Et maintenant je me prends une petite semaine de vacances…
En vous souhaitant une bonne année, une bonne santé, et comme on ajoute en Bretagne, le paradis à la fin de vos jours (hag ar baradoz e fin ho puhez).
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Et maintenant je me prends une petite semaine de vacances…
En vous souhaitant une bonne année, une bonne santé, et comme on ajoute en Bretagne, le paradis à la fin de vos jours (hag ar baradoz e fin ho puhez).
Le message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier, porte la date du 8 décembre (fête de l’Immaculée Conception) et a été rendu public le 11 décembre. Il a été commenté par les médias comme un message « écologique ». En bref, le pape rejoint le GIEC et les prophètes de l’Apocalypse du réchauffement climatique. La Croix évoquait ainsi le document :
« S’il porte comme titre La Famille humaine, sa première partie rappelle combien l’institution familiale – fondée sur le mariage – doit être préservée comme facteur de paix. Mais toute la seconde partie du message est un vibrant appel à une meilleure protection de la planète et en faveur d’une politique mondiale de l’environnement équitable. Il faut, explique Benoît XVI, penser la terre comme notre maison commune. » Et ce journal ajoutait que s’il avait déjà insisté à plusieurs reprises sur ce sujet, « c’est la première fois que Benoît XVI développe le thème de façon aussi complète ».
En réalité, ce sont 2 paragraphes sur 15 (les numéros 7 et 8) qui traitent de cette question... Il ne s’agit donc ni de « toute la seconde partie du message », ni d’un développement complet de ce thème. La Croix et les autres commentateurs de la pensée unique occultent ainsi ce qui est central dans la seconde partie : la loi morale naturelle.
L’an dernier déjà, Benoît XVI avait évoqué le thème écologique, mais en liant explicitement la paix avec la nature et la paix entre les hommes et la paix avec Dieu. Il disait que nous devons avoir « toujours plus présents à l’esprit les liens qui existent entre l’écologie naturelle, à savoir le respect de la nature, et l’écologie humaine » et il ajoutait : « L’expérience montre que toute attitude irrespectueuse envers l’environnement porte préjudice à la convivialité humaine, et inversement. Un lien indissoluble apparaît toujours plus clairement entre la paix avec la création et la paix entre les hommes. L’une et l’autre présupposent la paix avec Dieu. »
Loin de sacrifier tout à coup à la dictature écolo-mondialiste, le pape rappelle ce que l’Eglise a toujours enseigné : il faut respecter la nature parce que c’est la création de Dieu.
Non seulement le pape ne s’inscrit pas dans le contexte du terrorisme climatique actuel, mais quand il fait allusion aux débats actuels, c’est pour souligner, d’une part que « respecter l’environnement ne veut pas dire que l’on considère la nature matérielle ou animale comme plus importante que l’homme » (il vise ici ceux, de plus en plus nombreux, qui voient l’homme comme un ennemi de la déesse Terre), et que d’autre part « il convient que les évaluations se fassent avec prudence, dans un dialogue entre experts et sages, sans précipitations idéologiques vers des conclusions hâtives ».
C’est clair.
En fait, ce très beau message, qu’il faut voir dans son ensemble, apparaît comme un développement de la phrase de Centesimus annus que citait le pape l’an dernier : « Non seulement la terre a été donnée par Dieu à l’homme qui doit en faire usage dans le respect de l’intention primitive, bonne, dans laquelle elle a été donnée, mais l’homme, lui aussi, est donné par Dieu à lui-même et il doit donc respecter la structure naturelle et morale dont il a été doté ». Ce qui annonce le développement sur la loi morale naturelle dans les paragraphes 11 à 13.
