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  • Mgr Vingt-Trois et le téléthon

    Vers la fin de son discours de clôture de l’assemblée des évêques de France, le nouveau président, Mgr Vingt-Trois, a évoqué ainsi le téléthon :

    « Nous pensons d’abord aux jeunes malades et à leurs familles, à leurs espoirs de guérison et à leur courage. Nous admirons la générosité qui anime ceux qui participent au téléthon et nous n’avons pas l’intention de jeter le discrédit sur cette générosité qui porte des fruits. Des chrétiens nombreux se joignent à ce grand mouvement de solidarité comme à d’autres initiatives qui ne sont pour autant ni confessionnelles ni implantées dans des organisations ecclésiales. Mais la générosité ne légitime pas tout. Nous souhaitons donc que chacun réfléchisse et que soient entendues les graves questions que nous avons soulevées : tri embryonnaire, utilisation des cellules embryonnaires et médiatisation de jeunes malades. Ces questions ne sont pas seulement les nôtres, mais nous devons les formuler. »

  • Les pêcheurs entre Sarkozy et Bruxelles

    Nicolas Sarkozy, juste avant de partir pour Washington, est allé annoncer aux marins pêcheurs les solutions que ses conseillers venaient d’élaborer, sans que le ministère de l’Agriculture et de la Pêche soit au courant. L’attitude de Sarkozy est exactement celle d’un patron disant à son interlocuteur : « Pour la mise en forme de mes décisions, adressez-vous à ma secrétaire. » En l’occurrence, la secrétaire est le ministre Michel Barnier, qui avait programmé le lendemain une rencontre avec les pêcheurs.

    Lors de cette réunion, le ministre Barnier n’a pu que confirmer ce qu’avait dit le président la veille. Non sans un certain embarras. Notamment en ce qui concerne la répercussion du surcoût du gazole sur le poisson à l’étal. « Plusieurs options sont ouvertes », a-t-il dit.

    Mais pour l’essentiel les annonces de Sarkozy ont été avalisées.

    Et aujourd’hui, bien évidemment, la Commission européenne a lancé sa mise en garde : « D’après les quelques éléments dont nous disposons, ce serrait une aide au fonctionnement qui ne serait pas compatible avec les règles communautaires sur les aides d’Etat ».

    La Commission refuse d’autre part qu’on parle de « surcoût » du gazole : « Il s’agit du coût du gazole qui doit être supporté par toutes les entreprises quelles qu’elles soient ».

    Même si elles doivent crever, et, en l’occurrence, surtout si elles doivent crever. Le porte-parole de la Commission a ajouté que le meilleur moyen de réagir « n’est pas de donner des subventions mais de s’attaquer au problème de fond », donc de s’atteler à « la restructuration du secteur de la pêche ». On sait ce que cela veut dire.

    Dans quelques semaines, Nicolas Sarkozy expliquera qu’il a pris les décisions qu’il fallait, mais qu’à cause de Bruxelles il n’a pas pu les concrétiser. Air connu.

  • National Hebdo N° 1216

    « La rupture a un prix : 140%. Très chère Cécilia... » 140% étant le taux d’augmentation de la rémunération du président de la République tel qu’il a été médiatisé. Le Monde l’a calculé à 172% en se servant de chiffres confirmés par l’Elysée. Le socialiste Dosière arrive quant à lui à une augmentation de plus de 200% tout compris. Ce n’est pas une question qui m’excite, et il est normal que le président de la République gagne au moins autant que le Premier ministre, si du moins il est possible que cela se fasse dans la transparence... Mais ce qui est intéressant est de constater que cette réforme-là, qui n’est pas du meilleur effet sur l’opinion publique, n’avait pas été annoncée par le candidat de la rupture. Et comme le signale Topoline dans sa Semaine, elle est consécutive au divorce des Sarkozy et coïncide donc avec la perspective d’une pension alimentaire à verser à Cécilia...

    Intéressante réflexion de Daniel Chardon sur la fausse démocratie qui s’est installée en France et que les Américains veulent imposer partout.

    Alexandre Martin fait un peu de prospective sur le « second round social ».

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque Jean Mabire.

    Béatrice Péreire décrypte le nouveau colonialisme de l’idéologie humanitaire.

  • Des chômeurs qui manquent dans les statistiques

    Martin Hirsch devant la commission des finances et des affaires sociales de l’Assemblée nationale : « Effectivement, si la moitié seulement des allocataires du RMI sont inscrits à l’ANPE, c’est aussi qu’on leur demande de ne pas s’y inscrire pour ne pas alourdir les statistiques. »

    C’est pour dénoncer cette situation, et ses conséquences, que le Haut Commissaire a mis les pieds dans le plat : « De ce fait, il n’est jamais question pour eux d’accompagnement professionnel. Cela est totalement inacceptable. »

  • La séquence supprimée

    Jean Robin, sur son blog Ils ont tué la télé publique, s’est penché sur les différences entre le reportage de France 3 d’hier midi sur Sarkozy en Amérique, et celui de la même chaîne le soir.

