Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 20

  • A Canossa

    Remarquant l’absence de réaction de l’Elysée aux provocations du ministre algérien des Anciens combattants et du secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine, Jean-Marie Le Pen se demandait dans un communiqué si Nicolas Sarkozy allait à Alger ou à Canossa.

    La réponse est venue hier soir, avec les propos tenus par le président de la République devant des patrons français et algériens : « Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité. Mais il est aussi juste de dire qu’à l’intérieur de ce système, il y avait beaucoup d’hommes et de femmes qui ont aimé l’Algérie, avant de devoir la quitter. »

    La deuxième partie du propos est censée « équilibrer » le constat. En réalité, elle insiste lourdement sur la culpabilité de la France. Nicolas Sarkozy dit en effet qu’il y avait un système injuste, et qu’à l’intérieur de ce système il y avait, individuellement, de bons Français. Ces bons Français ne rachètent pas le système, ils soulignent au contraire combien le système était injuste, combien c’est l’Etat français qui était profondément injuste.

    Or la réalité est inverse. La colonisation a été globalement bénéfique pour les populations, depuis la libération du joug turc et barbaresque jusqu’à la création d’innombrables infrastructures. Et dans ce « système » il y a eu des Français qui, individuellement, ont mal agi, et des politiques qui ont pris de mauvaises décisions, sous l’influence de mauvaises idéologies.

    On aura remarqué aussi le faux parallèle sur les « crimes » : « Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long de la guerre d’indépendance, qui a fait d’innombrables victimes des deux côtés. » Voilà donc reconnus les crimes de la France, en un odieux raccourci qui oublie que de très nombreuses victimes, du côté français, étaient algériennes.

    Le président de la République est donc allé à Canossa. Mais il ne s’est pas humilié lui-même, comme l’avait fait l’empereur devant le pape. Il a même bien pris soin de préciser que lui n’y était pour rien puisqu’il avait 7 ans en 1962. C’est la France qu’il a humiliée. Et c’est cela qui est « profondément injuste ».

  • Les 3% sont devenus 2,5

    Nicolas Sarkozy avait annoncé que l’Etat vendrait 3% du capital d’EDF afin de financer un plan de 5 milliards d’euros pour que les campus de nos universités deviennent les plus beaux du monde... Bercy a fait savoir que serait cédé entre 2,5 et 3,7% du capital. En fait, les investisseurs institutionnels ne se sont pas précipités : 2,5% du capital a été placé. Tout juste le bas de la fourchette. Ce qui représente 3,7 milliards d’euros, et non 5.

  • Le Grand Orient proteste...

    Pas moins de 15 loges du Grand Orient d’Auvergne, avec « l’aval du Conseil de l’Ordre, organe exécutif du Grand Orient de France, et de Jean-Michel Quillardet,  Grand Maître de cette obédience », s’indignent du non-renouvellement, par le préfet, de l’agrément de trois psychiatres de Clermont-Ferrand « qui œuvrent sans relâche à la construction de la fraternité universelle et à la défense des droits de l’homme ». Ces psychiatres rédigent des rapports permettant à des étrangers souffrant de troubles psychiatriques d’obtenir des cartes de séjour. Le préfet refuse de donner le motif de sa décision mais souligne : « La condition pour être agréé, c’est d’avoir une parfaite neutralité dans l’exercice de ses fonctions et d’être totalement respectueux des lois de la République »...

  • Cherchez le Seigneur

    Quærite Dominum, dum inveniri potest ; invocate eum, dum prope est, alleluia.

    Cherchez le Seigneur, tant qu’il peut être trouvé ; invoquez-le, tant qu’il est proche, alléluia.

    (antienne du Magnificat)

  • Le divorce est mauvais pour l’environnement

    Ce sont des chercheurs de l’université du Michigan qui le soulignent dans une étude, publiée dans les Annales de l'Académie nationale des Sciences américaine...

    «Le divorce provoque généralement le déménagement d'un des ex-époux et la création d'un nouveau foyer, d'où une augmentation des terrains et des équipements dédiés à l'habitation. » Les taux plus élevés de divorce «ont conduit à une augmentation du nombre de foyers» et cela entraîne davantage de gaspillage énergétique ». En 2005, les ménages de divorcés américains ont dépensé 56% de plus d'électricité et d'eau par personne que chez les couples mariés, et utilisé 61% de plus de ressources énergétiques par personne qu'avant leur séparation. «Plus de 73 milliards de kilowatts/heure d'électricité et 2.373 milliards de litres d'eau auraient pu être économisés aux Etats-Unis. » « En raison d'une plus grande consommation par personne, une personne dans un ménage de divorcés est supposée également générer plus de déchets (solides, liquides et gazeux, comme les gaz à effet de serre) qui contribuent aux transformations de l'environnement mondial, comme le changement climatique et la perte de la biodiversité. »

    Donc, si l’on veut sauver la planète, il faut lutter contre le divorce...

  • On n’est pas rendu...

