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Europe - Page 274

  • Le jour où la reine d’Angleterre a failli régner… en France

    La BBC Radio 4 a diffusé hier soir un documentaire intitulé « Un mariage cordial », retraçant les propositions d’union entre la France et la Grande-Bretagne, faites par Guy Mollet en 1956, et qui auraient conduit à ce que la reine d’Angleterre devienne le chef de l’Etat français… Cela est évoqué dans des archives britanniques déclassifiées il y a une vingtaine d’années, et il n’y aurait aucun document français connu sur la question.

    L’affaire paraît hallucinante. Mais un simple petit tour sur le site du ministère français des Affaires étrangères permet de constater que c’est vrai. A la fin d’une note sur un texte célébrant le centenaire de l’Entente cordiale, en 2004, on trouve ceci : « Pour l’anecdote, on rappellera qu’en 1956 Guy Mollet avait envisagé l’adhésion de la France au Commonwealth, projet rapidement abandonné après l’échec de Suez. »

    Mais il ne s’agit pas d’une « anecdote ». En 1956, le chef du gouvernement français envisageait le plus sérieusement du monde de livrer la France à l’Angleterre…

    Dans un premier temps, le 10 septembre 1956, alors que la France et la Grande-Bretagne préparent l’opération de Suez, Guy Mollet en visite à Londres propose au Premier ministre britannique Anthony Eden une union entre le Royaume-Uni et la France. Une union politique complète, créant une « Frangleterre ». Cela ne va pas plus loin, car les Britanniques rejettent cette proposition délirante. Mais, peu après, Guy Mollet revient à la charge, avec une nouvelle proposition : l‘adhésion de la France au Commonwealth. Et celle-ci est examinée favorablement.

    Un document officiel du 28 septembre 1956 rapporte les propos tenus par Anthony Eden à son secrétaire de cabinet Norman Brook :

    « Le Premier ministre lui a dit au téléphone qu’il pensait, à la lumière de ses discussions avec les Français : que nous devrions accorder une considération immédiate à la France rejoignant le Commonwealth ; que M. Mollet n’a pas de doutes sur le fait qu’il y aura des difficultés à ce que la France accepte Sa Majesté comme chef de l’Etat ; que les Français accepteraient une citoyenneté commune sur la base de l’arrangement irlandais. »

    Mais ensuite ce fut l’affaire de Suez, et la France et la Grande-Bretagne prirent des chemins opposés en matière de politique étrangère (notamment en ce qui concerne les relations avec les Etats-Unis).

    L’affaire avait eu en réalité un éphémère précédent. En 1940, en pleine débâcle, Jean Monnet, président du comité de coordination franco-britannique, avait proposé un texte d’« union indissoluble » entre les deux pays, qui fut agréé par Churchill et de Gaulle. Celui-ci, le 16 juin, dicta au président du Conseil Paul Reynaud le texte de la Déclaration d’Union franco-britannique, mais Paul Reynaud devait démissionner le lendemain pour laisser la place au maréchal Pétain…

    Comme on le sait, Jean Monnet est le père de la « construction européenne ». Un an après les propositions de Guy Mollet au gouvernement britannique, le traité de Rome était signé, instituant une « communauté économique européenne » dont le but caché était d’aboutir à une union politique européenne. Celle-là même qui se met en place depuis le traité de Maastricht, et qui a subi un revers avec son projet de Constitution en 2005.

    Car le but de ces gens-là est toujours de détruire les nations. Nous n’avons pas la reine d’Angleterre comme chef de l’Etat, mais le vrai chef de l’Etat est la Commission européenne. C’est moins visible, ce n’en est pas moins scélérat.

  • Europe unie…

    Le projet belge de vignette autoroutière est en train de se concrétiser. La région bruxelloise a revu à la baisse ses exigences quant à la part qu’elle revendique de cette manne. Si la répartition est acceptée par la Flandre et la Wallonie , la vignette entrera en vigueur le 1er janvier 2008.

