Il y en aura donc eu au moins un pour sauver l’honneur : Mgr Hippolyte Simon, dans un texte publié sur le site de son diocèse de Clermont (et signalé sur la page d’accueil du site de la conférence épiscopale), dénonce les propos du P. Christian Delorme sur l’Algérie. Il s’agit en outre d’une intéressante réflexion sur la liberté religieuse. Sans doute pourrait-on discuter tel ou tel point. La citoyenneté républicaine est-elle objectivement bonne, ou seulement un état de fait qui permet malgré tout d’établir les droits de l’Eglise ? Quoi qu’il en soit, il a raison de souligner que, « contrairement à ce que son adjectif pourrait laisser penser, la liberté religieuse n’est pas un problème religieux mais bel et bien un problème politique ».
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Affaire classée
Le parquet de Torun indique avoir classé l'affaire du père Tadeusz Rydzyk, directeur de Radio Maryja, poursuivi pour propos « antisémites ».
En juillet 2007, les médias avaient fait un large écho d'une conférence donnée par le père Rydzyk à l'école de journalisme dont il est fondateur, dans laquelle il se prononçait contre les dédommagements aux juifs. Il disait notamment : "Vous savez, il est question que la Pologne donne 65 milliards de dollars. Ils viendront vous voir et diront: rendez-moi ce manteau. Enlève ce pantalon! Donne les chaussures!"
Les propos du père Rydzyk "ne contenaient pas d'éléments interdits par la loi", souligne le parquet dans un communiqué.
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Lettre ouverte à mon ami Craig
Mon cher Craig,
J’ai été attristé par ta réaction aux résultats du référendum. Au point que j’ai dû forcer sur le Paddy, ce midi, pour ne pas sombrer dans la mélancolie. On connaît en France « la tristesse du Breton », mais celle de l’Irlandais paraît battre tous les records.
Tu dis que tu ne peux pas célébrer la victoire parce que tu t’inquiètes de l’avenir.
Mais chaque chose en son temps !
Vous avez donné un spectaculaire coup de pied au cul des eurocrates, bon sang ! Tu ne vois pas cela ? Tu ne vois pas qu’ils ont les fesses toutes rouges, et qu’ils grimacent de douleur ?
Vous avez vengé tous les peuples auxquels l’eurocratie a interdit de donner son avis. Notamment les peuples français et néerlandais qui avaient dit non à la Constitution et auxquels on a refourgué le même texte découpé en morceaux, sans leur demander leur avis…
Vous avez été la voix des peuples d’Europe. Votre seul devoir est d’en être fier, extrêmement fier.
La suite, on la connaît, parce qu’on l’a déjà connue.
D’abord, vous êtes un petit peuple de demeurés, de minables, d’analphabètes, qui ne sait pas de quoi il parle et qui répond n’importe quoi quand on lui pose une question.
On a connu cela en mai 2005. Ce sont les pauvres, les salauds de pauvres, qui veulent mettre des bâtons dans les roues de la glorieuse construction européenne qu’on bâtit pour eux, ces ignares, ces ingrats.
On a connu cela encore davantage en avril 2002, quand Le Pen est arrivé au second tour de l’élection présidentielle. C’était par pages entières dans les journaux, par dossiers spéciaux dans les magazines : ceux qui ont voté Le Pen, ce sont les exclus, les chômeurs incapables de trouver un travail, les tarés, les « petits blancs » des banlieues, les paysans demeurés, etc., etc.
Eh bien oui, je suis un paysan demeuré qui vote Le Pen, je suis un va-nu-pieds du Donegal qui dit tranquillement Merde à l’eurocratie.
Maintenant, il est évident qu’il vont tout faire pour contourner votre vote. On ne le sait que trop. C’est déjà ce qu’ils ont fait après notre Non à nous. Ils ont découpé la Constitution européenne en petits bouts et l’ont appelée Traité de Lisbonne, et ils se sont bien gardés de le soumettre de nouveau à notre vote. Et les grotesques médias à leurs bottes continuent de l’appeler « traité simplifié », alors que tout le monde sait aujourd’hui qu’il est infiniment plus compliqué que la Constitution européenne !
Mais ce qui apparaît aujourd’hui, bien plus fort, grâce à votre Non, c’est à quel point ils méprisent les peuples. Non seulement ils montrent combien ils se moquent totalement de la démocratie et du suffrage populaire (avec ce magnifique cri du cœur de l’éditorialiste du Figaro, aujourd’hui : « Heureusement, l'Irlande est le seul pays dont la Constitution l'oblige à soumettre tout traité au vote populaire… »), mais ils n’hésitent pas à proclamer qu’ils s’assoient sur les règles qu’ils ont eux-mêmes édictées. Un traité européen doit être ratifié à l’unanimité pour être mis en application. Mais ils énoncent que le Non irlandais ne remet pas en cause le traité de Lisbonne…
Cela, c’est nouveau : ils n’avaient pas osé le dire ouvertement jusqu’ici. Et tu crois que ça passe inaperçu ?
