Communiqué du Front national et du Parti populiste
Neuf ans, mois pour mois, jour pour jour, après la scission de décembre 1998 les militants raisonnables de la famille nationale ont décidé d’agir ensemble.
A la suite de la démarche de réconciliation entreprise en 2005 par Jean-Marie Le Pen et le Parti Populiste, notre famille de pensée est aujourd’hui en mesure d’annoncer à la presse sa recomposition dans le cadre d’une alliance électorale, au cas par cas, pour les élections locales de mars 2008.
Cette alliance permettra aux nationaux, dépourvus d’arrières pensées, de reconquérir le terrain électoral perdu, et d’en finir avec les divisions et les affrontements stériles que nous avons connus pendant de trop longues années.
Elle permettra ainsi aux Français de reprendre espoir au plan électoral, en votant enfin pour des Listes d’Union et de Rassemblement Municipal, opposées à la fausse droite comme à la gauche archaïque, toutes deux responsables de la situation déplorable de notre pays au plan politique et économique et social.
C’est la raison fondamentale pour laquelle nous appelons les cadres et militants du camp national qui seraient encore égarés au MPF, au MNR ou ailleurs à nous rejoindre, comme tous ceux qui se sont placés en congé de militantisme et qui attendent l’arme au pied que renaisse l’espoir. Celui-ci ne viendra pas d’une initiative de division supplémentaire qui déboucherait à nouveau sur un échec.
Le Parti Populiste a prouvé que l’on pouvait être différent du FN sans lui être hostile. Ses propositions de service sont réelles et son engagement total. Les évènements s’accélèrent pour que les erreurs du passé ne débouchent plus sur d’affligeantes rééditions de celles-ci mais, au contraire, sur des convergences loyales, réelles et constructives. Le Parti Populiste a choisi de soutenir Jean-Marie Le Pen aux présidentielles et refusé d’affronter ses candidats aux législatives pour ne plus alimenter la division.
C’est pourquoi les cadres formés au Front National, aujourd’hui au Parti Populiste s’insèrent dans un dispositif d’alliance durable basé sur les solidarités locales, le respect et le travail sans provoquer ni rivalités, ni concurrences d’ambitions. Ils partagent des convictions communes : opposition au système en place (UMPS), lutte contre l’eurorégionalisme de Bruxelles, défense de l’identité nationale, lutte contre l’immigration, refus du communautarisme, solidarité avec les plus faibles.
Les candidats aux municipales et aux cantonales issus du Parti Populiste et investis par le Front National, qu’ils soient tête de listes, simples candidats ou même suppléants contribueront au rassemblement de la famille nationale dans la confiance retrouvée, comme c’est déjà le cas en Ile de France, dans le Var, le Roussillon, en Rhône-Alpes ou dans la région Centre. D’autres alliances locales ou régionales sont en cours de constitution.
Il s’agit donc d’une alliance, au cas par cas, entre des gens qui se connaissent bien, qui s’apprécient mutuellement et qui ont au fil du temps acquis de l’expérience. Il est temps pour les nationaux de retravailler dans l’unité et la sérénité. Ce premier pas est déterminant pour la suite.