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  • Secrétaire national à la Riposte

    Razzye Hammadi, qui a quitté la direction du MJS à la fin de son mandat, a été nommé secrétaire national du PS à la Riposte.. .

    Il a été aussi désigné tête de liste du PS aux municipales à Orly.

    Benoît Hamon, qui a démissionné de son poste de secrétaire national chargé du projet européen pour désaccord avec la ligne du parti, ne sera pas remplacé. On savait déjà que le PS n’a pas de projet européen. Pas de projet tout court. Il lui reste la riposte. A quoi ? A la politique de Kouchner, à celle de Bockel, aux projets d’Attali ?

  • Une taxe sur le poisson

    L’Assemblée nationale a voté une taxe de 2,6% sur la vente de poisson, conformément à une des annonces de Nicolas Sarkozy au Guilvinec. Par le biais d’un amendement du gouvernement dans le collectif budgétaire 2007.

    Le produit de cette taxe ira naturellement dans les caisses de l’Etat.

    « Il n’est pas sûr que renchérir le coût du poisson permette d’aider les marins pêcheurs », a observé le président de la commission de finances, le socialiste Didier Migaud.

    Le rapporteur général du budget Gilles Carrez a soutenu cette taxe du bout des lèvres, « à titre temporaire », non sans rappeler que la commission n’avait pas pu examiner cet amendement du gouvernement.

    Le ministre du Budget Eric Woerth a osé présenter cette mesure comme une « éco-taxe ». Plusieurs députés, de l’opposition mais aussi UMP, ont protesté. « N’abîmons pas ce beau principe, sinon l’écologie va servir de prétexte à l’augmentation de la fiscalité », a déclaré Hervé Mariton (sans rire, apparemment). « Il s’agit d’une taxe, voilà... », a répondu le ministre...

  • Le congé paternité des lesbiennes...

    L’affaire de la femme homosexuelle qui exige le droit à un « congé paternité » pour le fils de sa « compagne » est arrivée hier devant la cour d’appel de Rennes.

    L’assurance maladie, puis le tribunal des affaires de sécurité sociale, le lui avaient refusé, au motif très simple que le congé paternité est, comme son nom l’indique, réservé au père.

    A l’audience, le délégué juridique de la CPAM de Nantes a ajouté que la caisse doit appliquer « strictement » la législation,  car le père biologique, même s’il s’agit le plus souvent de cas d’insémination artificielle, pourrait lui aussi réclamer la prestation.

    Naturellement, l’avocat de la lesbienne invoque la Convention européenne des droits de l’homme et le traité de l’Union européenne (en attendant la Charte des droits fondamentaux...), qui condamnent les discriminations liées à "l'orientation sexuelle".

    On notera que la Halde a apporté son soutien à la plaignante, et a recommandé au gouvernement de « substituer à la notion de congé paternité fondée sur le lien de filiation, un congé d’accueil du jeune enfant ».

    On voit l’enjeu de ce procès très clairement idéologique : il s’agit d’imposer la notion de « genre », effaçant la distinction entre les sexes. Et la Halde va encore plus loin, demandant de supprimer carrément la notion de filiation, et donc de famille : l’enfant n’a plus de père, il y a seulement une personne indéterminée qui l’« accueille ».

    La cour d'appel doit rendre son arrêt le 30 janvier.

  • Merkel contre l’Union méditerranéenne

    Lors de sa visite en Algérie, Nicolas Sarkozy a réitéré sa proposition d’une Union méditerranéenne.

    A l’occasion d’un colloque à Berlin, Angela Merkel a fait part de son « scepticisme », qui est en fait un rejet pur et simple du projet : la coopération de l’Union européenne avec les pays de l’espace méditerranéen doit être ouverte à tous les pays de l’UE et « approuvée par tous », a-t-elle dit. Sinon, cela pourrait « libérer dans l’UE des forces explosives, et je ne le souhaite pas ».

    L’intérêt de ces propos est qu’ils soulignent la dictature européenne, et le fait que les maîtres de l’Europe ont bel et bien la vision d’un Etat européen.

    Si les Etats membres de l’UE ne peuvent pas nouer une « union », différente de l’UE, avec d’autres pays, c’est parce qu’ils ne sont plus des Etats à part entière mais des provinces. Et il est impensable que certaines de ces provinces élaborent une union, quelle qu’elle soit, avec des Etats extérieurs à l’UE, car elles feraient exploser l’Etat européen.

