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pêche

  • Pêcheurs : bien sûr la Commission européenne…

    Le commissaire européen à la pêche Joe Borg a fait savoir hier que la Commission refusait d’approuver en l’état la mesure clef du soi-disant plan français d’aide à la pêche en 15 mesures. Il s’agit de la mesure 9, qui représente à elle seule au moins un tiers des 310 millions d’euros annoncés.

    Cette mesure est celle qui prévoit notamment des aides à la restructuration et à la modernisation de la flotte de pêche française, revenant en fait à compenser financièrement la hausse du prix du gazole pour les chalutiers à hauteur de 27 centimes d'euro le litre. Malgré l’emballage, la Commission a vu, évidemment, que la mesure revient à subventionner le prix du carburant, ce qui est « inacceptable » pour Bruxelles.

    Un responsable du ministère français de la Pêche a immédiatement réagi en indiquant que la France allait « réadapter » ce volet. Mais rien ne pourra être fait avant septembre. En attendant, on fait croire aux pêcheurs qu’il s’agit d’un malentendu et d’une mauvaise interprétation de la Commission…

  • La pêche : c’est Bruxelles qui décide, et on obéit. Point final.

    Les directions régionales des affaires maritimes de Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur instruction du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ont notifié aux pêcheurs de thon que leur permis était retiré jusqu’à la fin de la saison. Le PPS pour le thon rouge courait jusqu'au 30 juin mais il a été suspendu avec effet rétroactif au 16 juin, en application de la décision prise vendredi par la Commission européenne. Au ministère de la Pêche, on indique que ce retrait de permis relève seulement de la notification technique, puisque de facto le PPS était rendu caduc par la décision européenne. Difficile de dire plus clairement que le ministère ne sert à rien.

    La nouvelle a cependant ravivé la colère du Syndicat des thoniers méditerranéens (STM), basé à Marseille, qui regroupe 25 des 36 thoniers-senneurs français. Il a décidé de porter l'affaire devant le tribunal administratif pour tenter de faire annuler le retrait. « On mettra les moyens qu'il faut et on ira jusqu'au bout », assure son président Mourad Kahoul, président du STM, qui produit les chiffres des prises validés à bord des bateaux par des observateurs mandatés par le ministère : 22 de ses 25 thoniers n'ont pêché en moyenne que 29% de leur quota de thon rouge depuis le début de la saison. Au total, le volume de pêche de ces 22 navires atteint quelque 729 tonnes, alors que leur quota cumulé est de 2.497 tonnes. Parmi eux, cinq bateaux affichent même un tonnage nul en raison du mauvais temps.

    Au ministère, « ils reconnaissent qu'on n'a pas dépassé nos quotas mais ils ne veulent pas reconnaître que Bruxelles a fait un excès de zèle », ajoute-t-il. Car la dictature de Bruxelles ne souffre pas la moindre contestation de la part de ses valets.

  • Prenons date sur les quotas de pêche

    Nicolas Sarkozy, à Boulogne-sur-mer, a dit ce qu’il fallait faire, et ce qu’il allait faire, pour aider la pêche :

    « La première chose, c'est l'affaire des quotas: il faut qu'on en sorte, et on a une opportunité pour en sortir, c'est que la France va présider l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre. C'est une opportunité pour engager un dialogue très approfondi, très fort, avec la Commission européenne. Il faut arrêter d'avoir d'un côté les scientifiques, et les pêcheurs de l'autre, parce que les premiers qui ont intérêt à sauver la ressource, ce sont les pêcheurs. A partir du moment où tout le monde dit que la ressource est revenue, il faut qu'on ait une réponse beaucoup plus souple sur les quotas. Tout commence par la question des quotas. »

    Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble entendre comme des ricanements du côté de Bruxelles...