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Europe - Page 277

  • Génocide paysan : toujours plus loin

    La Coordination rurale a dénoncé des propos de Mariann Fischer Boel, commissaire européen à l’Agriculture, qui ont été peu commentés. C’était à propos de la réforme de l’OMC concernant le sucre. Selon Mme Fischer Boel, cette réforme n’est pas assez avancée en termes de disparition de nos producteurs. Et cela s’élargissait à tous les autres producteurs :

    « S’obstinant à défendre et mener sa politique de terre brûlée, Mme Fischer Boel appelle ainsi tous les agriculteurs “non compétitifs“ d’Europe à cesser leur activité, des producteurs de canards gras aux viticulteurs en passant par les betteraviers ou les producteurs de lait. A l’heure où les préoccupations des citoyens sont tournées vers le développement rural, l’occupation du territoire et l’environnement, cette attitude irresponsable va à l’encontre de tout bon sens. A quoi sert de consacrer des budgets sans cesse croissants au deuxième pilier, si la grand priorité de la politique agricole est de vider les campagnes du plus grand nombre possible d’agriculteurs “non compétitifs“ ? »

    Et la Coordination rurale de s’interroger sur le coût de gestion et d’administration de cette destruction de l’agriculture. Elle avait déjà interrogé la Commission à ce sujet, et s’était vu répondre que « les coûts de fonctionnement de la DG Agriculture et Développement rural, ainsi que ceux du cabinet de Madame la Commissaire , n’ont pas fait l’objet d’une évaluation ». Sic. Commentaire de la Coordination rurale : « Que la Commission commence par balayer devant sa porte avant de prétendre faire disparaître la catégorie d’Européens les plus indispensables : ceux qui nous nourrissent ! »

  • Benoît XVI en Turquie : les deux mensonges

    La presse a trouvé le moyen de nous fournir deux scoops sensationnels à propos de la visite du pape en Turquie. D’une part, Benoît XVI s’est prononcé pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, d’autre part il a prié dans une mosquée comme un musulman. Ce sont des faits doublement exceptionnels, car dans les deux cas Benoît XVI contredit radicalement ce que professait le cardinal Ratzinger. Et c’est tant mieux, ajoute-t-on, car ainsi il fait amende honorable après sa provocation antimusulmane de Ratisbonne, et il abandonne son opposition au grand mélange des religions.

    Ces deux scoops sont deux mensonges. Aussi énormes que le battage médiatique avec lequel ils sont mis en scène.

    Le pape n’a pas dit (à quelque moment que ce soit de son voyage) qu’il était favorable à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. C’est le Premier ministre turc Erdogan qui a dit que le pape lui a dit… Ce n’est pas du tout la même chose.

    Depuis quand la parole du Premier ministre turc est-elle parole d’évangile ? Surtout quand il est tellement évident que, au moment même où les autorités européennes commencent à tousser face à l’intransigeance turque sur Chypre, le gouvernement turc est prêt à utiliser n’importe quoi pour montrer qu’il a des alliés ?

    Cela dit, il ne serait pas impossible que le pape Benoît XVI n’ait pas, sur cette question, le même avis que le cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. Par exemple, qu’il soit sensible à l’argument des orthodoxes, et du gouvernement grec, qui sont favorables à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, parce qu’ils pensent que ce serait une façon d’obliger les Turcs à respecter les droits des minorités, donc à garantir la présence chrétienne, et une possibilité de renouveau chrétien, en Turquie.

    Mais si le pape prenait cette position, il le dirait, il l’expliquerait. Il ne se contenterait pas de faire dire par un homme politique, musulman de surcroît, ce qu’est sa position. Tant que lui-même n’a rien dit, la plus élémentaire honnêteté consiste à constater qu’il n’a rien dit.

    La plus élémentaire honnêteté consiste aussi à reproduire ce que le pape a vraiment dit en ce qui concerne l’Europe.

    A l’issue de la liturgie célébrée par le patriarche Batholomée Ier, Benoît XVI a appelé les chrétiens à « renouveler la conscience de l’Europe dans ses racines, ses traditions et ses valeurs chrétiennes, et leur redonner une nouvelle vitalité ».

    Dans leur message commun, Benoît XVI et le patriarche Batholomée Ier ont demandé aux catholiques et aux orthodoxes d’« unir leurs efforts pour préserver les racines, les traditions et les valeurs chrétiennes ».

