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  • Un consistoire extraordinaire sur l’œcuménisme

    Le pape réunira les cardinaux le 23 novembre pour faire le point sur les relations de l'Eglise catholique avec les autres Eglises chrétiennes, à la veille du "consistoire ordinaire" convoqué pour créer 23 nouveaux cardinaux, selon i-media : plusieurs cardinaux ont fait savoir qu'ils ont reçu une lettre de convocation pour deux séances de travail le 23 novembre. Le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, devrait présenter un rapport sur les relations œcuméniques.

  • Le triste moral des ménages : mauvais signe pour Sarkozy

    Après avoir fortement chuté cet été, le « moral des ménages » a encore fléchi en octobre. L'indicateur de l’INSEE s'établit à –22 (moins 22), contre -21 en septembre.

    Parmi les soldes d'opinion, seul celui concernant les perspectives d'évolution du niveau de vie a légèrement « progressé », de –26 à –24…

    « Presque tous les sous-indices de l'enquête d'octobre enregistrent une baisse ou confirment la dégringolade du mois précédent », confirme Marc Touati du cabinet ACDEFI. Il souligne qu'il s'agit là « de la quatrième plus forte chute de moral enregistrée en si peu de temps après celles de la fin 1995, de l'année 2001 et de la fin 2002-début 2003 ».

    Les ménages ont été un peu plus pessimistes que le mois précédent sur leur situation financière personnelle future, et ils ont été de nouveau moins nombreux à juger opportun de faire des achats importants.

    « Ce n'est pas une bonne nouvelle », commente Alexander Law, du cabinet Xerfi, qui rappelle que ces dernières années, la consommation des ménages a été le moteur de la croissance française. « Tout converge vers une baisse de régime des dépenses en fin d'année 2007 et début 2008 ». Une analyse partagée par Mathieu Kaiser (BNP Paribas) pour qui la contribution de la consommation à la croissance devrait être moins forte à partir du 4e trimestre.

    De même, pour Nicolas Bouzou (Artérès) « la consommation des ménages n'est pas à l'abri d'un coup de mou au quatrième trimestre. Si tel était le cas, la croissance du PIB sur l'ensemble de l'exercice 2007 n'excéderait pas 1,7% ».

    « Dans un contexte de ralentissement généralisé et de hausse continue des prix du pétrole et de l'alimentation, les effets du paquet fiscal sur les dépenses des ménages devraient être, de fait, assez limités », considère Mathieu Kaiser. « Une fois passé l'effet d'annonce, les divers cadeaux fiscaux n'ont modifié en rien la perception qu'ont les Français de la situation économique actuelle et future », estime pour sa part Alexander Law.

    « L'effet Sarkozy du printemps dernier paraît vraiment très loin », résume Marc Touati.

  • L’homo sapiens « moderne » depuis 80.000 ans

    Un équipe de chercheurs maroco-britannique, étudiant une parure de coquillages percés et teints, datée d’il y a 82.500 ans, conclut que l’homo sapiens avait dès lors un « comportement moderne », parce que la parure implique que l’homo en question disposait d’un langage « très avancé », avait le sens de l’identité, avait une pensée symbolique, etc. Toutes choses que jusqu’ici on faisait remonter à 40.000 ans. Le CNRS, qui a participé aux recherches, confirme les conclusions.

    Un jour on découvrira que l’homme est un homme depuis qu’il y a des hommes...

  • Le veto de Lech Kaczynski

    Le président polonais Lech Kaczynski s’exprime pour la première fois depuis la victoire électorale des libéraux, dans une interview au quotidien Rzeczpospolita. Il évoque son droit de veto. Il annonce qu’il le fera jouer contre l’introduction d'un impôt à taux unique et contre des amendements à la loi de lutte contre la corruption. Il ajoute : « Je suis particulièrement préoccupé par les projets de la Plateforme civique de céder sur la Charte des droits fondamentaux. Elle est porteuse de menaces pour l’identité nationale et sur les biens abandonnés par les Allemands en Pologne. » Et il conclut : « J’espère que j’aurai recours au veto rarement, uniquement là où je le trouverai nécessaire pour défendre les intérêts de l’Etat. »

  • L’année Saint Paul

    L’Année paulinienne (annoncée par le pape le 29 juin dernier) s’ouvrira à Rome le 28 juin 2008 et se conclura le 29 juin 2009. C’est un jubilé qui vise à rappeler et célébrer le bimillénaire de saint Paul, dont on ne connaît exactement la date de naissance, entre les années 6 et 10.