    Pour les Belges elle ne coûtera en fait rien, puisque le montant sera déduit de la taxe de circulation qu’ils paient chaque année. C’est une vignette pour faire raquer les salauds d’étrangers qui utilisent gratuitement leurs autoroutes…

    Particulièrement les Néerlandais, qui sont obligés de traverser le royaume pour aller prendre leurs vacances plus au sud. Et chez les Bataves, cela fait de gros remous…

  • Revoilà le « cordon sanitaire »

    Le groupe socialiste au Parlement européen demande la mise en place d’un « cordon sanitaire » autour des lépreux rabiques du nouveau groupe ITS, afin qu’ils ne puissent pas obtenir les postes de responsabilité auxquels ils ont droit. Le président du groupe a adressé une lettre en ce sens aux autres présidents de groupe. Le porte-parole des Verts a immédiatement déclaré qu’il soutenait cette initiative, et il a été approuvé par le porte-parole des libéraux.

    Le parti socialiste européen demande également que soient changées les règles de constitution d’un groupe pour la prochaine législature : augmentation du nombre de membres et de nationalités, « pour éviter ce genre de groupe ». Le PPE (UMP, etc.) soutient une telle réforme.

    Vive la démocratie.

  • Le bureau du groupe ITS

    Président : Bruno Gollnisch

    Premier vice-président : Philip Claeys.

    Vice-présidents : Eugen Mihaescu, Asley Mote.

    Trésorier : Petre Popeanga.

    Membres : Andreas Mölzer, Alessandra Mussolini, Luca Romagnoli, Dimitar Stoyanov.

    (Les autres membres du groupe sont Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, Carl Lang, Fernand Le Rachinel, Jean-Claude Martinez, Lydia Schenardi, Koenraad Dillen, Frank Vanhecke, Daniela Buruiana, Viorica Moisiuc, Cristian Stanescu.)

  • ITS

    « Identité, Tradition, Souveraineté », tel est le nom du nouveau groupe au Parlement européen, qui sera enregistré le 15 janvier au cours de la prochaine session plénière. Bruno Gollnisch, qui en sera le président, a souligné que ce groupe aura pour principes la reconnaissance des intérêts nationaux, des souverainetés, des identités et des différences, l’engagement en faveur des valeurs chrétiennes et de la famille traditionnelle, et qu’il s’opposera à une « Europe unitaire, bureaucratique, et à un super-Etat européen », ainsi qu’à une politique massive d’immigration.

    Le groupe ITS initial est formé des sept députés du Front national (dont Jean-Marie Le Pen), des cinq députés du parti de la Grande Roumanie , des trois députés belges du Vlaams Belang, des Italiens Luca Romagnoli (MS-FT) et Alessandra Mussolini (Alternative sociale), de l’Autrichien Andreas Mölzer (FPÖ), du Britannique Ashley Mote (ex-UKIP), du Bulgare Dimitar Stoyanov (Ataka).

    Face aux journalistes qui faisaient état avec insistance des réactions des lobbies et de divers politiciens européens s’en prenant évidemment à la « xénophobie », au « racisme », à l’« antisémitisme » de ce groupe « d’extrême droite »,  Bruno Gollnisch a récusé ces accusations « infâmes », dénonçant une fois de plus cet indigne « raccourci fait entre la défense des identités d’une part et le racisme et l’antisémitisme d’autre part. »

    Quand ils ont fini de débiter leur litanie calomnieuse, les « experts » ajoutent que les partis politiques et les personnalités qui se retrouvent dans ITS ont surmonté leurs divergences « dans un intérêt d’ordre matériel », comme dit celui qu’a interrogé l’AFP. En bref, ces gens-là ne sont pas d’accord sur grand-chose, mais ils ont mis leurs divergences de côté pour pouvoir profiter du système.

