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  • Super-Sarko super-aligné

    Propos du président de la République française au Congrès des Etats-Unis d’Amérique :

    « Depuis que les Etats-Unis sont apparus sur la scène du monde, la fidélité qui lie le peuple français et le peuple américain ne s'est jamais démentie. »

    « Avec ses amis, on peut avoir des divergences, on peut avoir des désaccords, on peut avoir des disputes. Mais dans la difficulté, dans l'épreuve, on est avec ses amis, on est à leurs côtés, on les soutient, on les aide.

    « La grandeur de l'Amérique c'est d'avoir réussi à transformer son rêve en une espérance pour tous les hommes. »

    « Je vous le dis aujourd'hui solennellement, la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu'il le faudra. »

    « L'Amérique peut compter sur la France dans le combat contre le terrorisme. »

    Dommage, on a raté le coche pour l’Irak, ce que semble regretter Sarkozy. Mais ce n’est peut-être pas trop tard…

    Toutefois il ne veut pas envoyer tout de suite nos soldats en Iran : la perspective d'un Iran doté de l'arme nucléaire est pour la France « inacceptable », mais « il faut convaincre l'Iran de faire le choix de la coopération, du dialogue et de l'ouverture ».

    Et bien sûr il a demandé aux Etats-Unis de « prendre la tête » du combat contre le réchauffement climatique…

    Eh bien cette France-là, ce n’est plus la France.

  • Nouvelles du cinéma…

    Le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie et président du Comité pour les activités pro-vie de la conférence épiscopale américaine, a écrit à ses confrères pour leur demander d’encourager à aller voir le film Bella, récemment sorti sur les écrans américains, car il « transmet un message fortement lié à la vie : aux problèmes de la vie, aux défis de la vie, à la valeur de la vie », et il peut avoir un impact extraordinaire sur la vie des gens, assure-t-il.

    Premier film d’un réalisateur d’origine mexicaine, Bella, produit par la petite maison Metanoia (un intitulé qui donne une idée des intentions de ses créateurs), et donc peu distribué, a néanmoins déjà reçu plusieurs récompenses, dont le prix du public au festival de Toronto. Le producteur exécutif est Steve Mc Eveety, producteur de Braveheart et de La Passion du Christ.

    Le film se déroule en une journée, et raconte la rencontre fortuite, mais qui va changer leur vie, entre une ex-star du foot qui a vécu un drame, et une jeune serveuse qui se découvre enceinte et perd son travail.

    L’acteur masculin est Eduardo Verastegui, ancien membre d’un des groupes pop latino les plus célèbres et acteur à succès de séries, qui a trouvé la foi et est devenu un militant du droit à la vie et de la chasteté. Dans une interview il déclarait récemment que le but de sa vie est clair : « Je n’ai pas été appelé ou je ne suis pas né pour être un acteur, je n’ai pas été créé pour être célèbre, riche, ingénieur, médecin, avoir du succès. J’ai été appelé à être saint. » (On remarquera que l’une des deux affiches du film porte en sous-titre : What do you live for ?)

    On apprend d’autre part que Russell Crowe, qui a reçu un oscar en 2001 pour Gladiator, et qui était plutôt considéré comme un « mauvais garçon », a l’intention de se faire baptiser cette année, au moment du baptême de son deuxième fils, dans la chapelle byzantine qu’il a fait construire et consacrer dans son ranch australien.

    Il a déclaré dans une interview : « Ma mère et mon père avaient décidé, pour mon frère et moi, de nous laisser choisir en ce qui concerne la religion. J'ai commencé récemment à réfléchir à ce sujet et à me dire : Si je crois qu'il est important de baptiser mes enfants, alors pourquoi pas moi ? (…) Je crois qu'il y a des choses plus importantes que ce qu'il y a dans la tête d'un homme. Il y a quelque chose de bien plus grand qui nous guide tous. Je suis prêt à accomplir cet acte de foi. »

  • Les attaques antichrétiennes en Inde

    Le Karnataka est l’Etat de l’Inde qui a connu « le plus grand nombre d’attaques antichrétiennes ces derniers mois », révèle le rapport d’une organisation chrétienne des droits de l’homme, relayé par « Eglises d’Asie », l’agence des missions étrangères de Paris (EDA 472, http://eglasie.mepasie.org).

    EDA fait état de 87 attaques déclarées, commises pour la plupart « dans les lieux de rassemblement des fidèles » au Karnataka, qui est suivi par le Madhya Pradesh (30).

    En tout ce sont 464 attaques antichrétiennes qui ont été enregistrées en Inde ces vingt derniers mois.

    L’augmentation des attaques antichrétiennes au Karnataka est liée à l’arrivée du Bharatiya Janata Party (BJP) ultra-nationaliste dans la coalition gouvernementale.