Les premiers paragraphes sont une défense de la famille, « la famille naturelle en tant que profonde communion de vie et d’amour, fondée sur le mariage entre un homme et une femme ». Le pape en profite pour rappeler la doctrine catholique sur les droits de l’homme, en citant le préambule de la Charte des droits de la famille : « Les droits de la personne, bien qu’exprimés en tant que droits de l’individu, ont une dimension foncièrement sociale qui trouve dans la famille son expression innée et vitale. »
Reprenant les expressions qui définissent la famille, il souligne que lorsqu’on l’appelle la cellule première et vitale de la société on dit « quelque chose d’essentiel » : c’est dans la famille qu’on « fait l’expérience de certaines composantes fondamentales de la paix » : la justice, l’amour, l’autorité, le service, le pardon... Ainsi la famille est-elle « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ».
De ce fait, porter atteinte à la famille, qui est « la principale “agence“ de paix », c’est porter atteinte à la paix dans le monde, qui est une grande famille. Mais là, le pape souligne aussitôt que pour que soient posées les conditions d’une humanité pacifiée, pour que l’humanité soit une famille, il est nécessaire que chacun se reconnaisse responsable devant Dieu. « Sans ce Fondement transcendant, la société est seulement un conglomérat de voisins, non une communauté de frères et de sœurs, appelés à former une grande famille ».
C’est alors que le pape est conduit à évoquer la « maison » de la famille humaine, qui est la terre. Une maison commune dont il faut évidemment prendre soin, de façon commune et concertée.
Après un paragraphe sur la justice dans les relations économiques, qui doit se référer à la justice et à la sincérité dans les relations familiales, le pape évoque longuement la loi morale naturelle, en poursuivant l’analogie familiale : « Une famille vit en paix si tous ceux qui la composent se plient à cette norme commune. »
« La norme juridique (…) a comme critère la norme morale fondée sur la nature de choses. » Il insiste de nouveau très fortement sur cette question, en l’appliquant notamment aux relations internationales. Pour que les normes juridiques soient vraiment efficaces, « il faut remonter à la norme morale naturelle, fondement de la norme juridique, sinon cette dernière reste soumise à des consensus fragiles et éphémères. » Et encore : « Il est indispensable de revenir à cette loi fondamentale et de consacrer à cette recherche le meilleur de nos énergies intellectuelles. »
Avant de rappeler la nécessité du désarmement, particulièrement nucléaire, le pape souligne que le souci de rendre les normes internationales plus conformes à la loi morale naturelle doit permettre « d’éviter qu’elles ne se réduisent à des procédures faciles à contourner pour des motifs égoïstes ou idéologiques ».
Ces deux derniers mots sont en quelque sorte la trame de son discours. L’homme doit lutter contre l’égoïsme et rejeter l’idéologie, dans tous les domaines. Cela concerne aussi bien la famille que la société, aussi bien les relations internationales que le souci de la planète. Il n’y a pas de discours spécifiquement écologique dans ce message. Il y a la doctrine sociale de l’Eglise, dans toute son ampleur.
« Et voici qu'il y avait à Jérusalem un homme du nom de Siméon. Et c'était un homme juste et craignant Dieu, qui attendait la consolation d'Israël. »
Non seulement les anges et les prophètes, les bergers et les parents, mais encore les vieillards et les justes apportent leur témoignage à la naissance du Seigneur. Tout âge, l'un et l'autre sexe, les événements miraculeux en font foi : une Vierge engendre, une stérile enfante, un muet parle, Elisabeth prophétise, le mage adore, l'enfant renfermé dans le sein tressaille, une veuve rend grâces, un juste est dans l'attente. C'était bien un juste, car il attendait non son profit mais celui du peuple, désirant pour son compte être délivré des liens de ce corps fragile, mais attendant de voir le Promis : car il savait le bonheur des yeux qui le verraient.
« Maintenant, dit-il, laissez partir votre serviteur. » Vous voyez ce juste, enfermé, pour ainsi dire, dans la prison de ce corps pesant, souhaiter sa délivrance pour commencer d'être avec le Christ : car « être délivré et avec le Christ est bien préférable » (Phil., I, 23). Mais celui qui veut être libéré doit venir au Temple, venir à Jérusalem, attendre l'Oint du Seigneur, recevoir dans ses mains la Parole de Dieu et comme l'étreindre dans les bras de sa foi. Alors il sera libéré et ne verra point la mort, ayant vu la vie.
