Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Il a suffi que Mme Merkel hausse un peu la voix pour que Nicolas Sarkozy abandonne son projet d’Union méditerranéenne, qu’il venait pourtant de vanter à nouveau en Algérie.
L’important dans cette affaire n’est pas le fumeux et funeste projet du président de la République, mais la nouvelle mise en évidence de la dictature eurocratique.
Angela Merkel en a été l’efficace porte-parole, en signifiant à Nicolas Sarkozy que tout projet concernant des voisins de l’Union européenne devait être porté par l’Union européenne.
Le fait que les Etats de l’UE riverains de la Méditerranée n’aient pas le droit de se lier à d’autres Etats riverains de la Méditerranée montre que les Etats membres de l’UE ne sont en fait, d’ores et déjà, que des provinces de l’unique Etat européen, dépourvues de compétence pour leurs relations avec leurs voisins.
Voilà qui devrait ouvrir les yeux de nos compatriotes sur le fait que le traité de Lisbonne, qui consacre une nouvelle étape décisive dans la construction de l’Etat totalitaire eurocratique, est une infamie. Un référendum est plus que jamais nécessaire.