  • Brocéliande

    Pour la deuxième fois, le tribunal administratif de Rennes a refusé la construction d’une usine de traitement de déchets (ornée d’un centre d’enfouissement) dans la forêt de Brocéliande.

    Le tribunal avait déjà ordonné la suspension des travaux fin août, en invoquant l’atteinte au site. Les travaux ont néanmoins continué. Les associations de sauvegarde ont de nouveau saisi le tribunal, et celui-ci a de nouveau ordonné la suspension des travaux.

    « Le projet se situe à proximité de la forêt de Brocéliande, de ses sites et des mythes », reconnaît-il, retenant également « l’insuffisance de l’étude d’impact » et les risques d’incendie.

    Le projet d’usine et de décharge a été développé par le SMICTOM local (qui regroupe 65 communes), et autorisé par la préfecture de Rennes.

    Il est ahurissant que tant de communes, et la préfecture, aient pu avoir l’idée d’un tel projet.

    Heureusement que se sont constituées les associations SOS Brocéliande et Sauvegarde de Brocéliande. Mais elles ne sont pas au bout de leurs peines.

    Arthur, Merlin, Viviane... dans les poubelles. Les gens qui font cela ont-ils une âme ?

  • A l’Elysée : silence dans les rangs !

    Les conseillers de Nicolas Sarkozy ont trouvé sur leur bureau une note signée de la directrice de cabinet du président, Emmanuelle Mignon, et de son porte-parole David Martinon, leur rappelant fermement leur devoir de confidentialité.

    « Plusieurs événements récents nous conduisent à vous rappeler, de la manière la plus ferme qui soit, les règles élémentaires qu’il convient d’adopter dans nos rapports avec la presse et les médias. » Sont ainsi « proscrits », sauf autorisation spécifique, les « interviews ou portraits dans la presse », la « publication de livres mais également sur internet ou dans le cadre de colloques ». Même les « contacts informels » sont « proscrits », sauf autorisation spécifique.

    Interrogée par l’AFP, Emmanuelle Mignon prétend qu’il s’agit d’un « simple rappel de ce qui figure dans le contrat de travail des conseillers ».

    Mais le 2 septembre dernier, le plus célèbre des conseillers, Claude Guéant, disait exactement le contraire : « Le président autorise et même encourage ses collaborateurs les plus proches à s’exprimer », pour participer à une « information de l’opinion », et même à un « compte-rendu permanent ».

    Il est vrai que l’on n’entend plus guère les conseillers, même Claude Guéant qui était alors partout.

    Il semble donc que le président ait changé d’avis.

    En tout cas, quand un conseiller s’exprimera, on saura désormais qu’il le fait avec une « autorisation spécifique » de Sarkozy, autrement dit qu’il exprimera la pensée présidentielle. Il sera impossible de prétendre qu’il s’agit d’une opinion personnelle ne reflétant pas la position de l’Elysée.

  • La disparition programmée de milliers de commerces de proximité

    Communiqué de la CFTC Paris (Joseph Thouvenel)

    Suite à la concurrence déloyale des grandes surfaces ouvrant 7 jours sur 7, les animateurs de nos centres-villes et de nos marchés du dimanche matin ont dû, après avoir vaillamment lutté à armes inégales, baisser le rideau de fer sur leurs activités.

    Victimes des ouvertures illégales, des promotions mirobolantes (moins 50% sur les jouets et chaussures achetés le dimanche à l'hyper E. LECLERC de Pontoise par exemple) et du désintérêt d'une grande partie de la classe politique hors période électorale, ce sont des milliers d'emplois que l'on détruit.

    Nombre de ces commerces sont tombés, victimes de l'insécurité juridique dans les banlieues où l'on ne pratique pas la tolérance zéro pour les délits économiques comme les ouvertures illégales le dimanche.

    La CFTC a ouvert un registre intitulé "Pour le respect du repos dominical" sur son site www.cftc-paris.com. Vous pouvez y apporter votre soutien pour que soit préservé un jour de la semaine où la production et la consommation sont entre parenthèse afin de privilégier la vie familiale, associative, sportive, culturelle et spirituelle.

