Valéry Giscard d’Estaing, sur RTL, estime que le non irlandais au traité de Lisbonne est « un avertissement » qui doit conduire à « réfléchir à un calendrier plus raisonnable et à une Europe plus démocratique ». Il faut donc tenir un calendrier encore plus déraisonnable et fouler davantage aux pieds la démocratie : « Le traité de Lisbonne n’est pas mort », et il est « indispensable que les Irlandais revotent ». car ils ne peuvent pas « décider pour les autres ». Ce sont seulement les eurocrates qui peuvent décider pour les autres. Giscard reconnaît que le texte proposé au vote est « incompréhensible », et alors… « il faut regarder si on peut mieux l’expliquer ». Sic. Selon lui, les Irlandais ont exprimé leurs craintes qu’il ne bouscule leur identité : « Ils ont tort. Le traité de Lisbonne donne davantage de garanties qu’aujourd’hui ». Resic. Et en cas de nouveau non irlandais, il prône l’établissement d’un statut spécial à l’Irlande… Avec un bonnet d’âne dans le fond de la classe.
Le référendum irlandais aura été un formidable révélateur de la dictature eurocratique.