    Devant les délégués de la CDU , Angela Merkel, s’inquiétant de l’islamisation galopante de l’Allemagne, a déclaré : « Concrètement, nous devons veiller à ce que les coupoles des mosquées ne soient pas intentionnellement construites de sorte à être plus hautes que les clochers d’églises. »

    Mais ce ne sont pas les coupoles qui sont plus hautes que les clochers. Ce sont les minarets...

  • Elections en Russie : le bal des Tartuffe

    Communiqué du Front national

    Les élections législatives en Russie, qu’il s’agisse des résultats  du parti gouvernemental ou de ceux du Parti Libéral-démocrate, principale force d’opposition nationale, traduisent une renaissance de l’affirmation du fait national et de la fierté russe. Cette traduction est peut-être imparfaite, mais comment ne pas être stupéfait du culot des donneurs de leçons occidentaux, naguère muets à l’époque communiste,  sur le manque de démocratie en Russie !

    Otez-nous d’un doute. Ce pays où le système politico-financier réduit la vie politique à deux partis  presque interchangeables,  ne seraient-ce pas les Etats-Unis d’Amérique ?

    Et ce pays où les dirigeants des principaux complexes militaro-industriels (Matra, Dassault, Bouygues), détiennent la presse et la télévision pro-gouvernementale, où le système électoral évince complètement du Parlement l’un des principaux Partis d’opposition nationale (le FN), qui ne dispose pas de la moindre radio libre, et dont les dirigeants (Le Pen, Gollnisch) sont traduits devant les tribunaux pour « délit » d’expression : est-ce seulement la Russie de Poutine, ou bien aussi la France de Sarkozy ?

    Nos « démocraties » doivent balayer devant leurs portes, et préparer avec la Russie les coopérations fructueuses du grand espace boréal qui, mieux que l’Union européenne, peut répondre aux défis du monde de demain.

    Bruno Gollnisch

    Vice-Président exécutif du FN (affaires internationales)

  • Non au contrat simplifié avec l’Algérie de Bouteflika

    Communiqué de Louis Aliot, secrétaire général du FN

    Nicolas Sarkozy entame ce jour une visite d’état en Algérie dans un climat de tensions entre les deux pays. En effet, après les propos antisémites du ministre des anciens combattants algériens et les accusations scandaleuses proférées à l’encontre des Français d’Algérie et de l’œuvre civilisatrice menée par la France dans ce département, le Président de la République française s’apprête à annoncer un certain nombre de mesures inacceptables.

    En premier lieu, il est inconcevable que la France puisse signer un « mini-traité d’amitié » (décidément les mini-traités sont à la mode) avec un gouvernement qui depuis des années insulte la mémoire et l’armée française, considérant qui plus est, que les Harkis sont des traîtres. On ne peut cyniquement à la fois honorer les Français disparus d’Algérie victimes de la barbarie FLN comme récemment à Perpignan, et entretenir des relations cordiales avec l’Algérie FLN de Bouteflika.

    En second lieu, il serait incroyable que les procédures de délivrance des visas de long séjour soient facilitées alors que nous avons atteint des seuils de rupture en matière d’immigration et de sécurité publique.

    Enfin, il est révoltant que le Président Français, si prompt à donner des leçons à la planète entière, noue des relations privilégiées avec le FLN Bouteflika. Faut-il rappeler que l’Algérie est aujourd’hui un pays totalitaire qui connaît une instabilité chronique, un terrorisme actif et une répression sanglante depuis plusieurs années !

    Le Front National condamne cette visite qu’il considère comme une atteinte à la mémoire nationale et une insulte aux anciens combattants et aux civils, métropolitains, pieds-noirs ou harkis martyrisés par le FLN.

    Tant que l’Algérie n’aura pas présenté d’excuses publiques à la France, les relations avec ce pays doivent être strictement limitées.

  • Bassorah : le bilan britannique

    La commission de la défense de la Chambre des Communes a rendu son rapport sur le bilan de l’occupation de la région de Bassorah par les troupes britanniques : « L’objectif initial des forces britanniques dans les sud-est de l’Irak était d’établir la sécurité nécessaire au développement d’institutions politiques représentatives et à la reconstruction de l’économie. Bien qu’un progrès ait été réalisé, cet objectif n’est pas satisfait. » Le rapport précise que les violences contre les civils n’ont pas diminué, et que Bassorah (dont le contingent britannique s’est retiré) est aujourd’hui sous le contrôle de milices et d’organisations criminelles.

  • Afghanistan : la guerre sans fin

    L’année 2007 aura été la plus sanglante pour l’Afghanistan depuis l’invasion américaine de 2001, confirme le général Mohammad Zahir Azimi, porte-parole du ministère de la Défense de Kaboul. Les affrontements ont provoqué la mort de près de 6.000 personnes, dont 1.000 membres des forces de sécurité afghane et plus de 200 soldats étrangers (les autres étant des « talibans » et des dégâts collatéraux).