    Voilà ce qu’a dit le pape sur l’Europe. Il n’y est pas question de la Turquie , sauf en creux : faire entrer en Europe des dizaines de millions de musulmans n’est pas forcément la bonne méthode pour revivifier les racines et les valeurs chrétiennes d’un continent déchristianisé…

    Enfin, on se souviendra de ce que le pape a répondu aux journalistes dans l’avion qui l’amenait en Turquie : c’est un pays « charnière entre l’Europe et l’Asie », par le fait que « le dialogue entre la raison européenne et la tradition musulmane est inscrit dans l’existence de la Turquie moderne ». Un pays charnière n’est pas un pays membre.

    Maintenant, la visite de la mosquée.

    Le pape a poliment accompagné l’imam, s’est arrêté avec lui et a acquiescé quand l’imam a suggéré un moment de méditation. Il ne s’est pas tourné vers La Mecque, il est resté à côté de l’imam, qui, lui, était en effet tourné vers La Mecque. Si cet imam, en visite à Rome, était conduit par le pape derrière l’autel de Saint-Pierre, dirait-on qu’il s’est tourné vers Jérusalem ?

    D’autre part, contrairement à ce qu’on prétend, le pape n’a pas adopté une des postures de la prière musulmane, et n’a fait aucun geste propre aux musulmans. Il avait les bras croisés sous la poitrine, et ce que l’on voyait, ce qui apparaissait de façon spectaculaire, c’était sa croix pectorale en or, qui brillait sous les illuminations de la mosquée. C’est la croix du Christ qui est entrée au centre de la mosquée symbole de l’islam turc.

  • Illusionnisme bruxellois

    La Commission européenne a recommandé hier aux 25 de prendre la décision, lors de leur sommet du 11 décembre, de suspendre les négociations sur huit des 35 chapitres des négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Telle serait la réponse de l’Union européenne au refus obstiné d’Ankara d’ouvrir ses ports aux navires chypriotes…

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce ne sont pas les Turcs qui protestent le plus fort (au contraire, ils minimisent la chose), mais les Chypriotes. Car ils voient bien que si les 25 prennent cette décision, ça ne changera strictement rien. Pour qu’il s’agisse d’un moyen de pression, il faudrait au moins que les 25 fixent une date butoir, un ultimatum : si à telle date vos ports ne sont pas ouverts, ce sera la rupture.

    La Commission joue sur le fait que les Européens ne savent pas de quoi il s’agit (car les Européens sont toujours soigneusement tenus à l’écart de toute information de ce qui se trame à Bruxelles).

    La décision de suspendre les négociations sur 8 des 35 chapitres n’aurait absolument aucun effet, pour la bonne raison… qu’il n’y a pas de négociations, ni sur ces chapitres, ni sur les autres. Les fameuses négociations par chapitre se sont ouvertes le 12 juin 2006. Ce jour-là a été ouvert, et immédiatement clos (car il ne posait aucun problème et  avait déjà été finalisé), le « premier chapitre », sur les sciences et technologies, les Chypriotes ayant finalement abandonné, après une longue discussion, leur menace de veto. Mais depuis lors aucun autre chapitre n’a été ouvert, parce que les Chypriotes, voyant qu’ils ont été floués, font jouer systématiquement leur veto.

    Les négociations sont donc de fait suspendues, non sur huit chapitres, mais sur 34. Ainsi, la recommandation de Bruxelles ne change rien à l’état de la situation. Tout au plus s’agit-il d’une gesticulation médiatique, mais on comprend que si elle vexe les Turcs, elle ne les impressionne nullement. Ils se contentent de camper tranquillement sur leurs positions, attendant que l’Union européenne accepte leurs propres conditions, à savoir, dans un premier temps, la liberté du commerce avec la partie occupée de Chypre, autrement dit la reconnaissance implicite par l’Union européenne de la prétendue « République turque de Chypre-Nord »…

    Comme le souligne Bruno Gollnisch dans un communiqué, « cette "suspension partielle" ne correspond à rien. Elle est humiliante sans être utile. Les négociations doivent s'arrêter définitivement, parce que la Turquie n'est pas une nation européenne. »

  • Mgr Defois et Avicenne

    Nos amis du Salon Beige ont noté la présence de l’évêque de Lille lors de l’inauguration de l’Institut Avicenne des sciences humaines, à savoir l’université islamique de Lille, et ce qu’il a dit : « L’islam fait partie de nos racines européennes. J’aimerais que nous les recherchions ensemble, pour faire émerger une base philosophique commune. »

    Soulignons que Mgr Defois a prononcé cette énormité en faisant explicitement référence au fait que la première université islamique française (reconnue et soutenue comme telle par l’Etat) se réclame d’Avicenne.

    Il n’y a évidemment rien à « rechercher » ni à « faire émerger », pour la bonne raison que la « base philosophique commune » que croit pouvoir évoquer Mgr Defois n’est rien d’autre que la philosophie d’Aristote, dont Avicenne fut un commentateur.