Voilà l’intérêt historique de votre vote. Tout le monde peut voir désormais que l’eurocratie est une dictature sans foi ni loi. Les conséquences seront énormes. En témoigne la réaction de notre bouffon Bayrou, qui se met à gémir que « depuis des années, un fossé s'est creusé entre les peuples européens et leurs institutions », que « ce fossé est presque devenu un gouffre », et que « les Irlandais ont voté comme auraient voté tous les peuples européens ». Or ce Bayrou est chez nous le symbole même de l’européisme le plus caricatural, il est l’homme qui a fait une campagne acharnée en faveur de tous les traités européens, il était le héraut de la Constitution européenne, et il a applaudi des deux mains au traité de Lisbonne. Et il nous dit maintenant que « tous les peuples européens » auraient voté comme vous ? Contre le traité qui est pour lui la panacée ? Et ce Bayrou prétend vouloir représenter le peuple ? Mais marre-toi, Craig, marre-toi ! Je ne pensais pas qu’un jour j’entendrais une telle bouffonnerie !
Alors maintenant, après avoir sévèrement grondé votre Premier ministre (ça aussi, c’est drôle.. le pauvre…), ils vont inventer une façon de vous faire accepter le traité de Lisbonne. Comme ils l’ont fait pour le traité de Nice. Ils ont une longue pratique. Puisqu’ils se moquent totalement de leurs propres principes, ils sont prêts à tout. Ils l’ont montré il y a longtemps déjà, lorsqu’ils ont accepté que le Danemark soit en dehors de TOUTES les principales dispositions du traité de Maastricht pour que les Danois votent oui à ce traité. Et rebelote avec le traité d’Amsterdam…
On verra bien quelle sera leur immonde tambouille pour que le traité de Lisbonne entre en application malgré notre Non. Mais cette tambouille (à condition que tout le monde l’accepte, ce qui n’est pas du tout certain : les Tchèques risquent fort de bloquer le processus de ratification, et ils ne seront peut-être pas les seuls) ne fera que souligner auprès des peuples d’Europe leur mépris de la démocratie et de la volonté populaire. A long terme, c’est très mauvais pour eux. Notre Bayrou n’a pas fini de se lamenter. Quelle que soit leur initiative, ils se couperont encore un peu plus des peuples. Même cela est une bonne nouvelle. Car à terme, ça ne peut pas durer. Même l’Union soviétique est morte.
Alors, mon bon Craig, arrête de t’angoisser ! Ce que vous avez fait est fabuleux ! Merci encore ! Et je te promets qu’on n’a pas fini de rire !
De tout cœur,
Yves Daoudal
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Saint Basile le Grand
Comme évêque et pasteur de son vaste diocèse, Basile se préoccupa constamment des conditions matérielles difficiles dans lesquelles vivaient les fidèles ; il dénonça les maux avec fermeté ; il s’engagea en faveur des plus pauvres et des marginalisés ; il intervint également auprès des autorités pour alléger les souffrances des populations, surtout dans les moments de calamités ; il veilla à la liberté de l’Église, et même s’opposa aux puissants pour défendre le droit de professer la vraie foi. À Dieu, qui est amour et charité, Basile rendit le puissant témoignage de la construction d’hospices pour les malheureux, telle une cité de la miséricorde, qui prit de lui le nom de « Basiliade ». Elle est à l’origine des institutions hospitalières modernes d’accueil et soin des malades. Bien conscient que « la liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Église et en même temps la source d’où découle toute sa vertu » (Sacrosanctum concilium, 10), Basile, tout en étant soucieux de réaliser la charité qui est le signe de la foi, fut également un sage « réformateur liturgique ». Et, de fait, il nous a laissé une grande prière eucharistique, ou anaphore, que l’on désigne de son nom, et il a donné leur organisation fondamentale à la prière et à la psalmodie : sous son impulsion, le peuple put aimer et connaître les psaumes, se réunissant même la nuit pour les prier. Nous voyons par là comment la liturgie, l’adoration et la prière vont de pair avec la charité, les unes et les autres se conditionnant réciproquement.
(Benoît XVI, catéchèse du 4 juillet 2007)
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Merci ! Merci ! Merci !
Résultat final du référendum en Irlande :
OUI : 46,6 %
NON : 53,4 %
Go raibh maith agat !
(Trugarez ! en breton.)
Et un coup de Paddy !
Et un coup de Guinness !
A la santé des Irlandais !
Que de souvenirs qui reviennent ! Il y a… 36 ans que je suis allé en Irlande pour la première fois. C’était pour mon voyage de noces… On était resté deux mois…
Et là ce sont tous les défenseurs de la liberté des patries qui sont à la noce.
Vive l’Irlande !
(La photo, c’est le drapeau de la présidence irlandaise. Hé, hé !)
