Le parti de la « droite populiste » suisse UDC demande l’annulation de la loi soi-disant antiraciste (et anti-négationniste, etc.), ainsi que la dissolution de la Commission fédérale contre le racisme. « Une telle suppression pourrait réunir une majorité en l’état actuel », estime le président de l’UDC, Ueli Maurer, au regard du récent référendum sur l’immigration (68 % des voix pour une politique très restrictive, alors que toutes les autorités morales et médiatiques appelaient à voter non). L’intérêt du propos de Maurer est qu’il ne s’agit pas d’une protestation émanant d’une opposition marginale : l’homme fort de l’UDC, Christoph Blocher, est aujourd’hui ministre de la justice et de la police…