    Or Aristote était européen. C’est lui qui fait partie de nos racines européennes.

    En revanche Avicenne est né, a vécu, et est mort, dans le pays appelé aujourd’hui Iran. Par Avicenne, une partie de la philosophie musulmane chiite a peut-être des racines européennes, mais ce n’est certainement pas par Avicenne que l’islam peut faire partie des racines européennes.

    Mgr Defois confond sans doute Avicenne et Averroès, qui eut en effet une certaine influence en Occident. Mais cela ne changerait rien à l’absurdité de son propos, puisque Averroès, quant à lui (qui était un Arabe de Cordoue), est considéré comme un renégat de l’islam depuis toujours (il l’était dès son vivant), et qu’il est tout simplement inconnu dans les pays d’islam.

  • Les Polonais font face aux eurocrates

    La Pologne a tenu ferme sur son veto, empêchant le lancement ce vendredi des négociations sur un nouvel accord de partenariat euro-russe lors du sommet d’Helsinki, à cause de l’embargo russe sur la viande et les légumes polonais.

    L’AFP donne le ton méprisant et dépité des commentaires, pointant le « manque de savoir faire », « la maladresse de la Pologne », considérant que l’UE est « affaiblie face à Poutine » à cause du maintien du veto polonais. Et de citer des « spécialistes » anonymes selon lesquels le gouvernement polonais « a fait preuve d'un manque de diplomatie évident », et des diplomates qui reprochent aux Polonais, « coutumiers des frictions avec l'UE depuis leur entrée dans le bloc européen en 2004, de n'avoir ni préparé le terrain en se cherchant des appuis parmi les autres Etats membres, ni donné aucune marge de négociations à leur chargé d'affaires à Bruxelles » : « Lors des réunions mercredi et jeudi avec les ambassadeurs des 25 pour tenter de débloquer la situation, ce dernier était obligé d'appeler Varsovie et d'attendre une réponse qui tardait à venir aux propositions de compromis présentées par la présidence finlandaise de l'UE. Du coup, il n'y a pas eu de véritables négociations autour d'un texte qui aurait pu finalement satisfaire les Polonais, négociations qui auraient porté sur le choix des mots, voire des virgules, auquel la plupart des ambassadeurs des 25 auprès de l'UE sont rompus. »

    Mais les Polonais ne sont pas entrés dans l’Union européenne pour discuter des virgules. Les frères Kaczynski avaient prévenu qu’ils défendraient les intérêts nationaux de la Pologne. C’est ce qu’ils font. Et ils le font manifestement avec détermination, sans se laisser impressionner par les « spécialistes » et les « diplomates ».

    Au passage, on remarque qu’en usant courageusement de leur droit de veto, ils sapent encore un peu plus les projets de Constitution européiste. C’est cela qu’on ne peut pas leur pardonner…

  • Une bonne nouvelle des Pays-Bas

    Les élections néerlandaises sont une relative défaite pour les partis du système : 41 députés pour les chrétiens démocrates qui perdent trois sièges, 32 pour le parti travailliste qui perd quant à lui dix sièges, et le parti libéral perd six sièges.

    En revanche, le « parti socialiste » fait une percée spectaculaire, obtenant 26 députés (+ 17). Et le parti de la liberté de Geert Wilders, solitaire dans le parlement précédent, aura 9 sièges. On note aussi la progression d’un petit parti protestant de droite, ChristenUnie, opposé à l'avortement et à l'euthanasie, qui gagne 4 sièges.

    Ce qui est intéressant est que le « parti socialiste », à l’origine d’extrême gauche, aujourd’hui qualifié de « populiste de gauche », comme le parti de la liberté, qualifié de « populiste de droite », sont tous les deux très anti-immigrationnistes et ont été tous les deux en pointe dans le combat contre la Constitution européenne.

    C’est une bonne nouvelle pour la véritable Europe, et une très mauvaise pour les fabricants de l’Europe antinationale du melting pot.

  • La Roumanie en route vers l’Union européenne…

    Le Conseil roumain anti-discrimination (CNCD) appelle le ministère de l'Education à « respecter le caractère laïque de l'Etat et l'autonomie des cultes, et assurer la liberté religieuse, de conscience et de convictions de tous les élèves ». Concrètement, il invite le ministère à demander aux directeurs d'écoles d'« afficher les symboles religieux uniquement pendant les cours de religion ou dans les espaces spécialement destinés à l'instruction religieuse ».

    Ces « recommandations » font suite à une plainte déposée par un professeur de philosophie, selon lequel la présence de symboles chrétiens dans les classes et les halls de l'école représente une « forme de discrimination envers les élèves agnostiques ou appartenant à une autre confession ». Cette plainte s'inscrit dans une campagne lancée par le lobby "Solidarité pour la liberté de conscience", qui dénonce les messes célébrées dans les écoles, notamment à l'occasion de la rentrée, ainsi que le « caractère quasi-obligatoire » du catéchisme dans le cursus scolaire.

