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  • La dictature LGBT a perdu

    La Cour suprême du Royaume-Uni donne raison au pâtissier de Belfast, Daniel McArthur, qui avait refusé de confectionner un gâteau avec le slogan : « Soutenez le mariage gay ».

    L’affaire date de 2014. Un militant LGBT (de QueerSpace) avait commandé ce gâteau à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie. Daniel McArthur (Ashers Baking) avait refusé au nom de sa foi chrétienne. La Commission à l’égalité d’Irlande du Nord avait porté plainte. En 2015 Daniel McArthur avait été condamné à 500 £ d’amende pour discrimination... pour avoir refusé de soutenir quelque chose qui est illégal en Irlande du Nord.

    Daniel McArthur fit appel. En 2016, la cour d’appel confirma le jugement de première instance.

    Daniel McArthur saisit alors la Cour suprême du Royaume-Uni. Qui vient de décider que le pâtissier ne s’est pas rendu coupable de discrimination en refusant d’inscrire sur un gâteau quelque chose qui est contraire à sa conscience.

    Le lobby LGBT exprime sa « grande inquiétude » face à ce « pas en arrière pour l’égalité dont il faut traiter de toute urgence »…

  • Dans les îles catholiques…

    La nouvelle loi sur l’embryon à Malte, votée en juin dernier, est entrée en vigueur le 1er octobre.

    Elle stipule que toute personne de plus de 18 ans a le droit de demander une fécondation in vitro.

    Ce qui légalise donc la « PMA pour toutes » (notamment pour les lesbiennes qui peuvent se « marier » depuis l’an dernier), et même en théorie pour tous, puisqu’une personne de plus de 18 ans peut être un homme.

    Mais pour cela il faut légaliser la GPA. Ce qui était inclus au départ dans le projet de loi, mais fera l’objet d’une loi ultérieure.

    La nouvelle loi permet également la congélation des embryons et le don de gamètes.

    L’avortement demeure interdit…

  • Bla bla bla

    Hier, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, a déclaré :

    Je trouve que ce n'est pas normal que des établissements sécurisés comme des prisons se retrouvent sur internet. J’ai écrit à Google pour demander le floutage des prisons [sur Google Map] et je n’ai eu aucune réponse. Je les interpelle donc une nouvelle fois ce matin.

    Nicole Belloubet évoquait particulièrement la prison de Réau, d’où Redoine Faïd s’était évadé, et celle de Vendin-le-Vieil où il vient d’être incarcéré (alors que d’autres prisons, comme celles des Baumettes et de Bois-d’Arcy, sont floutées).

    Google a répondu que les photos venaient de divers fournisseurs extérieurs, qu’il leur demandait de se conformer à la loi en vigueur, et que les prisons seraient floutées en décembre.

    Parmi les fournisseurs indiqués par Google il y a l’IGN, l’Institut géographique national. Or, comme l’a constaté Fdesouche, et comme je viens encore de le vérifier, sur le Géoportail internet de l’IGN, dont toutes les pages sont ornées du logo de la République française, les prisons de Réau et de Vendin-le-Vieil sont visibles avec une meilleure définition que sur Google Maps…

  • "Ville en faveur de la vie"

    scontornato.jpgLe 4 octobre dernier, le conseil municipal de Vérone a adopté, par 21 voix contre 6, une motion pro-vie qui avait été présentée le 29 juillet par le conseiller Alberto Zelger de la Ligue (photo) pour marquer le 40e anniversaire de la loi sur l’avortement. La motion avait été approuvée par le maire de centre droit et par le chef du groupe parti démocrate (qui risque l’exclusion).

    Le conseil municipal de Vérone a donc décidé :

    1. d’inscrire dans le prochain budget un « financement généreux » du projet Gemma, initiative d’adoption prénatale lancée en 1994 en Italie pour dissuader les futures mères en difficulté de recourir à l’avortement en leur proposant une aide économique pour toute la durée de la grossesse et la première année de vie de l’enfant.
    2. De promouvoir le projet régional « Berceaux secrets » en milieu hospitalier permettant aux femmes d’accoucher dans l’anonymat et de ne pas reconnaître l’enfant à la naissance.
    3. De proclamer officiellement Vérone « ville en faveur de la vie » (città a favore della vita).
  • Saint François Borgia

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    En 1788, Doña Maria Josefa Pimentel, duchesse de Benavente, qui descendait par sa grand-mère paternelle de saint François Borgia 3e duc de Gandie (parmi ses innombrables titres elle avait celui de 14e duchesse de Gandie), commanda trois tableaux pour la chapelle rénovée de son saint ancêtre à la cathédrale de Valence. Deux furent commandés à Goya, dont « François de Borgia et le moribond impénitent », qui marque le début de la période « fantastique » et très noire du peintre.