    Selon l’organisation chrétienne des droits humains, le BJP fait régner l’impunité. « La police refuse, dans la plupart des cas, d’enregistrer les dépôts de plaintes ou de mener une enquête sérieuse ». Et, « lorsqu’une plainte est enregistrée, bien souvent la justice se retourne contre les victimes ».

    (D’après Zenit)

  • Une rencontre « historique »

    Je pense qu’il convient de signaler la rencontre au Vatican, hier, entre le roi Abdallah d’Arabie et le pape Benoît XVI, qualifiée, non sans raisons, d’historique, notamment dans les pays arabes, sans qu'on puisse dire précisément en quoi elle l'est ou peut l'être.

    L’Arabie saoudite et le Vatican n’ont pas de relations diplomatiques. Mais le roi Abdallah a également rencontré le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone et son secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Mamberti. Et le Saint-Siège a publié un communiqué, ce qui est exceptionnel :

    « La rencontre a donné l’opportunité de considérer les questions qui tiennent à cœur aux deux parties. En particulier, a été réitéré l’engagement en faveur du dialogue interculturel et interreligieux, visant à la cohabitation pacifique et fructueuse entre les hommes et les peuples, ainsi que l’importance de la collaboration entre chrétiens, musulmans et juifs, pour la promotion de la paix, de la justice et des valeurs spirituelles et morales, spécialement pour soutenir la famille ».
    « Les autorités du Vatican ont exprimé leurs vœux pour la prospérité de tous les habitants du pays, et mention a été faite de la présence positive et industrieuse de chrétiens. »

    « Enfin, il y a eu un échange de vues sur la situation au Proche Orient, et sur la nécessité de trouver une solution juste aux conflits qui affectent la région, spécialement celui entre Israéliens et Palestiniens. »

    On remarque la mention du soutien à la famille, qui fait allusion aux conférences internationales où le Saint-Siège se retrouve avec les pays musulmans contre les tenants de la culture de mort.

    On remarque aussi la mention de la présence positive et industrieuse de chrétiens en Arabie saoudite, avec cette formulation impersonnelle, « mention a été faite », ou « on a fait mention », qui implique que « les autorités du Vatican » en ont parlé, et que le roi d’Arabie a au moins écouté sans contester.

    Cela est peut-être le plus « historique », dans la mesure où le royaume saoudien est tout entier considéré comme une mosquée, où il ne peut donc pas y avoir officiellement de chrétiens (c’est pourquoi ils n’ont strictement aucun droit).

    Cela dit, on peut être perplexe devant le cadeau offert par le roi au pape : un grand glaive en or orné de pierres précieuses. Quand on connaît l’importance et la symbolique du glaive en islam, je ne peux m’empêcher de trouver que cela ressemble aux petits cercueils envoyés par la mafia...

  • Le PS se renie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Par le vote de son bureau national en faveur du traité de Lisbonne, le Parti socialiste a pris la très grave responsabilité de faire adopter la nouvelle mouture de la Constitution européenne par le Parlement.

    En effet, il avait la possibilité (qu’il s’interdit désormais) d’empêcher le gouvernement d’obtenir la majorité des trois cinquièmes lors du vote de révision constitutionnelle au Congrès. Le rejet de cette révision aurait obligé le président de la République à organiser un référendum. Or, tout au long de sa campagne présidentielle, Ségolène Royal s’était prononcée sans ambiguïté en faveur d’un référendum.

    Le parti socialiste se renie.

    « On ne peut pas lâcher le peuple », proteste Arnaud Montebourg.

    La preuve que si. Quand on est socialiste.

  • Afghanistan et Pakistan

    En juin et en septembre, deux attentats suicide avaient déjà fait chacun une trentaine de morts à Kaboul. Cette fois, à 150 km au nord de la capitale (donc dans une zone qui n’est pas un fief taliban) un attentat a fait au moins 40 morts, dont six députés.

    [Addendum 9 novembre : le bilan est de 75 morts, dont 59 enfants.]

    Dans le même temps, on apprend que deux districts (non pas dans les fiefs talibans mais à l’ouest du pays) sont tombés aux mains des islamistes.

    [Addendum 9 novembre : ces deus districts ont été repris par les forces de l'OTAN.]

    Au Pakistan, près de la frontière afghane, dans la vallée naguère très touristique de Swat, les combattants islamistes ont pris le contrôle de la ville de Swat, après avoir pris successivement trois autres villes du district, et fait sauter une statue monumentale du Bouddha datant du début de l’ère chrétienne. Ce district est désormais entièrement sous leur contrôle à l’exception de la capitale Mingora.

