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antiracisme

  • Ethic contre la Halde

    La Halde , en manque de discriminés, a lancé une gigantesque campagne de publicité pour trouver des clients. A ma connaissance, il n’y a eu qu’une réaction des méchants discriminants visés par la police de l’anti-discrimination, celle des patrons du mouvement Ethic (fondé en 1975 par Yvon Gattaz). On saluera le courage de cette association, qui ose s’en prendre à une vache sacrée, et qui peut légitimement s’appuyer sur le fondement même de son existence : développer des pratiques conformes à l’éthique dans les entreprises.

    « Il est insupportable pour les entrepreneurs qui se battent tous les jours pour créer ou maintenir des emplois, de se voir montrer du doigt, discriminés à une heure de grande écoute, et désignés aux Français comme racistes et sectaires », déclare Sophie de Menthon, la présidente d’Ethic. La campagne dans la presse, ajoute-t-elle, « explique, entre autres, et plus explicitement que le spot radio, que les portes des entreprises de France sont fermées aux salariés pour cause de discriminations incessantes et variées ». Cette campagne, qui désigne « à l’opprobre publique les entreprises de France »,  « est de nature à dissuader et décourager les nombreuses initiatives patronales qui œuvrent pour l’insertion de tous ».

  • La loi antiraciste contestée. En Suisse

    Le parti de la « droite populiste » suisse UDC demande l’annulation de la loi soi-disant antiraciste (et anti-négationniste, etc.), ainsi que la dissolution de la Commission fédérale contre le racisme. « Une telle suppression pourrait réunir une majorité en l’état actuel », estime le président de l’UDC, Ueli Maurer, au regard du récent référendum sur l’immigration (68 % des voix pour une politique très restrictive, alors que toutes les autorités morales et médiatiques appelaient à voter non). L’intérêt du propos de Maurer est qu’il ne s’agit pas d’une protestation émanant d’une opposition marginale : l’homme fort de l’UDC, Christoph Blocher, est aujourd’hui ministre de la justice et de la police…

  • Les talibans de l’antiracisme

    La CGC fait une entrée en fanfare dans le cortège des talibans de l’antiracisme. Le syndicat des cadres s’insurge contre la CGPME qui a annoncé qu’elle ratifierait l’accord sur « la diversité dans l’entreprise » en se félicitant que le texte « incite plutôt qu’il ne contraint ». « Il est inacceptable de baser sa signature sur de telles justifications », déclare la CGC , qui poursuit : « Devant un tel mépris des salariés injustement discriminés, la CGC demande aux autres organisations syndicales de ne pas cautionner, en le signant, un accord qui introduit une nouvelle forme de discrimination entre les salariés selon qu’ils appartiennent à une entreprise de moins de 50 salariés ou de plus de 50 salariés. » En effet le texte prévoit la création d’un « comité élargi de la diversité », obligatoire seulement pour les entreprises dotées d’un comité d’entreprise. Mais la CGC n’envisage pas le cas où dans une petite entreprise, donc à statut discriminatoire quant à la diversité, le patron embaucherait tant de minorités visibles qu’elles rendraient en fait cette entreprise moins discriminatoire que les grandes entreprises qui ne pratiquent pas de discrimination, mais la rendrait à l’inverse plus discriminatoire envers la majorité non visible que les autres petites entreprises qui pratiquent la discrimination en n’embauchant pas assez de minorités visibles.

  • La bourde de Taïeb

    Gérard Taïeb, l’avocat attitré du MRAP, annonce que, pour « éviter une victoire facile » de Philippe de Villiers, il a demandé « à regret » le désistement du MRAP dans son procès face au président du MPF.  Le MRAP poursuivait Philippe de Villiers pour ses propos contre l’islamisation de la France. Mais Me Taïeb s’est trompé d’alinéa  en citant la loi sur la presse… Il n’était pas au courant des dernières modifications de la numérotation. Autrement dit il est victime, et le MRAP avec lui, des lois antiracistes, qui ne cessent de modifier la loi sur la presse… Il est vrai aussi que le dernier « bulletin mensuel » de Gérard Taïeb, qui « vous informe sur l’actualité juridique », est daté de juillet-août, et que son blog a un seul message, celui qui en annonce l’ouverture, le 15 avril… Il doit être débordé, sans doute. Mais on espère que le MRAP le gardera longtemps.

  • Un recours de SOS Racisme

    SOS Racisme a déposé un « référé suspension » devant le Conseil d’Etat pour demander en urgence la suspension de l’arrêté créant le fichier « Eloi » (non pas comme le saint ministre de Dagobert, mais comme éloignement) censé favoriser la lutte contre l’immigration clandestine.

    Ce fichier comporte l’identité, le sexe, la nationalité, la filiation, les langues parlées, la photo d’identité, les surnoms, le document d’identité et la situation professionnelle des étrangers en situation irrégulière. Les données seront accessibles pendant trois ans après la reconduite effective à la frontière aux agents des services centraux du ministère de l’Intérieur, aux agents préfectoraux et aux services de police et de gendarmerie.