Vous voyez quelle abondance de grâce a répandue sur tous la naissance du Seigneur, et comment la prophétie est refusée aux incroyants, mais non pas aux justes. Voici qu'à son tour Siméon prophétise que Notre Seigneur Jésus-Christ est venu pour la ruine et la résurrection d'un grand nombre, pour faire entre justes et injustes le discernement des mérites et, selon la valeur de nos actes, nous décerner, en juge véridique et équitable, soit les supplices, soit les récompenses.
« Et ton âme, dit-il, sera traversée d'un glaive. » Ni l'Écriture ni l'histoire ne nous apprend que Marie ait quitté cette vie en subissant le martyre dans son corps ; or, ce n'est pas l'âme, mais le corps, qu'un glaive matériel peut transpercer. Ceci nous montre donc la sagesse de Marie, qui n'ignore pas le mystère céleste ; car « la parole de Dieu est vivante, puissante, plus aiguë que le glaive le mieux aiguisé, pénétrante jusqu'à diviser l'âme et l'esprit, les jointures et les moelles ; elle sonde les pensées du coeur et les secrets des âmes » (Héb., IV, 12) : car tout dans les âmes est à nu, à découvert devant le Fils, auquel les replis de la conscience n'échappent point.
Ainsi donc Siméon a prophétisé, une femme mariée avait prophétisé, une vierge avait prophétisé ; il fallait encore une veuve pour qu'il n'y manquât aucun genre de vie, aucun sexe. C'est pourquoi Anne nous est présentée : les mérites de son veuvage et sa conduite obligent à la juger tout à fait digne d'annoncer la venue du Rédempteur de tous. Ayant détaillé ses mérites en un autre endroit, dans notre Exhortation aux veuves, nous ne croyons pas devoir les reprendre ici, pressés que nous sommes d'aborder un autre sujet. Pourtant ce n'est pas sans intention qu'ont été mentionnés les quatre-vingt-quatre ans atteints dans son veuvage ; car ces sept douzaines et ces deux quarantaines semblent indiquer un nombre sacré.
(Saint Ambroise, traité sur saint Luc)
Dans Le Figaro Magazine, ce propos de Sébastien Huyghe, tête de liste UMP à Lille :
« Il faut être l’antithèse de Martine Aubry, revendiquer un changement de génération et insister sur la nécessité d’un changement d’attitude et de méthodes. »
Mais de politique il n'est pas question...
Dans Le Figaro Magazine :
En dépit de son goût pour le verbe, Philippe de Villiers s’est quasiment abstenu de toute déclaration publique hostile au « traité simplifié » depuis six mois. Très affecté par son échec à la présidentielle le 22 avril (2,2% des voix), le créateur du Puy du Fou – qui fêtera ses 30 ans cette année – n’est plus sûr de vouloir jouer un rôle au plan national. Soucieux de ne rien dire qui puisse compromettre sa réélection comme président du conseil général de Vendée, Villiers a aussi décidé de garder le silence pour ne pas entraîner des représailles de l’UMP d’ici aux cantonales de mars prochain.
Ce matin je vais à la pharmacie. En repartant, j’aperçois un Maghrébin qui fait la queue. Comme il n’y en a guère dans ma commune, la femme voilée que je vois dehors est forcément sa femme. Elle est immobile, le regard vague, à côté d’un landau. Dans le froid humide.
Tout le monde dans la pharmacie aurait trouvé normal de se pousser un peu pour faire une place à cette femme et à son bébé. Mais il n’y avait même pas besoin de se pousser. C’est une grande pharmacie, et il y avait largement de la place, malgré la queue, pour plusieurs mères et plusieurs landaus.
Peut-être que l’homme venait prendre des médicaments pour sa femme. Et que le pharmacien aurait aimé demander ou donner des précisions à cette femme. Mais non. Elle attend dehors.
Je ne sais pas combien de temps elle a dû attendre, immobile, dans le froid humide, avec son bébé dans le landau. Car cela peut être long, à la pharmacie.