    Le pape devrait en présider l’ouverture et la clôture. Dans la basilique Saint-Paul hors les murs sera ouverte la porte de Saint-Paul. Il est prévu d’installer dans le narthex un brasier de petites flammes, entretenu par des moines qui devront l’allumer le matin et l’éteindre aux vêpres. Les pèlerins, pour alimenter cette flamme, auront la possibilité d’acheter des ampoules de cire liquide. Seront également mises à la disposition des fidèles de petites lampes qu’ils pourront apporter chez eux et, en l’allumant, établir un lien symbolique avec la flamme de la basilique.

    Tous les mardis et jeudis après-midi aura lieu une liturgie spéciale. Chaque pèlerin pourra passer par la Porte Saint-Paul, acheter l’huile pour le brasier, visiter l’intérieur de la basilique, prier sur la tombe et au pied de la chaîne du saint martyr, se confesser, communier, participer à la messe et à l’office des vêpres pour recevoir l’indulgence plénière.

    Le programme prévoit par ailleurs, le long de la nef gauche, l’aménagement d’un espace d’exposition illustrant notamment les voyages de saint Paul, les fouilles, les lettres de saint Paul, l’histoire de la basilique, etc.

    Sont également prévus des conférences, des rencontres, la mise en place d’un itinéraire paulinien dans Rome, et des... concerts. Le Dimanche de Pâques sera interprétée la symphonie n° 2, « Résurrection », de Gustav Mahler, dirigée par Zubin Mehta, et à l’ouverture de l’Année paulinienne, le Messie de Haendel (dans l’orchestration de Mozart) dirigé par Lorin Maazel.

    Deux sites internet vont être créés, dont un sur le site du Vatican (semblable à celui actuellement existant sur Sainte-Marie-Majeure).

    (cf. Zenit)

  • Le pape mélomane

    On sait que Benoît XVI est un grand amateur de musique classique et qu’il joue du piano. Plusieurs concerts ont déjà été donnés en son honneur. Samedi dernier, c’était l’Orchestre de la radio bavaroise, qui a interprété la 9e symphonie de Beethoven.

    A l’issue du concert, il a rappelé que ce même orchestre avait interprété la même œuvre lors de la chute du mur de Berlin, en modifiant les paroles de l’hymne à la joie, devenue Hymne à « la liberté, belle étincelle de Dieu ». Il a commenté : « Ils exprimèrent ainsi plus qu’un simple sentiment de ce moment historique : la vraie joie s’enracine dans cette liberté que Dieu seul peut donner - bien souvent à travers des périodes de vide et d’isolement intérieurs – (…). C’est là que brûle l’étincelle de l’Amour divin qui peut nous libérer de ce que nous sommes vraiment. »

    Il a ajouté, à propos de ce dernier mouvement : « Le sentiment bouleversant de joie, transformé ici en musique, n’est pas quelque chose de léger et de superficiel : c’est un sentiment obtenu avec beaucoup d’efforts, en dépassant le vide intérieur de celui qui, en raison de sa surdité, avait été relégué dans l’isolement (…). La solitude silencieuse avait toutefois enseigné à Beethoven une nouvelle manière d’écoute qui allait bien au-delà de la simple capacité d’expérimenter dans l’imagination le son des notes qui se lisent ou qui s’écrivent. ».

    Et d’expliquer : « Il me revient à l’esprit, dans ce contexte, une expression mystérieuse du prophète Isaïe qui, parlant d’une victoire de la vérité et du droit, disait : « En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre [c’est-à-dire paroles uniquement écrites] et, délivrés de l’ombre et des ténèbres, les yeux des aveugles verront. » On parvient ainsi à une capacité de percevoir ce que reçoit en Dieu celui qui obtient de Dieu la grâce d’une libération extérieure et intérieure. »

    (information de Zenit)

  • L’Eglise catholique en Scandinavie

    Le pape Benoît XVI a nommé un Suisse, Mgr Pierre Bürcher, évêque de Reykjavik (Islande). Il était évêque auxiliaire de Lausanne, Genève et Fribourg, résidant à Lausanne, depuis 1994. Mgr Bürcher succède à Mgr Johannes Gijsen, d’origine néerlandaise, qui est arrivé à l’âge de la retraite. Il sera le deuxième évêque suisse de Scandinavie, avec l’évêque de Stockholm.

