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  • Carton rouge pour la vignette verte

    Communiqué du Front national

    On croyait les Français libérés de la vignette automobile. Cela n’aura tenu que sept ans. Sous couvert d’écologie, Nicolas Sarkozy nous ressert le plat pour les voitures neuves.

    Qui croira que cette mesure ne s’appliquera à terme qu’aux seules voitures neuves ?

    Qui croira que, bonus-malus oblige, ce montage fiscal se fera à somme nulle pour l’ensemble des contribuables, alors que, déjà, le projet gouvernemental prévoit pour les années à venir un durcissement progressif des « paliers » d’imposition ?

    De plus, est-il raisonnable et logique de taxer les pollutions émises par des véhicules qui respectent les normes anti-pollutions ?

    En effet, cette mesure se superpose aux normes édictées par l’Union européenne, qu’il suffirait de réactualiser en cas d’insuffisance.

    Le Front National rappelle qu’il préfère, à volume constant, une fiscalité revue en profondeur pour prendre en compte les contraintes environnementales, plutôt que de voir des taxes s’ajouter aux taxes.

    Eric Pinel

    Chargé des questions d’Environnement

  • L’islamofolie britannique (suite sans fin)

    L’hôpital de Dewsbury, dans le nord de l’Angleterre, situé dans une région « à forte population musulmane », proposait déjà des repas halal. Mais il a décidé d’aller plus loin. Il demande désormais au personnel de tourner les lits des patients musulmans vers La Mecque à l’heure de la prière (cinq fois par jour), et de fournir de l’eau pour les ablutions rituelles avant et après chaque prière…

    Selon l’AFP, tout le monde est content.

    Mais dans la presse britannique, citée par Bafweb, on peut lire par exemple cette réaction d’une infirmière de l’hôpital :

    « Autant créer directement des services réservés aux musulmans, où tous les lits seront orientés vers la Mecque, plutôt que de prendre de telles mesures. Nous avons une importante population musulmane à Dewsbury, et s’il nous faut tourner des dizaines de lits 5 fois par jour, et fournir de l’eau avant et après chaque prière, cela aura nécessairement un impact sur le service médical essentiel qui nous incombe. Même si les lits sont faits pour pouvoir être bougés, les services ne sont pas prévus pour que l’on y déplace une multitude de lits dans diverses directions. De plus, cela dérange les patients qui ne sont pas musulmans. »

    Et le député David Davies a déclaré :

    « Les hôpitaux devraient se concentrer sur leur mission plutôt que de prosterner devant les brigades du politiquement correct. »

  • « Mal-logés » du DAL : pourquoi on n’en parle plus

    Voilà bien longtemps que les « 376 familles » du campement du DAL rue de la Banque ne font plus parler d’elles.

    A en croire Jean-Baptiste Eyraud, on s’achemine vers un règlement de l’affaire. C’est-à-dire qu’après avoir tempêté qu’il n’était pas question de privilégier les protégés africains du DAL sur les milliers de familles qui attendent depuis longtemps un meilleur logement, Christine Boutin serait en train de trouver discrètement le moyen d’accorder des passe-droits… (Selon le même processus qui consiste à régulariser les clandestins un par un après avoir refusé de les régulariser en masse).

    Jean-Baptiste Eyraud a en effet été reçu hier au ministère du Logement, et devait y être de nouveau reçu aujourd’hui. « On a bon espoir que le travail aboutira à des solutions de relogement satisfaisantes pour toutes les familles, à plus ou moins long terme », a-t-il déclaré hier aux 150 Africaines et Africains qui se trouvaient rue de la Banque.

    Addendum. Toutefois, dans la soirée, Christine Boutin a déclaré sur France Info : "La raison pour laquelle je n'ai pas voulu aller là-bas, c'est parce que je ne peux pas accepter, dans une situation aussi grave de logement que nous avons, d'aller voir des femmes, des enfants surtout, sur un trottoir alors que ces personnes sont logées, certes mal logées, mais elles sont logées alors que j'ai des gens à loger qui n'ont rien et dorment dans leur voiture. La situation de pénurie de logement est telle aujourd'hui que je suis obligée de répondre à l'urgence et la première des urgences ce n'est pas de loger des gens mal logés, c'est de loger les gens qui n'ont pas de logement."

  • Liban : on parle du nouveau gouvernement

    On se demandait pourquoi le Parlement libanais n’organisait pas l’élection du président de la République, puisque tout le monde a fini par se mettre d’accord sur le nom du général Sleimane (qui n’était pas candidat).

    C’est qu’on ne veut pas l’élire avant d’avoir mis au point le futur gouvernement. Il faut désormais un accord entre les parties sur la répartition des postes clefs, et les négociations sont ardues entre la majorité anti-syrienne et le Hezbollah qui veut renforcer son influence (par lui-même ou par son allié Michel Aoun).

