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Europe - Page 276

  • Chevènement se moque du monde

    Suite au retrait de la candidature de Jean-Pierre Chevènement à la présidentielle, le PS et le MRC ont conclu un accord politique et électoral. Que dit cet accord sur l’Europe ? Il dit qu’un éventuel nouveau traité institutionnel européen « ne saurait en aucun cas prévaloir sur la Constitution nationale ».

    Chevènement prétend montrer ainsi qu’il reste ferme sur ses principes. Mais c’est une très mauvaise blague, et si j’étais un de ses partisans j’aurais honte pour lui.

    Certes, il était écrit dans le projet de Constitution européenne : «  La Constitution et le droit adopté par les institutions de l'Union, dans l'exercice des compétences qui sont attribuées à celle-ci, priment le droit des Etats membres. » C’est donc ce que Chevènement et le PS rejettent de concert. Mais cet article n’ajoute rien au droit en vigueur. Une déclaration annexe précisait du reste que c’était là la jurisprudence constante de la Cour de Justice européenne.

    Cette jurisprudence a établi en effet, depuis 1964, que le droit européen s’impose « absolument » au droit national. La primauté du droit européen, même dérivé, est absolue, constatent les juristes. Les directives européennes sont supérieures au droit national, y compris constitutionnel. C’est le sens même de la « communauté » vue par Bruxelles. Si un Etat pouvait opposer sa Constitution à une directive, il n’y aurait plus de droit « communautaire ». C’est là le nœud de la question européenne, qui est lui aussi soigneusement caché aux peuples, et que Chevènement contribue lui aussi maintenant à cacher. Ce qui est en cause dans cette primauté « absolue » du droit européen, c’est le totalitarisme de l’Union européenne telle qu’elle a été mise en place, et c’est bien sûr la très réelle et « absolue » perte de souveraineté des Etats membres.

    On laissera donc Chevènement à ses reniements, qui font d’autant plus apparaître Jean-Marie Le Pen comme le seul qui défende le peuple français.

  • L’arnaque de l’accord sur la Turquie

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’accord entre les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne sur la Turquie est un exemple typique de l’intoxication de l’opinion publique à laquelle se livrent habituellement les autorités européennes.

    Cet accord, nous dit-on, est une sanction qui ralentit les négociations avec la Turquie, en gelant huit chapitres.

    C’est tout le contraire. Jusqu’ici, Chypre opposait son veto à l’ouverture de tout chapitre de négociation. Puisque l’Union européenne prend des « sanctions », Chypre ne pourra  plus opposer son veto. Donc les négociations, qui étaient au point mort, vont pouvoir s’ouvrir.

    En gelant les négociations sur 8 chapitres, l’accord européen permet en réalité de les ouvrir sur 26 chapitres. Ce n’est ni une sanction ni un gel, c’est un coup d’accélérateur. Et une trahison de plus des peuples d’Europe.

  • Turquie : la fausse sanction

    Les ministres européens des Affaires étrangères se sont mis d’accord sur la Turquie , alors qu’on prévoyait qu’ils renvoient le dossier au sommet de jeudi. En fait, ils ont repris pour l’essentiel la proposition de la Commission européenne de geler huit des 35 chapitres de négociations tant que la Turquie n’ouvre pas ses ports et aéroports au commerce chypriote.

    Cela a l’apparence d’une sanction. Cet accord, nous dit-on, qui sera sans aucun doute entériné par les 25 jeudi ou vendredi, est un signal fort envoyé aux Turcs, et va « ralentir les négociations ».

    En réalité c’est tout le contraire. Les 25 sauvent la face en faisant croire qu’ils réagissent enfin à la mauvaise volonté turque. Mais dans les faits, ils accélèrent les négociations.

    Ou plus précisément ils font en sorte que ces négociations puissent commencer. Car jusqu’ici, contrairement à ce qu’on nous fait croire, il n’y avait aucune négociation. Un seul chapitre avait été ouvert et conclu le jour même de l’ouverture officielle des négociations. Pour le symbole. Mais depuis lors Chypre a systématiquement opposé son veto à l’ouverture de nouveaux chapitres.

    Or cela n’est plus possible aujourd’hui : l’Union européenne ayant pris des « sanctions » contre la Turquie , Chypre ne peut plus prendre des mesures unilatérales. Autrement dit, les négociations vont pouvoir s’ouvrir sur les chapitres qui ne sont pas gelés. Et l’on nous annonce déjà que trois d’entre eux sont techniquement prêts…

    Certes, aucun chapitre ne pourra être conclu tant que la Turquie n’aura pas fait des « progrès » vers une reconnaissance de facto de Chypre. Mais les négociations proprement dites vont bel et bien pouvoir s’ouvrir. En gelant 8 chapitres, l’Union européenne en dégèle 26…

    Tel est le tour de passe-passe, par lequel, une fois de plus, l’Union européenne trompe l’opinion publique des peuples d’Europe.