Manifestement, cette femme a l’habitude d’attendre son mari dehors, avec le bébé, quel que soit le temps.
J’étais tellement choqué qu’en arrivant au supermarché je ne savais plus ce que j’étais venu acheter.
Mesdames Messieurs les apôtres de la tolérance, de l’ouverture aux autres, de l’acceptation des différences, voilà ce que vous prônez : il faudrait trouver cela normal. Et même « enrichissant », n’est-ce pas, puisque nous devons nous enrichir de nos différences.
Eh bien je ne trouverai jamais cela normal. Encore moins enrichissant. Je trouve cela barbare.
Et vous n’arriverez pas à me persuader que la civilisation chrétienne n’est pas meilleure que celle qui oblige une femme à rester dans le froid humide avec son bébé.
Un nouveau Martyr vient réclamer sa place auprès du berceau de l'Enfant-Dieu. Il n'appartient point au premier âge de l'Eglise ; son nom n'est point écrit dans les livres du Nouveau Testament, comme ceux d'Etienne, de Jean, et des enfants de Bethléem. Néanmoins, il occupe un des premiers rangs dans cette légion de Martyrs qui n'a cessé de se recruter à chaque siècle, et qui atteste la fécondité de l'Eglise et la force immortelle dont l'a douée son divin auteur. Ce glorieux Martyr n'a pas versé son sang pour la foi ; il n'a point été amené devant les païens, ou les hérétiques, pour confesser les dogmes révélés par Jésus-Christ et proclamés par l'Eglise. Des mains chrétiennes l'ont immolé ; un roi catholique a prononcé son arrêt de mort ; il a été abandonné et maudit par le grand nombre de ses frères, dans son propre pays : comment donc est-il Martyr ? comment a-t-il mérité la palme d'Etienne ? C'est qu'il a été le Martyr de la Liberté de l'Eglise. (...)
Ce mot de Liberté de l’Eglise sonne mal aux oreilles des politiques. Ils y voient tout aussitôt l'annonce d'une conspiration ; le monde, de son côté, y trouve un sujet de scandale, et répète les grands mots d'ambition sacerdotale ; les gens timides commencent à trembler, et vous disent que tant que la foi n'est pas attaquée, rien n'est en péril. Malgré tout cela, l'Eglise place sur ses autels et associe à saint Etienne, à saint Jean, aux saints Innocents, cet Archevêque anglais du XII° siècle, égorgé dans sa Cathédrale pour la défense des droits extérieurs du sacerdoce. Elle chérit la belle maxime de saint Anselme, l'un des prédécesseurs de saint Thomas, que Dieu n'aime rien tant en ce monde que la Liberté de son Eglise ; et au XIX° siècle, comme au XII°, le Siège Apostolique s'écrie, par la bouche de Pie VIII, comme elle l'eût fait par celle de saint Grégoire VII: C'est par l'institution même de Dieu que l'Eglise, Epouse sans tache de l'Agneau immaculé Jésus-Christ, est LIBRE, et qu'elle n'est soumise à aucune puissance terrestre.
Or, cette Liberté sacrée consiste en la complète indépendance de l'Eglise à l'égard de toute puissance séculière, dans le ministère de la Parole, qu'elle doit pouvoir prêcher, comme parle l'Apôtre, à temps et à contre-temps, à toute espèce de personnes, sans distinction de nations, de races, d'âge, ni de sexe ; dans l'administration de ses Sacrements, auxquels elle doit appeler tous les hommes sans exception, pour les sauver tous ; dans la pratique, sans contrôle étranger, des conseils aussi bien que des préceptes évangéliques ; dans les relations, dégagées de toute entrave, entre les divers degrés de sa divine hiérarchie ; dans la publication et l'application des ordonnances de sa discipline; dans le maintien et le développement des institutions qu'elle a créées ; dans la conservation et l'administration de son patrimoine temporel ; enfin dans la défense des privilèges que l'autorité séculière elle-même lui a reconnus, pour assurer l'aisance et la considération de son ministère de paix et de charité sur les peuples.