  • Municipales FN

    Marine Le Pen était mardi à Hénin-Beaumont, où elle a tenu une conférence de presse en compagnie de Steeve Briois. La liste conduite par Steeve Briois, avec en numéro 2 Marine Le Pen, s’intitule « Hénin pour vous ». C’est une liste « soutenue par le FN », qui comprendra des personnalités extérieures au mouvement. Aux législatives, Marine Le Pen a obtenu près de 45% des voix. Aux municipales, le FN peut l’emporter grâce notamment à la division des socialistes (le PS a envoyé Marie-Noëlle Lienemann pour tenter de réconcilier les frères ennemis, mais le fossé est ancien et profond) et à l’absence de personnalité représentant l’UMP pour le moment.

    Si « Hénin pour vous » emporte la mairie, Marine Le Pen s’engage à prendre en charge la lutte contre l’insécurité, « qui a atteint un seuil intolérable » dans la commune. Notamment par l’installation de vidéosurveillance et un ilotage intensif.

    Les candidats s’engagent également à réduire le « train de vie somptuaire » de l’actuelle équipe socialiste, les effectifs municipaux avec un coup d’arrêt aux emplois de complaisance, et la taxe d’habitation dès la première année. Steeve Briois s’engage également à créer une pépinière d’entreprises dans le cadre d’un « nouveau village » sur le site d’une ancienne usine.

    Hier, Marine Le Pen (vice-présidente exécutive du FN et présidente du groupe FN au conseil régional d’Ile-de-France) participait à la conférence de presse donnée par Martial Bild, qui sera le chef de file des listes FN à Paris. Des listes intitulées « Pôle des Tricolores », où le FN « doit jouer le rôle de moteur », mais avec l’objectif de « rassembler tous les patriotes ».

    Dénonçant le bilan « clientéliste, communautariste et immigrationniste » de Bertrand Delanoë, Martial Bild a rappelé que « l’UMP ne s’oppose pas réellement à la coalition verte-rose-rouge ». Il a dénoncé la « fracture entre des quartiers de plus en plus aisés et un Paris aidé, où se concentre massivement une immigration extra-européenne toujours plus assistée ». « Il faut mettre fin à la préférence étrangère », a-t-il insisté, en abordant ses trois thèmes de campagne : immigration, insécurité, autophobie.

    Martial Bild avait également auprès de lui Martine Lehideux, tête de liste dans le 16e arrondissement. Il a indiqué que les listes des 7e et 12e arrondissement seront dirigées par des personnalités n’appartenant pas au FN (Jean-Richard Sulzer et Philippe Coulnecheff), et que celle du 18e sera dirigée par Cyril Bozonnet, qui était tête de liste du MNR en 2001.

    Il a annoncé un meeting avec Jean-Marie Le Pen le 13 janvier.

  • National Hebdo N° 1220

    « Sarkozy en Algérie : notre honneur contre une poignée de dattes ». Et mon édito est intitulé : « Les affaires et la repentance. »

    Topoline se penche sur les étudiants « grévistes » dans sa Semaine, « où l’on s’inquiète de la schizophrénie des médias et de la montée de la désinformation ».

    Michel Limier fait le portrait de Marie-Noëlle Lienemann, « Tata Pistolet », la « pétroleuse du PS » envoyée contrer Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.

    Alexandre Martin s’intéresse à la réforme de la PAC que prépare Bruxelles, et conclut sans surprise que « pour les paysans le pire est à venir ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Jean Cau. « Si l’on m’avait dit que Jean Cau deviendrait un jour l’un de mes amis, j’aurais sans doute été la victime d’une syncope grave. »

    Béatrice Pereire revient sur le bilan de Jacques Chirac, et sur ce qui fut infiniment plus grave dans sa politique étrangère (où pourtant il eut quelques bons gestes) que ses détournements de fonds publics.

  • Je languis de voir le Seigneur

    Exspectabo Dominum Salvatorem meum, et præstolabor eum, dum inveniri potest.

    Je languis de voir le Seigneur mon Sauveur, et je l’attends, maintenant qu’il peut être trouvé.

    (Antienne du Magnificat. Cette antienne combine Michée 7,7 et Isaïe 8,17, avec un « refrain » de l’Avent emprunté à Isaïe 55,6 : le verset qui formait l’antienne du Magnificat de mardi.)

    (Exspecto veut dire : attendre avec désir, d’où ma traduction. Le problème est que præstolor a à peu près le même sens.)