    On ne voit pas ce que cela pourrait avoir de « raciste ». Mais on n’en est plus là. SOS Racisme ne veut pas de ce fichier, au motif qu‘il « sera inéluctablement à l’origine d’une suspicion, d’une part envers les personnes dont les noms y seront mentionnés, d’autre part de la part de ceux qui pourraient craindre d’y figurer ».

    Vous avez bien lu. Il est inadmissible qu’un clandestin, connu comme tel, revenant en France, puisse être « suspecté » d’être clandestin, ou qu’un autre clandestin, qui a échappé au fichier, puisse craindre d’y figurer.

    L’antiracisme franchit un pas de plus dans la subversion antinationale.

  • Les menteurs

    Les pétitionnaires sont de retour. Ils pétitionnent pour Robert Redeker. Ils disent que même si l’on n’est pas d’accord avec ce que le professeur de philosophie a dit, il faut défendre son droit à le dire, que la liberté d’expression doit être garantie pour tous et sur tous les sujets, qu’il faut élever une protestation quand quiconque est menacé pour avoir dit ce qu’il pense.

    Les pétitionnaires sont des menteurs. La liberté de pensée et d’expression dont ils parlent est strictement limitée, d’une part aux sujets que la pensée unique définit comme étant susceptibles d’être discutés, d’autre part aux personnes qui sont agréées par la pensée unique pour exprimer leur opinion.

    Rappelons simplement que Jean-Marie Le Pen a été condamné en justice pour avoir dit ceci : « Le jour où nous aurons en France non plus cinq millions, mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont. Et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux. Quand ils ne le font pas, on leur dit : "qu’est-ce que tu as à me regarder comme ça ? Tu cherches la bagarre ?" Et vous n’avez plus qu’à filer, sinon vous prenez une trempe. »

    C’est le même sujet que celui dont a parlé Redeker. Mais on pétitionne pour Redeker, on poursuit Le Pen. On se mobilise en faveur de Redeker, on se félicite de la condamnation de Le Pen.

    La liberté d’expression dont parlent les pétitionnaires est celle qui s’exerce à l‘intérieur du système politique, juridique et intellectuel de la pensée unique. Ce système est verrouillé par un arsenal législatif qui définit les sujets sur lesquels il est interdit de discuter, et par un arsenal politico-médiatique qui interdit de libre parole ceux que le système rejette en dehors de son cercle.

    Ce système a aboli le délit de blasphème, qui rendait intouchable la sphère du sacré, et a rétabli le délit de blasphème pour des sujets qui n’ont rien de sacré, ou contre des personnes dont on décrète qu’elles blasphèment quand elles parlent de sujets que le système leur interdit d’évoquer.

    Les pétitionnaires ne défendent pas la liberté d’expression, ils font partie de la troupe des nouveaux inquisiteurs.

  • Les limites de la dictature « antiraciste »

    Certains magistrats refusent de céder à la dictature des lobbies antiracistes, comme en témoignent deux jugements rendus hier.

    Le tribunal correctionnel de Montpellier a relaxé une société immobilière qui était poursuivie pour « discrimination dans l’offre ou la fourniture d’un bien en raison de la race ». Un homme avait visité un appartement et fourni des documents concernant son garant, de nationalité algérienne. Le logement avait été refusé au motif que « le cautionnaire doit être de nationalité française » et qu’il n’a présenté qu’une carte de résident. Or la loi stipule qu’il est interdit d’écarter un garant sous prétexte qu’il est de nationalité étrangère. La société immobilière a reconnu que la lettre de réponse avait été mal formulée et qu’il s’agissait d’une maladresse, mais a précisé qu’en réalité il manquait d’autres documents dans le dossier. Le procureur a demandé 1 500 euros d’amende, mais le tribunal a donné raison à la société immobilière, constatant d’autre part que celle-ci louait une vingtaine des 80 appartements de la résidence à des étrangers. SOS Racisme est « scandalisé et abasourdi par une telle décision qui bafoue les textes, la jurisprudence et l’attente des parlementaires »…

    La cour d’appel de Paris a débouté un cadre de Renault, Français d’origine tchadienne, Laurent Gabaroum, qui accusait le groupe automobile d’avoir bloqué son avancement en raison de la couleur de sa peau. Les prud’hommes avaient déjà écarté la « discrimination raciale » mais condamné Renault à verser au plaignant 120 000 euros pour « inexécution loyale du contrat de travail ». La cour d’appel infirme ce jugement et le condamne à rembourser les 120 000 euros. La cour constate que le plaignant a eu un déroulement de carrière parfaitement normal, et même que, « tout en restant au sein des effectifs de son employeur, il a fait les études de son choix, a été promu cadre en interne, a connu une expérience professionnelle à l’étranger fructueuse et satisfaisante à ses yeux ». Et d’ajouter : « Le fait que M. Gabaroum ait, à plusieurs reprises, accusé publiquement la société Renault de discrimination raciale et qu’il ne soit pas satisfait du déroulement de sa carrière ne suffit pas à établir la réalité d’une discrimination. » Le MRAP, qui s’était porté partie civile, a été débouté avec lui.