Le cardinal Justin Rigali, archevêque de Philadelphie et président du Comité pour les activités pro-vie de la conférence épiscopale américaine, a écrit à ses confrères pour leur demander d’encourager à aller voir le film Bella, récemment sorti sur les écrans américains, car il « transmet un message fortement lié à la vie : aux problèmes de la vie, aux défis de la vie, à la valeur de la vie », et il peut avoir un impact extraordinaire sur la vie des gens, assure-t-il.
Premier film d’un réalisateur d’origine mexicaine, Bella, produit par la petite maison Metanoia (un intitulé qui donne une idée des intentions de ses créateurs), et donc peu distribué, a néanmoins déjà reçu plusieurs récompenses, dont le prix du public au festival de Toronto. Le producteur exécutif est Steve Mc Eveety, producteur de Braveheart et de La Passion du Christ.
Le film se déroule en une journée, et raconte la rencontre fortuite, mais qui va changer leur vie, entre une ex-star du foot qui a vécu un drame, et une jeune serveuse qui se découvre enceinte et perd son travail.
L’acteur masculin est Eduardo Verastegui, ancien membre d’un des groupes pop latino les plus célèbres et acteur à succès de séries, qui a trouvé la foi et est devenu un militant du droit à la vie et de la chasteté. Dans une interview il déclarait récemment que le but de sa vie est clair : « Je n’ai pas été appelé ou je ne suis pas né pour être un acteur, je n’ai pas été créé pour être célèbre, riche, ingénieur, médecin, avoir du succès. J’ai été appelé à être saint. » (On remarquera que l’une des deux affiches du film porte en sous-titre : What do you live for ?)
On apprend d’autre part que Russell Crowe, qui a reçu un oscar en 2001 pour Gladiator, et qui était plutôt considéré comme un « mauvais garçon », a l’intention de se faire baptiser cette année, au moment du baptême de son deuxième fils, dans la chapelle byzantine qu’il a fait construire et consacrer dans son ranch australien.
Il a déclaré dans une interview : « Ma mère et mon père avaient décidé, pour mon frère et moi, de nous laisser choisir en ce qui concerne la religion. J'ai commencé récemment à réfléchir à ce sujet et à me dire : Si je crois qu'il est important de baptiser mes enfants, alors pourquoi pas moi ? (…) Je crois qu'il y a des choses plus importantes que ce qu'il y a dans la tête d'un homme. Il y a quelque chose de bien plus grand qui nous guide tous. Je suis prêt à accomplir cet acte de foi. »