    L’œuvre montre un fameux miracle : alors que le saint tente de convaincre un moribond de confesser ses gros péchés, et que celui-ci refuse, il brandit son crucifix, et le bras droit du Christ se détache de la croix et asperge de son sang le moribond.

    Les yeux fixés sur le crucifix, le saint est frappé de stupeur et d'émerveillement, ce qu'exprime le geste de sa main gauche. Mais cette figure si expressive, si convaincante dans sa stupéfaction, ne prend tout son sens, tout son poids, qu'au regard de la scène latérale qui, elle, sidère le spectateur. C'est qu'on n'avait jamais vu ainsi peintes, même dans les plus terribles représentations médiévales de la mort, les affres de l'agonie: ce lit dévasté, ce corps raidi dans l'ultime convulsion, thorax dilaté, main et pied crispés, ce visage, surtout, exténué et béant sur son dernier râle. On n'avait jamais vu non plus, de « si près », les forces infernales prêtes à s'emparer de l'âme d'un défunt. (Manuel Jover)

    Ci-dessous la même scène, esquisse du tableau (sans les diables). Il mesure 38 x 29 cm. Le tableau fait 3,5 mètres sur 3 mètres.

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  • Parce que l’islam est islamophobe…

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    Screenshot_2018-10-09 European parliament to remove ‘Islamophobic’ election advert.png

    Le Parlement européen a installé devant ses locaux de Strasbourg et de Bruxelles une exposition de gigantesques panneaux destinés à inciter les citoyens à voter aux prochaines élections européennes. A voter pour les candidats européistes, cela va sans dire. Donc l’exposition vante la politique européiste qu’il convient de poursuivre.

    Mais il y a un panneau qui a choqué le député pakistanais anglais Sajjad Karim, qui est vice-président de l’intergroupe Antiracisme et Diversité. Il a déclaré en ouverture de la session plénière :

    « La semaine dernière, alors que nous lancions sur la plate-forme de l'intergroupe du Parlement européen contre le racisme, à Bruxelles, une “boîte à outils” conçue pour aider les États membres à éviter tout contenu islamophobe dans leurs messages, une énorme affiche islamophobe a été affichée devant le Parlement européen, parrainée officiellement par le Parlement et diffusant un message sur l'immigration. Monsieur le Président, cette affiche va de toutes les manières possibles à l'encontre de la “boîte à outils” que nous promouvons. Je demande et réclame qu'elle soit immédiatement supprimée. »

    Dans un premier temps, le président du Parlement, Antonio Tajani, ne voyant manifestement pas de quoi il s’agit, a répondu : « Nous allons prendre en compte vos commentaires et voir si nos règles ont bien été enfreintes. »

    Et il est allé voir. Et il a vu l’insoutenable horreur islamophobe : un groupe de « migrants » face au slogan : (« Cette fois je vote ») « Parce que nous devons travailler ensemble pour gérer la migration ».

    Or il y a au premier plan une femme voilée…

    Pour le Réseau européen contre le racisme, il est clair que le message assimile la « gestion de la migration » à la limitation de l’entrée des musulmans en Europe. La responsable du Réseau Julie Pascoet a déclaré qu'elle était « outrée » de voir le Parlement soutenir des « propos islamophobes ».

    Antonio Tajani s’est renseigné, et il a écrit une lettre d’excuses au député pakistanais anglais :

    « J'ai pris bonne note de vos préoccupations et en ai discuté avec la direction générale qui gère la communication institutionnelle du Parlement et qui était en particulier responsable de l'affiche. Les services du Parlement s’excusent pour toute offense commise et m’ont assuré que ce n’était pas délibéré. J'ai demandé que les affiches soient retirées à Bruxelles et à Strasbourg dès que possible. »

    Un porte-parole du Parlement a précisé :

    « L'idée derrière la campagne était simplement de représenter un groupe de migrants, en l'occurrence de Syrie, car c'est de là que venait la plupart d'entre eux, sur une affiche et disant que l'UE partage la question de comment la gérer, comment les répartir et comment traiter collectivement les différentes demandes d’asile. C'était l'intention derrière l'affiche. Mais il est évident qu’elle a été mal lue, mal interprétée ou mal comprise. »

    Bref, il ne faut pas mettre une musulmane sur une affiche qui évoque l’immigration musulmane, parce que c’est islamophobe. Et qu’alors « gérer l’immigration » veut dire arrêter l’immigration musulmane… ce qui est hélas tout à fait contraire à l’évidence.

