr Dor a comparu hier (pendant quatre heures) devant le tribunal correctionnel de Paris. L’avocat d’une des parties civiles a souligné que le fait de montrer des chaussons de bébé à une femme enceinte était « un acte d’une violence inouïe ».

    Le parquet a requis un mois de prison avec sursis et 8.000 euros d’amende. Non pour violence inouïe, mais pour "entrave à IVG", ce qui n’est pas moins délirant.

    Le jugement devrait être rendu le 16 septembre.

  • Notre Dame du Perpétuel Secours

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    Venue de Crète à la fin du XVe siècle, cette icône de la Mère de Dieu de la Passion (avec les anges qui présentent les instruments de la Passion à l’enfant Jésus) fut installée au-dessus du maître autel de l’église Saint-Matthieu de Rome. Elle devint rapidement célèbre par les miracles qui se produisaient. En 1798, les troupes françaises envahirent Rome et détruisirent plusieurs églises, dont Saint-Matthieu. L’icône fut sauvée par des religieux augustins qui la placèrent dans une chapelle où elle tomba dans l’anonymat. Vers 1840, un vieil augustin confia à son jeune servant de messe, Michele Marchi, que cette icône avait été célèbre et vénérée sous le nom de Notre Dame du Perpétuel Secours. En 1854, les rédemptoristes édifient sur le site même de l’ancienne église Saint-Matthieu une nouvelle église pour abriter les reliques de saint Alphonse de Liguori, canonisé en 1839. Michele Marchi, devenu rédemptoriste, parle de l’icône qui se trouvait là. Pie IX demande aux augustins de remettre l’icône aux rédemptoristes pour qu’elle revienne à sa place. Le transfert a lieu au cours d’une grande procession, le 26 avril 1866, marquée par deux guérisons spectaculaires. Pie IX charge les rédemptoristes de répandre la dévotion à Notre Dame du Perpétuel Secours. L’icône a été restaurée en 1990.

    Dómine Iesu Christe, qui Genetrícem tuam Maríam, cuius insígnem venerámur imáginem, Matrem nobis dedísti perpétuo succúrrere parátam : concéde, quǽsumus ; ut nos, matérnam eius opem assídue implorántes, redemptiónis tuæ fructum perpétuo experíri mereámur.

    Seigneur Jésus-Christ, en Marie, votre Mère, dont nous vénérons l’insigne image, vous nous avez donné une Mère prête à nous secourir perpétuellement : faites, nous vous en prions, qu’implorant assidûment son assistance maternelle, nous méritions de goûter perpétuellement le fruit de votre rédemption.

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  • Non, ce n’est pas un couple !

    On voit et on entend partout :

    « Un couple homosexuel porte plainte contre leur maire qui refuse de les marier. » (Il s’agit du maire résistant d’Arcangues, bien sûr, qui tient bon même après avoir été convoqué et sermonné par le sous-préfet.)

    Ce n’est pas un couple. Voici la définition du mot couple dans le Dictionnaire de l'Académie française :

    « Deux êtres humains de sexe opposé, unis par amour, par mariage, par métier. Un couple bien assorti. Un couple célèbre, lié aux yeux du public par ses travaux, ses succès communs. Par ext. Deux animaux de sexe opposé. »

    On voit aussi « couple gay ». Or le Dictionnaire de l'Académie française ne connaît pas le mot "gay", qui en effet n'est pas français. Donc « couple gay » est une aberration, pour la langue française comme pour le sens commun.

  • Reconquête N° 299

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  • A propos de deux décisions de la Cour suprême

    La Cour suprême des Etats-Unis a invalidé la disposition de la loi fédérale de défense du mariage qui ne permet pas aux paires de même sexe légalement « mariées » de bénéficier des mêmes avantages que les couples mariés.

    La décision est évidemment saluée comme une victoire du lobby, mais en fait elle est simplement logique, et elle était inévitable en droit : dans la mesure où certains Etats reconnaissent le « mariage » homosexuel, il est en effet contraire à l’égalité que, dans ces Etats, les « mariés » homosexuels n’aient pas les mêmes droits que les mariés « hétérosexuels ». Car c’est de cela qu’il s’agissait : le recours émanait d’une femme qui avait dû payer des droits colossaux pour « hériter » d’une femme avec laquelle elle était légalement « mariée ».

    La Cour suprême devait aussi se prononcer sur la loi californienne interdisant le « mariage » homosexuel. Elle a décidé que les militants contre le « mariage » homosexuel qui avaient fait appel contre un jugement avalisant la loi n’avaient pas le droit de le faire. Ce qui rend donc de nouveau légal le « mariage » homosexuel en Californie.

    Dans l’un comme dans l’autre cas, la Cour suprême ne se prononce pas sur le « mariage » homosexuel, ou sur le mariage en général. Mais ses décisions vont comme par hasard dans le sens voulu par l’idéologie dominante, et le président…

  • En Russie

    Sans surprise, le Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement russe, a approuvé la loi interdisant la propagande homosexuelle devant les mineurs. Par 137 voix et 1 abstention. Elle a également approuvé la loi interdisant l’adoption d’enfants russes par des paires homosexuelles prétendument « mariées » ou par des célibataires de pays ayant prétendument légalisé le « mariage » entre personnes du même sexe.

    Le président Poutine n’a plus qu’à promulguer ces deux lois, ce qui ne devrait pas traîner.