    Qu’il y ait des différences entre les membres du groupe ITS, ce n’est pas un mystère. Chacun des partis ou personnalités qui le composent ont une histoire différente, des origines doctrinales différentes, dans des contextes différents. Ils s’accordent néanmoins sur l’essentiel, comme le montre le fait qu’ils signent une charte politique commune, et comme le montre d’abord l’intitulé du groupe et l’explication qu’en donne Bruno Gollnisch. A vrai dire, cet intitulé est autrement plus riche de sens que celui de la plupart des autres groupes.

    Quant aux « intérêts d’ordre matériel », il s’agit en effet de profiter de la manne européenne. Non pas pour se la mettre dans la poche, mais pour permettre de rendre plus efficace le combat politique. C’est précisément ce que les gardiens de la pensée unique ne supportent pas : qu’un groupe puisse défendre les souverainetés nationales avec l’argent européen… Et il n’y a pas que les moyens matériels proprement dits (secrétariat, publications, etc.). Le fait d’avoir un groupe permet aussi de bénéficier de davantage de temps de parole, de déposer des amendements, d’avoir accès aux présidences et vice-présidences diverses, de peser sur l’ordre du jour, etc.

    On espère qu’à ses 20 députés viendront s’agréger bientôt d’autres élus, afin que le groupe ITS devienne le grand groupe de défense et de résistance des souverainetés et des identités nationales dans cette assemblée qui a pour vocation de les détruire.

  • Un groupe au Parlement européen

    C’est confirmé. Bruno Gollnisch a annoncé que 20 députés avaient signé pour constituer un groupe autour du FN au Parlement européen (outre les 19 déjà évoqués, il y a un député bulgare, qui était déjà sur les rangs depuis le début des pourparlers).

  • Un groupe au Parlement européen

    A l’automne dernier on évoquait la possibilité pour le Front national et ses alliés de constituer de nouveau un groupe au Parlement européen. L’affaire se précise, selon Bruno Gollnisch, bien qu’entre temps les quatre députés de la Ligue du Nord qui étaient pressentis aient rejoint un autre groupe.

    « Pour le moment, c’est en bonne voie. Ce n’est pas encore fait mais je suis assez optimiste », a déclaré Bruno Gollnisch à l’AFP.

    Pour constituer un groupe politique, il faut réunir au moins 19 députés de cinq Etats membres. C’est l’arrivée des députés roumains et bulgares, dont les pays font partie de l’Union européenne depuis le 1er janvier, qui doit permettre de franchir le seuil.

    Le groupe doit comprendre les sept députés FN, les trois du Vlaams Belang, les cinq du parti de la Grande Roumanie , l’Autrichien du FPÖ Andreas Mölzer, le Britannique Ashley Mote (dissident de l’UKIP), les Italiens Luca Romagnoli (MS-FT) et Alessandra Mussolini (Alternative sociale). Il pourrait être présidé par Bruno Gollnisch.

    « Si ce groupe se fait, j’espère qu’il aura une fonction de catalyseur et que d’autres s’y joindront », ajoute celui-ci, qui espère le ralliement d’autres députés, notamment de Polonais de la Ligue des familles.

    Le groupe devrait être constitué la semaine prochaine, lors de la session plénière qui verra le renouvellement d’une grande partie des postes, dont celui du président de l’assemblée.

    L’importance de l’existence d’un groupe, tant en ce qui concerne les temps de parole que les financements européens et diverses facilités, n’échappe à personne. Notamment à la gauche, qui s’en « inquiète » à haute voix. « Je ne peux que regretter que l’extrême droite progresse et fasse entendre plus sa voix, parce que c’est une voix extrêmement dangereuse pour la démocratie et les droits humains », se lamente la socialiste Martine Roure. Car pour ces gens-là la démocratie ne consiste pas à donner la parole à tous les représentants élus du peuple.