    De ce fait, la réunion du Parlement, prévue vendredi, devrait être une nouvelle fois reportée…

  • Bis repetita

    Sarkozy à Constantine : « Beaucoup de ceux qui étaient venus s'installer en Algérie étaient de bonne foi. Ils étaient venus pour travailler et pour construire, sans l'intention d'asservir ni d'exploiter personne. Mais le système colonial était injuste par nature

    [il n’était pas seulement « profondément injuste », il était « injuste par nature »]

    et il ne pouvait être vécu autrement que comme une entreprise d'asservissement et d'exploitation. De part et d'autre, il y a eu des douleurs, des souffrances et des peines. Je n'oublie ni ceux qui sont tombés les armes à la main pour que le peuple algérien soit de nouveau un peuple libre,

    [parce qu’il était libre sous le joug turc, et les Algériens qui ont choisi la France, qui se sont battus pour l’Algérie française, se battaient donc pour leur asservissement]

    ni les victimes d'une répression aveugle et brutale,

    [toujours aveugle et brutale, puisqu’il n’y a pas de précision]

    ni ceux qui ont été tués dans les attentats,

    [ceux du FLN… ou ceux de l’OAS ?]

    ni ceux qui ont dû tout abandonner. Je ne suis pas venu nier le passé, mais je suis venu vous dire que le futur est plus important. Ce qui compte, c'est ce que nous allons accomplir ensemble, et ce que nous allons accomplir ensemble ne dépend que de nous. Les fautes et les crimes du passé furent impardonnables.

    [les fautes et les crimes de la France, et seulement ceux-là]

    Mais c'est sur notre capacité à conjurer l'intolérance, le fanatisme et le racisme qui préparent les crimes et les guerres de demain que nos enfants nous jugeront. »

    [ils jugeront aussi les mensonges]

    [Puis, dès son retour à Paris, Nicolas Sarkozy a reçu les associations d'anciens combattants d'Afrique du Nord et de harkis et a déclaré: "Il est légitime et juste que les harkis reçoivent l'hommage solennel de la nation. (...) Pour la France il s'agit d'une question d'honneur. Il faut réparer les fautes qui ont été commises." Selon le discours de Constantine, les harkis sont ces Algériens qui se sont battus pour que le peuple algérien reste soumis au système colonial injuste par nature, et ne soit pas de nouveau un peuple libre...]

  • La mémoire de l’UMP

    Le député UMP Jean-Pierre Grand déclarait hier dans les couloirs de l’Assemblée nationale à propos de la déclaration de Nicolas Sarkozy sur « le système colonial profondément injuste » : « Nous sommes à la veille du 5 décembre. Comme député de l’Hérault, comme député de la République, je voudrais rappeler tout le travail, l’amour des rapatriés pour leur terre, et qui ont contribué pendant un siècle à l’œuvre civilisatrice de la France. Aujourd'hui, c’est un devoir moral que de reconnaître l’apport culturel, économique et humain que les rapatriés ont apporté à l’Algérie. Aujourd’hui, ça ravive un débat et je ne sais pas si quelques contrats valent qu’on ravive ce débat surtout à la veille du 5 décembre, qui est un moment de respect, d’hommage, de mémoire à l’action de la France Outre-mer et en particulier en Algérie, au Maroc et en Tunisie. »

    Le porte-parole de l’UMP, Yves Jégo, a menacé Jean-Pierre Grand d’exclusion : « A force de jouer personnel Jean-Pierre Grand risque d’être exclu de l’équipe. Il serait temps que le député de l’Hérault se ressaisisse, qu’il se souvienne qu’il a été élu avec le soutien de l’UMP et sur la base du programme de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. »

    Yves Jégo ne se souvient plus qu’il a voté (je suppose) comme tous les députés UMP l’article 4 de la loi du 23 février 2005 : « Les programmes de recherche universitaire accordent à l'histoire de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, la place qu'elle mérite. Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l'histoire et aux sacrifices des combattants de l'armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit. »

    Addendum. Dans l'après-midi, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian a annoncé la "suspension immédiate" de Jean-Pierre Grand, en attendant que soit saisi le bureau politique. Et l'UMP "condamne avec indignation ses propos tenus à l'encontre du président de la République alors qu'il était encore à l'étranger".

  • Il faudrait savoir...

    Par une série de décrets de la présidence de la République parus au Journal officiel, plusieurs dizaines d’anciens combattants sont décorés de la légion d’honneur, dans une promotion exceptionnelle à l’occasion du « 45e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc ». L’un d’eux, Jean-Claude Gouëllain, président de la Fédératioibn nationale des plus grands invalides de guerre, est promu au grade de commandeur.

    Plusieurs dizaines d’autres se voient décerner la médaille militaire.

    D’autre part, Abderrahmane Benchikh, président délégué de l’Union nationale des anciens combattants d’Indochine, des TOE et d’Afrique du Nord, est élevé à la dignité de commandeur de l’Ordre national du mérite.

    De quel « côté » de « l’injustice » était Abderrahmane Benchikh ?

  • EDF : Sarkozy gribouille

    Comme je l’ai signalé hier, la vente d’actions d’EDF n’a pas pu dépasser 2,5% du capital, ce qui dégage 3,7 millions d’euros (et non 5) pour les campus.