  • Super-Sarko en Amérique

    Nicolas Sarkozy est arrivé hier après-midi à Washington. Il a réussi à prononcer trois discours avant son dîner avec George Bush : devant des chefs d’entreprise, devant la communauté française, et à la Maison Blanche , exaltant chaque fois en termes plus lyriques l’indéfectible et éternelle amitié franco-américaine. « Je viens à Washington avec un message très simple. Je veux reconquérir le cœur de l’Amérique, et reconquérir le cœur de l’Amérique de façon durable. »

    Aujourd’hui, il aura le « très grand honneur » de prononcer un discours devant les deux chambres du Congrès, qui s’étaient réunies pour la première fois en 1824 pour y entendre un discours de Lafayette... Le staff de promotion de Sarkozy oublie seulement de préciser que tous les présidents de la Ve République ont eu le « très grand honneur » de s’exprimer devant le Congrès.

    Aucune grande chaîne de télévision américaine n’a seulement mentionné cette visite dans les journaux télévisés de la soirée.

  • Le PS dit oui et se divise à nouveau

    Le bureau national du PS s’est prononcé en faveur du nouveau traité européen par 36 voix pour, 20 contre, 2 abstentions et 1 non-participation. La question du référendum a été évacuée (alors que Ségolène Royal avait promis un référendum tout au long de sa campagne), et l’attitude à adopter au Congrès lors de la très probable révision constitutionnelle qui précédera l’adoption du traité n’a pas été évoquée non plus.

    François Hollande s’est félicité d’une « volonté commune de sortir du conflit ».

    Mais le secrétaire national au projet européen, Benoît Hamon, a aussitôt démissionné de son poste.

    Dans la garde rapprochée de Ségolène Royal, Arnaud Montebourg et Malek Boutih se sont abstenus, et Julien Dray n’a pas pris part au vote.

    « Ils disaient que j’étais seul, eh bien, je pavoise ! » a lancé Jean-Luc Mélenchon.

    Mais il n’y a pas vraiment de quoi pavoiser. Car d’une part plusieurs partisans du non à la Constitution européenne (Vincent Peillon, etc.) ont voté oui, et d’autre part ce vote rend désormais inéluctable l’adoption du traité.

    C’est Jean-Luc Mélenchon en effet qui avait expliqué que si les socialistes rejetaient la révision constitutionnelle, celle-ci ne serait pas adoptée et qu’un référendum deviendrait ipso facto nécessaire. Car il faut une majorité des trois cinquièmes au Congrès, or l’UMP et ses alliés ne l’ont pas. Mais il s’agit des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Il faut donc que toute la gauche, avec les souverainistes de droite, vote non. Si elle s’abstient, la réforme passera.

    Or le PS ne peut évidemment pas prôner le non à la réforme constitutionnelle s’il dit oui au traité. Il ne peut que dire oui également à la réforme constitutionnelle. Certains responsables prônent l’abstention, et ensuite le vote de la loi de ratification au Parlement, afin de ne pas avoir l’air de toujours dire oui à Sarkozy. Mais cette abstention purement politicienne ne peut pas se justifier sur le fond, et le résultat est de toute façon un oui à Sarkozy.

    « On ne peut pas lâcher le peuple ! » s’est exclamé Montebourg.

    Mais si, on peut. Surtout quand on est socialiste.

  • Angustiae mihi sunt undique

    Angustiae mihi sunt undique, et quid eligam ignoro. Melius est mihi incidere in manus hominum quam derelinquere legem Dei mei. Si enim hoc egero, mors mihi est ; si autem non egero, non effugiam manus vestras. Melius est mihi incidere in manus hominum quam derelinquere legem Dei mei.

    Les épreuves me viennent de tous côtés, et je ne sais que choisir. Mieux vaut pour moi tomber entre les mains des hommes que d’abandonner la loi de mon Dieu. Car si je fais cela, c’est la mort pour moi ; mais je ne fais pas cela, je n’échapperai pas à vos mains. Mieux vaut pour moi tomber entre les mains des hommes que d’abandonner la loi de mon Dieu.

    (répons des matines)

  • La Commission européenne toujours plus turcophile

    La Commission européenne, dont le rapport annuel sur l’évolution des négociations avec la Turquie est le plus bienveillant qu’elle ait produit, appelle l’UE à... respecter ses engagements, faute de quoi la déception des Turcs pourrait les détourner des réformes que réclament les Européens. Sic. C’est en substance ce qu’a déclaré le commissaire à l’élargissement, Olli Rehn, qui s’exprimait exceptionnellement en français (suivez mon regard).

    Et pour montrer à la Turquie que l’UE respecte ses engagements, il a appelé à l’ouverture dans les prochaines semaines de deux nouveaux chapitres des négociations d’adhésion (protection des consommateurs et réseaux trans-européens), en espérant, en français dans le texte, que « tous les Etats membres soutiendraient » leur ouverture.

    Pas de problème : Nicolas Sarkozy, le pompier volant du Tchad et du Guilvinec, est aux Etats-Unis, et son ami Bush va lui donner de bons conseils à ce sujet.