    Le « Réseau européen contre le racisme », qui regroupe de nombreux lobbies « antiracistes » et démocrates à la façon socialiste, appelle carrément les autres groupes à « refuser de travailler avec le groupe proposé ou avec chacun de ses membres », car « nous ne pouvons pas accepter que de telles opinions deviennent des voix politiques légitimes ». C’est pourtant la voix de ces gens-là qui est illégitime, puisqu’ils ne sont pas élus et qu’ils n’ont pour tout argument que la calomnie et le mensonge.

  • La cathédrale de Cordoue reste catholique

    L’évêque de Cordoue, Mgr Juan José Asenjo, a décidé de refuser d'ouvrir sa cathédrale aux musulmans. L'évêque andalou a ainsi réagi à une demande exprimée de longue date par la communauté musulmane espagnole, et récemment réitérée dans une lettre adressée au pape Benoît XVI, à savoir que la « Grande Mosquée de Cordoue » devienne un lieu de prière « œcuménique ».

    L'évêque souligne que cette situation « génèrerait la confusion parmi les fidèles » et qu'elle ne « contribuerait pas à une cohabitation pacifique entre les croyants ». Il précise que si l'édifice était en effet une mosquée omeyyade, qui a été convertie en cathédrale en 1236 pendant la Reconquête, cette mosquée avait elle-même été construite sur les ruines d'une basilique wisigothe.

    Et l’évêché a proclamé, pour clore l’interminable débat: « Nous, chrétiens de Cordoue, souhaitons vivre en paix avec les croyants d'autres religions, mais nous ne souhaitons pas être soumis à des pressions continues qui ne contribuent pas à la concorde. »

  • Curieux propos attribués au cardinal Bertone

    La documentation catholique publie en janvier un entretien avec le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d'Etat du Vatican.

    Interrogé sur « l'appui » qu’aurait manifesté le pape à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, selon le Premier ministre turc, Mgr Bertone rappelle que « le pape et le Saint-Siège n'ont pas de pouvoir particulier pour favoriser l'entrée de la Turquie en Europe ou y opposer un veto ». « Mais il semble bien, poursuit-il, que l'Europe sans la Turquie ne bénéficierait plus de ce pont entre l'Orient et l'Occident, que la Turquie a toujours été au cours de l'Histoire. La Turquie est depuis longtemps un partenaire de l'Europe. » Et de reprendre à son compte les arguments bien connus, et tant rebattus, des partisans de l’adhésion de la Turquie : « Aujourd'hui, la Turquie connaît un système de laïcité particulier et un régime qui tend vers plus de démocratie. Il est de l'intérêt de l'Europe de l'aider à être une véritable démocratie pour consolider toujours plus un système de valeurs… Laisser la Turquie hors de l'Europe risque en outre de favoriser le fondamentalisme islamiste à l'intérieur du pays. »

    Et il ajoute aussitôt ce très étrange propos : « L'intégration à l'Europe peut se réaliser par cercles concentriques avec un premier cercle des pays historiquement européens, actuellement réunis dans la zone euro, et un deuxième niveau pour ceux qui en sont plus éloignés. »

    Les pays historiquement européens actuellement réunis dans la zone euro ?

    Ainsi le Royaume-Uni, le Danemark, la Suède, la Norvège, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Croatie, la Serbie… ne seraient pas des pays historiquement européens ? Et ils pourraient faire partie d’un deuxième cercle « plus éloigné » en compagnie de la Turquie ?

    On a du mal à croire que le secrétaire d’Etat soit l’auteur de tels propos.

  • L’immigration zapateriste

    David Fontey attire l’attention sur la récente décision du gouvernement Zapatero d’accueillir en Espagne 180.000 travailleurs en provenance de pays extra-européens, après avoir régularisé 750.000 clandestins. Il souligne que « nous devons être très attentifs à ce qui se passe de l'autre côté des Pyrénées : dans l'Europe sans frontières des accords de Schengen, cette mesure n'est pas sans conséquences pour la France ». Et il examine l’idéologie, le projet maçonnique, qui est en œuvre derrière l’immigrationnisme zapateriste. C’est à lire sur Vox Galliae.