  • Chronique de la mère Ubu

    Ségolène Royal est capable, comme on l’a vu lors de son voyage en Israël, de proférer plusieurs propos ubuesques dans le même discours. A Porto, on a relevé sa charge ahurissante contre l’indépendance de la Banque centrale européenne, indépendance garantie par le traité de Maastricht dont elle est une fervente partisane. Dans le même discours, a révélé Jeanne Smits, elle a félicité le Premier ministre portugais d’avoir eu le « courage » d’organiser un référendum sur l’avortement. Elle a souligné qu’il était « bon » de dépénaliser l’avortement, car « le Portugal est le seul pays d'Europe qui ne l'a pas encore fait ».

    Ségolène Ubu ne sait pas que l’avortement est interdit en Irlande, en Pologne et à Malte.

  • Provocation ? Non : dhimmitude

    medium_khadijaxmas512_228x323.jpgC’est cette femme portant le niqab, professeur d’études islamiques, prénommée Khadija comme la première femme du Prophète, qui prononcera cette année le message « alternatif » de « Noël » sur la chaîne privée britannique Channel 4, au moment où la reine délivrera son traditionnel message de Noël sur la BBC.

  • Mystère turc, suite

    Un responsable turc, parlant sous couvert de l’anonymat (?!) a déclaré : « Nous sommes prêts à ouvrir un port maritime et un aéroport » pendant un an au commerce chypriote, afin d’éviter une suspension des négociations d’adhésion, mais «  la Turquie veut un règlement global de la question chypriote pendant ce temps ». Et l’Union européenne doit lever les restrictions imposées à la « République turque de Chypre du Nord », en ouvrant l’aéroport d’Arcan au trafic international.

    Autrement dit le gouvernement turc est anonymement prêt à céder le plus strict minimum pour continuer les négociations, tout en se réservant la possibilité de montrer qu’il n’a rien cédé mais a conclu un marché qui lui est favorable…

  • Ségolène Mère Ubu en permanence

    En visite à Porto (sic, ou hic), Ségolène Royal s’en est pris violemment à la Banque centrale européenne (qui vient de relever une nouvelle fois son taux directeur) et à son président Jean-Claude Trichet : « Ce n’est pas à M. Trichet de décider de l’avenir de nos économies, c’est aux dirigeants démocratiquement élus. » Remettre l’Europe sur les rails, a-t-elle ajouté, cela « suppose que la Banque centrale européenne soit soumise à des décisions politiques ».

    Ce n’est sans doute pas la même Ségolène Royal qui fit campagne pour le traité de Maastricht, qui a créé la Banque centrale européenne, précisant qu’elle est indépendante et ne doit pas recevoir d’instructions de quelque pouvoir politique que ce soit dans la conduite de sa politique monétaire.

  • Mystère turc

    Un porte-parole de la présidence finlandaise de l’Union européenne a indiqué à l’AFP que la Turquie a accepté d’ouvrir un port et un aéroport aux navires et avions chypriotes. Une source européenne citée par l’AFP, fait état de l’ouverture d’un port turc « unilatérale et sans conditions », ce qui constituerait « un développement nouveau ».

    On apprend cela une semaine jour pour jour avant le sommet européen qui risquait de suspendre partiellement les négociations d’adhésion de la Turquie (décision dont l’effet pratique serait nul, mais l’effet psychologique et politique non négligeable).

    Le gouvernement turc a refusé de confirmer l’information.

    La chaîne de télévision turque NTV, citant des sources européennes de Bruxelles, fait état d’une proposition turque qui n’est pas tout-à-fait ce que dit le porte-parole finlandais : la Turquie accepterait en effet d’ouvrir un port et un aéroport, mais à la condition que l’Union européenne lève partiellement de son côté les sanctions visant la prétendue « République turque de Chypre Nord », et notamment que l’aéroport d’Ercan dans la partie turque, soit ouvert au trafic international.

    S’il en est ainsi, il n’y a en fait rien de changé.

    A suivre…

  • Ubu finlandais

    Le Parlement finlandais vient de ratifier le « projet de Constitution européenne », par 125 voix contre 39.

    Sans doute la Finlande voulait-elle se montrer exemplaire en ratifiant la Constitution pendant qu’elle préside (encore pour quelques jours) l’Union européenne.

    Le problème est que la Constitution européenne est morte et enterrée depuis près d’un an et demi : même si les européistes prennent de grands airs pour prétendre contre toute évidence que le débat est ainsi relancé, les Finlandais apparaissent tout simplement ridicules.

  • Triste record

    Quelque 374 immigrés clandestins sont arrivés depuis vendredi aux Canaries. Cela porte le total à 30.259 depuis le début de l’année. Ce n’est pas seulement la première fois que le nombre de 30.000 est dépassé, c’est près du triple du précédent record (9.929 en 2002). Et l’année n’est pas terminée. Rappelons que si ces clandestins prennent la précaution élémentaire de voyager sans papiers, ils sont admis sur le continent, en Espagne, d’où ils peuvent ensuite aller où ils veulent dans l’Europe sans frontières. A moins de tomber sur Sarkozy, mais il semble qu’il ait autre chose à faire ces temps-ci.

    (Même scénario à Lampedusa, île italienne au milieu de la Méditerranée , où 110 clandestins viennent d’arriver, ce qui porte leur nombre à plus de 16.000 depuis de début de l’année.)