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La « discrimination indirecte » en action

La Commission européenne a inventé le concept de « discrimination indirecte » et a imposé que les Etats membres de l’UE l’inscrive dans leur code pénal (ce qui vient seulement d’être fait en France, sous la menace d’une condamnation par la Cour de Justice). Il faut donc bien que ça serve. Voici un exemple, en Grande-Bretagne.

La propriétaire d’un salon de coiffure « branché » de King’s Cross, à Londres, a été condamnée à 4.000 livres de dommages et intérêts pour « discrimination indirecte » envers une jeune femme dont elle a refusé l’embauche parce qu’elle portait un foulard.

La jeune femme réclamait 34.000 livres pour « discrimination religieuse ».
Le tribunal a reconnu qu’il ne s’agissait pas d’une discrimination religieuse, et qu’en effet le style de la postulante ne correspondait pas au style du salon. Mais il a jugé qu’il y avait discrimination indirecte, en rejetant l’autre argument de la propriétaire selon lequel employer une personne portant un foulard pouvait causer un risque grave à l’entreprise…

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