    On y retrouve naturellement les mêmes éléments, dans le même ordre, mais celui de la soirée est plus long, car il s’étend davantage sur les propos du président français. Or, dans l’enchaînement des séquences précédentes, il y en a une qui a sauté. Celle où l’on voyait Nicolas Sarkozy reçu par les organisations juives. Cette rencontre avait été annoncée par le CRIF, qui, soulignant que Nicolas Sarkozy avait invité le président du CRIF, Richard Prasquier, à être du voyage, ajoutait : « Le mercredi 7 novembre au matin, le président français rencontrera également les organisations juives américaines, conduites par Richard Sideman et David Harris, respectivement président et directeur exécutif de l’American Jewish Committee, qui lui remettront le prix Light Unto The Nation. »

    On peut constater que dans une dépêche préliminaire, du 2 novembre, l’AFP signalait, dans l’emploi du temps très chargé du président en Amérique, une rencontre avec « les représentants des principales organisations juives », mais qu’aucune des nombreuses dépêches qui rendent compte du voyage n’évoque la rencontre effective.

    Jean Robin s’interroge sur les raisons de cette « omission » dans le journal du soir. Il conclut : « J'opterai personnellement et avec toutes les précautions du monde pour un cas assez classique d'auto-censure, les journalistes se disant probablement qu'il n'était nul besoin d'en remettre encore une couche, quand l'audience du JT est la plus forte, et alors que le Président Sarkozy venait de faire savoir qu'il serait le premier Président de la République à assister personnellement au prochain dîner annuel du CRIF. »

    (Merci à François Desouche, ici et )

  • L’allégeance de Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Sous couvert de protestations d’amitié, M. Sarkozy a multiplié les déclarations d’allégeance à Washington au cours de son voyage aux Etats-Unis d’Amérique.

    Ce n’est pas ce que l’on attend d’un président de la République française.

    Et une telle orientation, qui renverse les axes traditionnels de la politique étrangère de la France, est lourde de dangers, pour la paix du monde comme pour la paix intérieure de notre pays.

  • L’affaire Seselj : un procès contre-productif à la procédure douteuse

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Le procès de Vojislav Seselj, le président du premier parti politique de Serbie, vient enfin de s’ouvrir à La Haye.

    Il aura fallu plus de quatre ans et demi pour commencer à juger un homme qui s’était pourtant livré volontairement au Tribunal Pénal International.

    Sa détention préventive était donc absurde sur le principe mais aussi abusivement longue.

    En outre, le traitement de Vojislav Seselj est particulièrement scandaleux puisqu’on lui impose des avocats, alors que, professeur de droit, il veut se défendre seul, et qu’on lui refuse de disposer de documents d’instruction traduits dans sa langue.

    Quant à la publicité des débats, il va de soi que, comme pour le procès Milosevic, seuls les arguments de l’accusation seront médiatiquement relayés.

    En dépit de l’autosatisfaction officielle, le bilan du Tribunal Pénal International et de Mme Carla Del Ponte contribue surtout à maintenir ouvertes les plaies d’un conflit sanglant dans une région qui n’est pas à l’abri d’un nouvel embrasement, en particulier au Kosovo, et à empêcher la nécessaire réconciliation entre Serbes et Croates.

  • Banlieue : la Cour des Comptes confirme les critiques du Front National

    Communiqué de Marine Le Pen

    Depuis dix ans, le Front National dénonce la gabegie de la bien mal nommée « politique de la ville », en réalité l’arrosage d’associations militantes de gauche et communautaristes sous la menace, en cas de tarissement de la manne, d’une « explosion des banlieues ».

    Les sommes en jeu sont conséquentes : 4 milliards pour l’Etat en 2006 (hors rénovation urbaine), auxquels il faut ajouter les dépenses des régions, des départements, ainsi que des municipalités.

    Dans un rapport concernant « les crédits d'intervention de la politique de la ville », la Cour des Comptes confirme les graves critiques que nous formulons, notamment l’opacité de ces mesures, l’enchevêtrement des dispositifs, les dysfonctionnements de l’Etat.

    Le rapport ne va cependant pas jusqu’à remettre en cause la légitimité de la politique de la ville, qui n’est finalement qu’une partie de la facture induite par la vague migratoire et la création de zones de non-droit. Encore un effort de lucidité Messieurs les magistrats de la Cour des Comptes !

  • Aspice, Domine

    Aspice, Domine, quia facta est desolata civitas plena divitiis, sedet in tristitia domina gentium. Non est qui consoletur eam, nisi tu, Deus noster. Plorans ploravit in nocte, et lacrimae ejus in maxiliis ejus. Non est qui consoletur eam, nisi tu, Deus noster.

    Regarde, Seigneur, la cité pleine de richesses est devenue une désolation, la maîtresse des nations se tient dans la tristesse. Il n’est personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu. Pleurant, elle pleurait dans la nuit, et ses larmes coulent sur ses joues. Il n’est personne qui puisse la consoler, si ce n’est toi, notre Dieu.

    (répons des matines)

    Mémoire des "quatre saints couronnés".

  • Sarkozy invité d’honneur du CRIF

    Nicolas Sarkozy sera l'invité d'honneur du prochain dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le 13 février 2008, invitation habituellement réservée au Premier ministre.

    François Fillon sera lui aussi invité, tout comme de nombreux membres du gouvernement mais c'est au chef de l'Etat qu'il reviendra de prononcer un discours, a indiqué à l'AFP Haïm Musicant, directeur-général du Crif.

    Selon M. Musicant, c'est Richard Prasquier, président du Crif, qui a tenu à inviter le président de la République.

    M. Prasquier fait partie de la délégation qui accompagne actuellement M. Sarkozy aux Etats-Unis.

    Après son discours à l'emplacement de l'ancien Vélodrome d'hiver, reconnaissant la responsabilité de l'Etat français dans la déportation des Juifs de France pendant l'occupation nazie, Jacques Chirac avait également été invité à ce dîner mais avait décliné l'invitation, selon le Crif.