    Le nouvel évêque d’Islande entre dans la conférence des évêques de Scandinavie qui compte sept membres et regroupe le Danemark, la Finlande , l’Islande, la Norvège et la Suède. A l’exception de la Norvège , ces pays constituent chacun un seul diocèse catholique et les fidèles sont essentiellement des immigrés.

    Le diocèse de Reykjavik a près de 300.000 habitants dont moins de 10.000 catholiques. L’Islande est le pays du nord de l’Europe qui comprend proportionnellement le plus grand nombre de catholiques...

    (informations de Zenit)

  • Un cardinal climat-sceptique

    Le cardinal George Pell, archevêque de Sidney, s’insurge contre les délires du climatiquement correct, dans un texte dont voici de brefs extraits :

    « Je suis croyant en la conception catholique de la foi et de la morale. Je suis certainement sceptique sur les extravagantes allégations d'imminentes catastrophes climatiques causées par l'homme.

    Le débat scientifique n'est pas décidé par un consensus fluctuant, même s'il est endossé par l'opinion publique. Le changement climatique est probablement en cours depuis que la terre a un climat. (...)

    Dans les années 70, certains scientifiques ont prédit un nouvel âge de glace à cause du rafraichissement climatique. Aujourd'hui, d'autres scientifiques prédisent l'apocalypse à cause du réchauffement climatique. Il n'est pas irrespectueux envers la science et les scientifique de prendre cette dernière cause avec des pincettes. La méthode scientifique le requiert.

    Les incertitudes sur les changements climatiques abondent. (...)

    Il y a beaucoup de mesures qui sont bonnes pour l'environnement et que nous devons poursuivre. Mais nous avons besoin d'être capables de parler librement de cela et des incertitudes entourant le changement climatique. Invoquer l'autorité de quelques experts scientifiques pour clore le débat n'est bon ni pour la science, ni pour l'environnement, ni pour les peuples, ici ou dans les pays en développements, ni pour ceux de demain.

    Ma tâche en tant que leader chrétien est d'être en prise avec la réalité, de contribuer aux débats sur ces problèmes importants, d'ouvrir les esprits des gens et de dire quand l'empereur est nu ou presque. Les environnementalistes radicaux sont plus préoccupés de moraliser leurs propres priorités et de les imposer aux autres par la peur. Ils n'ont pas besoin des chefs de l'Eglise pour les aider en cela, même si c'est un moyen efficace de faire taire les témoins chrétiens.

    Les leaders de l'Eglise doivent en particulier être allergiques au non sens. »

    Le texte intégral est à lire chez Hermas.

    (via Le Salon Beige)

  • Turquie-Irak : l’escalade

    Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan accuse le « président de la région autonome du Kurdistan irakien », autrement dit le chef kurde Massoud Barzani et ses hommes, d’offrir un sanctuaire au PKK. « Ce qu’ils font là-bas s’appelle tout simplement un recel pour l’organisation terroriste », a-t-il dit. Alors qua Massoud Barzani avait demandé à traiter de la question avec Ankara, Erdogan réplique : « L’interlocuteur de la Turquie ne peut être Barzani, notre interlocuteur est le gouvernement de Bagdad. » Ce qui est logique, sauf que le gouvernement de Bagdad n’a aucun pouvoir au Kurdistan. Et il a ajouté : « Si des organisations terroristes s’infiltrent en Turquie, nous userons des droits découlant du droit international, et nous allons le faire. » L’armée turque est déjà massée à la frontière et bombarde au hasard le territoire irakien (cf. ma note sur un village chaldéen).

  • Les « chiffres » du « chômage »

    Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE a baissé de 1,4% en septembre pour atteindre 1,94 millions. Christine Lagarde se félicite de la « poursuite de la baisse du chômage » qui « s’est confirmée au troisième trimestre ».

    Le taux de chômage au sens du BIT (le seul qui ait un sens au niveau international) sera communiqué le 12 novembre. On se souvient que selon le rapport IGF-IGAS la baisse du chômage est surestimée d’environ 20%.

    L’OFCE pointe « les dangers » de « ne commenter tous les mois que l’évolution des demandes d’emploi en fin de mois, au risque de l’identifier à celle du chômage, sans attendre le chiffre (désormais) trimestriel du BIT ». En l’absence de ce chiffre, « le citoyen se focalise sur les statistiques de l’ANPE qui donnent une mauvaise image du chômage », car elles sont « toujours susceptibles de connaître une évolution biaisée par des changements dans la gestion des demandeurs d’emploi ». Comme c’est joliment dit...