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Le drapeau irlandais sur le siège du FN
Communiqué du service de presse du FN
Pour fêter le NON Irlandais au référendum sur le traité de Lisbonne, le Front National a hissé le drapeau Irlandais sur le toit du bâtiment de son siége national à Saint Cloud.
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VIVE L’Irlande !
Communiqué de Bruno Gollnisch
Le NON au referendum irlandais sur le traité de Lisbonne est une victoire historique d’un peuple héroïquement attaché à ses libertés, contre les manoeuvres des Euro-mondialistes de Bruxelles. Des faussaires qui pensaient pouvoir recycler la Constitution européenne au mépris des referendums français et hollandais de 2005.
Et ceci a été obtenu en dépit d’une campagne déséquilibrée et parsemée de mensonges, d'intimidations et de sous-entendus insultants pour les Irlandais.
A la veille de la présidence française de l'Union européenne, M. Sarkozy doit enfin prendre acte de cette décision souveraine, et revenir au respect du « non » clairement exprimé par le peuples français et néerlandais il y a trois ans.
Le NON irlandais exprime une volonté : voir la construction européenne prendre une orientation radicalement différente celle d’une Europe des nations, fondée sur la coopération entre des pays libres et souverains, liés par une histoire, une culture, une géographie et des intérêts communs, s’accordant la préférence mutuelle et la légitime protection de leurs nations.
Il faut transformer cet essai démocratique lors des élections européennes de 2009, que le Front National mènera avec d’autres formations partageant les mêmes convictions en Europe. Les patriotes français doivent se mobiliser en faveur du seul parti de France qui n'a jamais trahi, ni menti sur les réelles intentions des Euro-mondialistes.
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Merci au peuple irlandais
Communiqué de Carl Lang
Le 12 juin 2008, lors du referendum portant ratification du Traité de Lisbonne, 4,2 millions d'Irlandais avaient la possibilité d'obliger les institutions européennes à repenser leur vision de l'Europe.
Ils l'ont fait.
Ils ont dit NON à une Europe confisquée par les eurocrates. Ils ont dit NON à une Europe ultra-mondialiste et supranationale.
Ils ont osé dire Non à un Traité portant l'abandon de leur souveraineté et de leurs libertés nationales mais aussi NON à leur caste politicienne et sociale qui n'a cessé de faire campagne en faveur de ce traité.
C'est une réponse démocratique et populaire d'un peuple fier et courageux qui n'a pas voulu d'un texte de nature totalitaire, véritable réplique de la Constitution européenne rejetée par les Français et les Hollandais en 2005, et de surcroît imposé par les gourous de la secte européiste.
Plus qu'un message, ce referendum rejetant le traité de Lisbonne et l'eurocratie servira d'avertissement démocratique à tous ceux qui veulent broyer la véritable Europe, celle des peuples et des Nations libres.
Alors face à tant de courage et de clairvoyance : merci au Peuple Irlandais !
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Référendum irlandais : l’immense victoire des peuples
Communiqué de Marine Le Pen
Marine Le Pen, député européen, vice-présidente du FN, exprime sa profonde reconnaissance au peuple irlandais qui en votant massivement NON, est devenu le porte-parole des centaines de millions d’Européens rejetant les politiques totalitaires et antinationales de Bruxelles.
Cette victoire éclatante du Non démontre que l’Europe ne peut se faire contre les peuples et les Nations qui la composent. Après les NON Français et néerlandais en 2005, le rejet par les Irlandais du traité européen de Lisbonne, doit mettre fin à la construction d’une Europe supra nationale et mondialiste qui ne respecte pas l’identité, la souveraineté, les libertés, et la prospérité des peuples européens.
Le peuple irlandais vient de surcroît de donner une cinglante leçon de démocratie à Nicolas Sarkozy futur président de l’Union européenne.
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La victoire du non au référendum irlandais
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Le Front National salue la magnifique victoire du peuple irlandais qui a rejeté le traité de Lisbonne malgré les pressions, menaces et chantages de toutes sortes émanant tant des autorités nationales qu’européennes.
Une fois de plus la valeureuse Irlande a démontré que lorsque les peuples s’expriment directement, ils déjouent tous les pronostics et défendent leurs intérêts nationaux.
Le Traité constitutionnel est désormais caduc et la forfaiture de Nicolas Sarkozy, faisant revoter le Congrès français sur un texte identique à celui rejeté par le peuple français, est effacée.
Avec cette victoire du NON, nous commençons la campagne européenne de juin 2009 de belle façon. Que tous les nationalistes d’Europe trouvent dans ce résultat le courage et la détermination pour combattre les eurocrates bruxellois et les tenants du nouvel ordre mondial, ennemis déclarés des Nations et des peuples d’Europe.
Ce soir, nous sommes tous des Irlandais !
Plus que jamais, Nationalistes de tous les pays, unissez-vous !