    Mais après l’annonce de cette opération, jeudi soir, par Nicolas Sarkozy, le cours de l’action d’EDF a plongé de 3%, passant de 85,70 à 83,10 euros. Autrement dit, la capitalisation boursière d’EDF a perdu 4,74 millions d’euros en une séance.

    (Les spécialistes expliquent que les actions baissent toujours en pareil cas. C’est pourquoi ces opérations sont toujours préparées en secret. Sauf quand on s’appelle Sarkozy...)

  • L’Euro fait fuir Airbus

    Communiqué de Louis Aliot, secrétaire général du FN et président du groupe FN à la région Midi-Pyrénées

    Après l’ouverture en 2008 d’une chaîne de montage des A320 à Tianjin en Chine communiste, EADS a confirmé sa décision de délocaliser une partie de sa production aux Etats-Unis.

    Le fleuron de l’industrie aéronautique européenne, présenté comme une victoire de l’Union Européenne, envisage d’assembler les A330 dans la zone « dollar » et ceci en raison de la faiblesse du dollar qui fait perdre à Airbus des milliards d’Euros.

    Le maintien d’un Euro fort n’est que l’une des conséquences désastreuses de la funeste politique européiste menée par la droite et par la gauche française depuis plus de trente ans. L’Euro qui était présenté comme un facteur de croissance, d’emploi et de solidarité est devenu un handicap majeur pour l’économie française.

    Le Front National, tout en réaffirmant sa solidarité avec les salariés d’Airbus dénonce cette politique antinationale et demande au Président de la République de tenir sa promesse de mettre fin à l’indépendance de la Banque Centrale Européenne qui par sa politique de l’Euro fort laisse aux entreprises le choix entre la ruine ou les délocalisations.

  • Lancement des listes d’union et de rassemblement municipal soutenues par le Front national et le Parti populiste

    Communiqué du Front national et du Parti populiste

    Neuf ans, mois pour mois, jour pour jour, après la scission de décembre 1998 les militants raisonnables de la famille nationale ont décidé d’agir ensemble.

    A la suite de la démarche de réconciliation entreprise en 2005 par Jean-Marie Le Pen et le Parti Populiste, notre famille de pensée est aujourd’hui en mesure d’annoncer à la presse sa recomposition dans le cadre d’une alliance électorale, au cas par cas, pour les élections locales de mars 2008.

    Cette alliance permettra aux nationaux, dépourvus d’arrières pensées, de reconquérir le terrain électoral perdu, et d’en finir avec les divisions et les affrontements stériles que nous avons connus pendant de trop longues années.

    Elle permettra ainsi aux Français de reprendre espoir au plan électoral, en votant enfin pour des Listes d’Union et de Rassemblement Municipal, opposées à la fausse droite comme à la gauche archaïque, toutes deux responsables de la situation déplorable de notre pays au plan politique et économique et social.

    C’est la raison fondamentale pour laquelle nous appelons les cadres et militants du camp national qui seraient encore égarés au MPF, au MNR ou ailleurs à nous rejoindre, comme tous ceux qui se sont placés en congé de militantisme et qui attendent l’arme au pied que renaisse l’espoir. Celui-ci ne viendra pas d’une initiative de division supplémentaire qui déboucherait à nouveau sur un échec. 

    Le Parti Populiste a prouvé que l’on pouvait être différent du FN sans lui être hostile. Ses propositions de service sont réelles et son engagement total. Les évènements s’accélèrent pour que les erreurs du passé ne débouchent plus sur d’affligeantes rééditions de celles-ci mais, au contraire, sur des convergences loyales, réelles et constructives. Le Parti Populiste a choisi de soutenir Jean-Marie Le Pen aux présidentielles et refusé d’affronter ses candidats aux législatives pour ne plus alimenter la division.

    C’est pourquoi les cadres formés au Front National, aujourd’hui au Parti Populiste s’insèrent dans un dispositif d’alliance durable basé sur les solidarités locales, le respect et le travail sans provoquer ni rivalités, ni concurrences d’ambitions. Ils partagent des convictions communes : opposition au système en place (UMPS), lutte contre l’eurorégionalisme de Bruxelles, défense de l’identité nationale, lutte contre l’immigration, refus du communautarisme, solidarité avec les plus faibles.

    Les candidats aux municipales et aux cantonales issus du Parti Populiste et investis par le Front National, qu’ils soient tête de listes, simples candidats ou même suppléants contribueront au rassemblement de la famille nationale dans la confiance retrouvée, comme c’est déjà le cas en Ile de France, dans le Var, le Roussillon, en Rhône-Alpes ou dans la région Centre. D’autres alliances locales ou régionales sont en cours de constitution.

    Il s’agit donc d’une alliance, au cas par cas, entre des gens qui se connaissent bien, qui s’apprécient mutuellement et qui ont au fil du temps acquis de l’expérience.  Il est temps pour les nationaux de retravailler dans l’unité et la sérénité. Ce premier pas est déterminant pour la suite.