(Dom Guéranger, Année liturgique, 1846)
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Après la libération des hôtesses de l’air espagnoles et des journalistes français, Nicolas Sarkozy avait prononcé cette phrase historique : « J’irai chercher ceux qui restent, quoi qu’ils aient fait ».
Mais le transfèrement des Français condamnés au Tchad a eu lieu aujourd’hui, tandis que Nicolas Sarkozy est en vacances à Charm el-Cheikh. Il n’aura donc pas pu réitérer sa médiatique opération libyenne.
Les citoyens français, qui prennent déjà leur part dans la rançon exigée de l’Union européenne pour les infirmières bulgares, se demandent surtout si c’est à eux qu’il revient aussi de payer la rançon de 6,3 millions d’euros exigée par le Tchad. Et combien de rançons ils devront payer à l’avenir dans des opérations de ce type.
On attendrait du ministre des Affaires étrangères, spécialiste des questions humanitaires, une sérieuse réflexion sur l’activité humanitaire dans certains pays où elle devient une monnaie d’échange.
Mais M. Kouchner a été aussi muet dans l’affaire tchadienne qu’il le fut dans l’affaire libyenne.
Si Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un jet privé pour se rendre en Egypte, on constate que sur cet important et coûteux sujet n’y a pas de pilote dans l’avion France.
Ecoutez la plainte déchirante du pauvre grand artiste Daniel Buren à propos de ses tristement célèbres colonnes qui défigurent depuis 1986 la cour d’honneur du Palais Royal :
C'est une pièce qui est à 50% détruite... C'est une forme de vandalisme, mais c'est du vandalisme d'Etat. Il n'y a plus d'eau depuis huit ans : c'est un bail pour une pièce qui repose au moins à 50% sur son côté fontaine. Il n'y a plus d'électricité non plus. Je me bats depuis des années et j'ai vu les choses péricliter ministre après ministre... Des milliers de gens viennent du monde entier voir quelque chose qui est à moitié détruit... »
Il n’y a que deux solutions, ajoute-t-il : « la plus satisfaisante, c'est de remettre sur pied la pièce, comme on nettoie une fontaine et on la remet en marche. Ou alors, on a décidé qu'on ne veut pas la remettre en place et je ne peux pas accepter qu'on la laisse en l'état. Dans ce cas, il faut démolir et refaire toute la place. »
Mais oui, démolissons, et restaurons toute la place !
Mais ce n’est évidemment pas la solution qui sera retenue. On va se mettre en quatre pour sauver le chef-d’œuvre de M. Buren. Michel Clément, directeur de l'architecture et du patrimoine au ministère de la Culture , indique que la rénovation des colonnes « est programmée, mais dans le cadre d'un ensemble de restaurations importantes au Palais Royal », qui doivent s'étaler de 2007 à 2011. La restauration des colonnes peut être envisagée « en 2009 » : il en coûtera 3,2 millions d’euros...
Une étude fait apparaître qu’un RMIste sur trois seulement est inscrit sur les listes de l’ANPE (338.800 sur 1.067.700). Et l’étude est digne de foi : elle émane de l’Observatoire de l’ANPE.
Or, par définition, les RMIstes sont au chômage.
Faut-il rappeler que ce sont les statistiques de l’ANPE qui donnent les « chiffres du chômage » ? En novembre, Martin Hirsch avait explicitement avoué que s’il y a si peu de RMIstes inscrits à l’ANPE, c’est qu’« on leur demande de ne pas s’y inscrire pour ne pas alourdir les statistiques ». Mais il était largement en dessous de la réalité : il parlait de la moitié des RMIstes...
En outre, les effectifs de RMIstes inscrits à l’ANPE sont en baisse, notamment en raison... de « la forte hausse des du nombre de bénéficiaires de contrats aidés ».
Mais seules trois sorties de l’ANPE sur dix correspondent à une « reprise d’emploi » (aidé ou non). Car les « motifs de sortie d’ordre administratif » (en clair, les radiations) sont plus courantes (sic) pour les RMIstes...