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La pêche : c’est Bruxelles qui décide, et on obéit. Point final.

Les directions régionales des affaires maritimes de Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur instruction du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ont notifié aux pêcheurs de thon que leur permis était retiré jusqu’à la fin de la saison. Le PPS pour le thon rouge courait jusqu'au 30 juin mais il a été suspendu avec effet rétroactif au 16 juin, en application de la décision prise vendredi par la Commission européenne. Au ministère de la Pêche, on indique que ce retrait de permis relève seulement de la notification technique, puisque de facto le PPS était rendu caduc par la décision européenne. Difficile de dire plus clairement que le ministère ne sert à rien.

La nouvelle a cependant ravivé la colère du Syndicat des thoniers méditerranéens (STM), basé à Marseille, qui regroupe 25 des 36 thoniers-senneurs français. Il a décidé de porter l'affaire devant le tribunal administratif pour tenter de faire annuler le retrait. « On mettra les moyens qu'il faut et on ira jusqu'au bout », assure son président Mourad Kahoul, président du STM, qui produit les chiffres des prises validés à bord des bateaux par des observateurs mandatés par le ministère : 22 de ses 25 thoniers n'ont pêché en moyenne que 29% de leur quota de thon rouge depuis le début de la saison. Au total, le volume de pêche de ces 22 navires atteint quelque 729 tonnes, alors que leur quota cumulé est de 2.497 tonnes. Parmi eux, cinq bateaux affichent même un tonnage nul en raison du mauvais temps.

Au ministère, « ils reconnaissent qu'on n'a pas dépassé nos quotas mais ils ne veulent pas reconnaître que Bruxelles a fait un excès de zèle », ajoute-t-il. Car la dictature de Bruxelles ne souffre pas la moindre contestation de la part de ses valets.

Commentaires

  • Cher Monsieur Daoudal,

    Je tiens à vous remercier pour le travail de mise au point très important que vous effectuez chaque jour sur l'information. C'est avec une grande bouffée d'oxygène que je parcours quotidiennement vos articles rédigés dans une langue parfaitement maîtrisée qui rend très agréable leur lecture, même lorsque le ton monte, car vous savez vous contenir.
    Cependant il y a une seule chose qui me chagrine chez vous, c'est votre tendance à confondre le compte de votre entreprise avec votre compte personnel, c'est-à-dire les affaires publiques et les affaires privées. Quand on fait de la politique, les sentiments doivent rester de côté. L'accomplissement du travail ne suppose pas l'amitié ou la complicité, mais la rigueur et la fidélité aux idées, non aux hommes. Ainsi, lorsqu'un bon ami se lance dans une campagne contraire au bon sens, il faut savoir circonscrire l'amitié aux domaines qui ne concernent pas la politique.
    Sinon la position dans laquelle on se retrouve n'est plus tenable, et le combat que l'on mène pour la bonne cause perd en crédibilité. Je ne dis pas cela pour vous porter atteinte, ni pour justifier une inutile "nuit des longs coûteaux", car nous avons besoin de formidables meneurs d'opinion comme vous et vos camarades de tranchées. Je dis seulement que la doctrine doit prédominer sur tout le reste.
    Cette règle que nous devrions maintenir dans chaque circonstance est loin d'être respectée dans les milieux de la droite nationale, beaucoup plus préoccupés à se jeter comme des vautours sur la succession de notre vénéré tribun, et à régler ainsi cette délicate affaire par des petits dîners entre amis. Trop nombreux sont ceux qui trinquent à l'avenir dans le seul espoir de récupérer l'héritage. C'est bien malheureusement dans ce contexte cynique que se sont inscrits les récents propos de M. Anthony qui ont enflammé la polémique.
    C'est un homme de valeur qui a beaucoup prouvé comme vous, je le reconnais. Mais il vient de montrer les limites de son talent. Et cela, nous devons avoir le courage de le prendre en considération.

  • @ le téméraire

    Je connais aussi le procédé qui consiste à jeter des fleurs cachant des serpents. C'est plus élégant que les insultes, mais le résultat est le même.

    S'il y a quelque chose que je sais de source sûre, c'est bien que Bernard Antony n'a aucunement l'intention de "récupérer l'héritage", de quelque façon que ce soit.

    Mais je vois qu'il est inutile de tenter de mettre fin aux fantasmes délirants des uns et des autres. Quand la passion a tout envahi, la raison disparaît.

  • Lu sur le blog de B. Anthony, art. du 28 avril 2008 :

    "Comme vraiment rien ne laisse envisager un renouveau possible du Front National, ni une satisfaisante succession, j’invite ses derniers militants à se regrouper librement afin de préparer la nécessaire et moderne confédération des droites, unies sur les principes fondamentaux de la défense de la vie, de la famille, de la justice sociale, de la patrie et d’une Europe réaffirmant ses racines civilisatrices, greco-latines et judéo-chrétiennes."

    Je n'ose évoquer le "masochisme idéologique et financier" de M. Le Pen.

    J'apprécie au passage le principe d'une "confédération moderne des droites" ainsi que les racines "judéo-chrétiennes" de notre Vieux Continent (surtout les judéo).

    Je déduis de ces quelques lignes (tirées d'un communiqué officiel) qu'elles introduisent un certain nombre de déviances doctrinales. S'agit-il de fautes de frappe répétées, d'erreurs d'expression? Ou bien peut-être ne sais-je pas lire ?
    Peut-être suis-je envahi par des "fatasmes délirants" ?(pardonnez-moi de vous citer).

    Lorsque l'on s'est forgé un nom, cher Monsieur Daoudal, et que beaucoup de gens nous connaissent, il ne tient qu'à nous de mesurer la portée de notre discours. On n'est pas obligé de l'agrémenter par un ton qui exclue toute diplomatie.

    Et si, par erreur de jugement, on en vient à accréditer les propos cités plus haut qui appellent sans le dire à la dislocation du FN, non seulement il ne faudra pas s'étonner que des gens montent au créneau, mais aussi il faudra avoir le courage (encore et toujours) de se tirer une balle pied et de dire que ça ne fait pas mal !

    Vous avez vu, cher Monsieur, des serpents dans mes fleurs. J'en suis fort contrit pour vous, car je n'ai aucune intention de vous jeter un gant. Les querelles de pacotille, voyez-vous, sont bonnes pour la populasse qui ne comprendra jamais rien à la politique, n'étant pas faite pour cela. Vous, c'est différent, vous êtes intelligent. Alors de grâce, ne me dites pas que vous ne savez pas lire.

    Amicalement vôtre.

  • Chers amis,

    Pardonnez-moi d'intervenir dans un débat que je découvre et qui ne me concernerait pas si la qualité des textes ne me rappelait des souvenirs de jeunesse qui me permettent de comprendre - me semble-t-il - quel est le message subliminal qu'on croit y lire en filigrane !

    Faisons court, car il y a urgence !

    Et si vous choisissiez la fleur de lys pour éviter de jouer sous peu au lance-flammes ?

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