    Bref, la Roumanie va intégrer l’Union européenne, et elle s’aligne d’emblée sur le pays le plus laïciste de l’Union : la France, se faisant ainsi en outre le « bon élève » de la lutte contre les discriminations, ce qui conduira les autorités européennes des « droits de l’homme » à réclamer que les crucifix soient enlevés de salles de classe en Italie, en Allemagne, en Irlande, en Pologne, etc.

    Ce même jour, Jacques Chirac a annoncé devant le Congrès des maires de France que l'Observatoire national de la laïcité, qu’il avait promis en décembre 2003, serait installé dans les prochaines semaines. La loi sur la laïcité à l'école publique de mars 2004 « a permis de pacifier les tensions qui traversaient l'école », a déclaré Chirac. Mais « nous devons rester vigilants », et faire appliquer ce principe républicain dans les hôpitaux et les services publics. En fait il s’agit ici de limiter l’influence de l’islam. Mais le fait de vouloir contenir l’islam en dehors de l’école, de l’hôpital et des services publics, est une façon de verrouiller la laïcité anticatholique encore plus strictement, tandis qu’on favorise l’islam partout ailleurs…

  • La loi antiraciste contestée. En Suisse

    Le parti de la « droite populiste » suisse UDC demande l’annulation de la loi soi-disant antiraciste (et anti-négationniste, etc.), ainsi que la dissolution de la Commission fédérale contre le racisme. « Une telle suppression pourrait réunir une majorité en l’état actuel », estime le président de l’UDC, Ueli Maurer, au regard du récent référendum sur l’immigration (68 % des voix pour une politique très restrictive, alors que toutes les autorités morales et médiatiques appelaient à voter non). L’intérêt du propos de Maurer est qu’il ne s’agit pas d’une protestation émanant d’une opposition marginale : l’homme fort de l’UDC, Christoph Blocher, est aujourd’hui ministre de la justice et de la police…

  • La directive Bolkestein

    Le Parlement européen a adopté hier, après trois ans de débats et de polémiques, la fameuse directive Bolkestein. Elle a été fortement amendée, mais elle demeure nuisible, comme l‘a expliqué Marine Le Pen au nom des députés européens du Front national, et dont voici le texte de l’intervention.

    Neuf mois après son adoption en 1ère lecture, le Parlement européen verrouille la directive services, dite Bolkestein, en approuvant sans amendements la position commune du Conseil. C'est une victoire de la social-démocratie ralliée à l'ultra-libéralisme économique.

    A l'exception des Services d'Intérêt généraux non marchands, rien n'échappe à la libéralisation des services ; même les services sociaux ne sont pas totalement exclus du rapport Gebhardt.

    Vous trompez nos peuples, mes chers collègues, cette directive ne fera pas disparaître le dumping social, fiscal et salarial. Des fournisseurs de services habiles et malhonnêtes continueront à jouer sur les législations nationales et à utiliser les points faibles de la directive en s'appuyant sur les directives sectorielles.

    Un exemple : plus de 100.000 travailleurs du bâtiment sont détachés en France pour des contrats ponctuels, la plupart non déclarés. Il existe un dumping social légal portant sur les charges ; en effet, le salarié détaché reste affilié au régime de sécurité sociale de son pays d'origine. En l'espèce, le droit du travail est bafoué légalement.

    Nous sommes, enfin, opposés au mécanisme évaluant les restrictions nationales à la prestation transfrontalière de services. C'est un contrôle inadmissible des Etats par la Commission et un surcroît de bureaucratie communautaire.

    Pour ces raisons, nous voterons contre le rapport Gebhardt.

  • Parole d’évêque

    A l’ouverture de l’assemblée plénière des évêques portugais à Fatima, le président de la conférence épiscopale, Mgr José Ortiga, s’est exprimé sur le référendum qui va être prochainement organisé sur l’avortement.  Il a déclaré que l’on ne peut pas justifier « le droit d’avorter pour une femme en invoquant le droit à disposer de son corps parce que celui qui est conçu n’est pas un appendice de la mère mais une réalité autonome et donc inviolable ». Il a ajouté : « On ne peut pas reconnaître au pouvoir constitué une quelconque compétence pour libéraliser ou dépénaliser ce qui, par nature est un crime. » Tout est dit en quelques mots.

    On lira d'autre part avec grand profit la réflexion de Jeanne Smits, sur son blog, à propos du référendum au Dakota du Sud, sur le thème de l'avortement et de la prudence politique.