    Au fait, personne ne remarque que cet Anglais si sourcilleux de la défense des migrants islamistes ne sera plus député dans la prochaine assemblée issue du vote auxquelles les affiches invitent à participer. Il n’aura donc aucun rôle dans la définition de la « gestion des migrants » dans l’UE dont son pays ne fera plus partie.

    Mais quand on pris l’habitude de marcher sur la tête on ne peut plus s’arrêter…

  • Saint Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère

    Cette hymne du propre de France du bréviaire monastique (et romain ?) est de saint Venance Fortunat. Elle pose un problème aux historiens modernes, car elle affirme que saint Denis fut envoyé en Gaule par le pape Clément de Rome. Donc l’un des tout premiers successeurs de saint Pierre, alors qu’on fait aujourd’hui de saint Denis de Paris un évêque du IIIe siècle. La légende de saint Denis envoyé par saint Clément aurait été inventée (comme son identification avec l’Aréopagite) par Hilduin, l’abbé de Saint-Denis, au IXe siècle. Mais Venance Fortunat écrivait à la fin du VIe siècle. Certains ont contesté que l’hymne fût de Venance Fortunat. Mais cela a été réfuté de façon décisive et de plusieurs façons. Certains ont alors contesté que le mot « præsul » puisse désigner le « pape » : il peut s’agir d’un certain Clément (inconnu par ailleurs) qui aurait gouverné l’Eglise au moment de la longue vacance pontificale du milieu du IIIe siècle… Mais l’argument est très faible, et dans la Vie de saint Colomban de Jonas de Bobbio, écrite une vingtaine d’années après la mort de Venance Fortunat, le mot « præsul » désigne le pape…

    Fortem, fidelem militem
    Cæli secutum principem,
    Dionysium martyrem
    Plebs corde, voce personat.

    Que le peuple chante avec la voix et le cœur Denis le martyr, soldat courageux et fidèle, qui suivit le prince du ciel.

    Clemente Roma præsule,
    Ab urbe missus adfuit;
    Verbi superni seminis
    Ut fructus esset Galliæ.

    Par le pape Clément il fut envoyé de Rome pour que la Gaule eût part aux fruits de la semence du Verbe divin.

    Opus sacratum construit,
    Fidem docet baptismatis:
    Sed audientum cæcitas
    Munus repellit seminis.

    Il construit l’œuvre sacrée, il enseigne la foi du baptême ; mais l'aveuglement de ceux qui l'écoutent repousse le présent de la semence.

    Instante sacro antistite,
    Errore plebem solvere,
    Dum spem salutis ingerit,
    Tormenta mortjs incidit.

    De façon instante le saint évêque veut arracher le peuple à l'erreur ; pendant qu'il apporte l'espoir du salut, il trouve les tourments de la mort.

    Correptus a gentilibus
    Pro Christo colla tradidit
    Dilectionem pectoris
    Cervice cæsa, prodidit.

    Saisi par les païens, il livra sa tête pour le Christ, et la tête tranchée il montra l’amour de son cœur.

    Magnus sacerdos, qui dabat
    Templi sacrata munera,
    Fuso beato sanguine,
    Est factus ipse victima.

    Ce grand pontife, qui offrait les dons sacrés du temple, par l’effusion de son sang bienheureux, devint lui-même la victime.

    Felix pio de vulnere,
    Quæ pœna palmam præbuit !
    Qui morte mortem conteris,
    Cælum tenes cum sociis.

    Heureux par cette pieuse blessure, qui lui mérita une telle récompense ! Par la mort tu détruis la mort, et tu possèdes le ciel avec tes compagnons.

    Gloria sit Deo Patri,
    Gloria Unigenito ,
    Una cum Sancto Spiritu,
    In sempiterna sæcula !

    Gloire soit à Dieu le Père, Gloire à son Fils unique, et au Saint-Esprit, dans Ies siècles éternels !

  • Au petit nègre…

    Les clients du tabac Le Petit Nègre d'Alençon lui offrent un sursis

    Quand j’ai lu ce titre, je me suis étonné que dans la France d’aujourd’hui, pathologiquement « antiraciste », il y ait encore un tabac qui s’appelle ainsi. Il y a tout de même un an qu’on a supprimé l’ignominieux « Au nègre joyeux » de la Contrescarpe, et plusieurs années qu’on a interdit les « têtes de nègre » dans les pâtisseries.

    Je me disais donc qu’on avait accordé un sursis pour la disparition de l’enseigne raciste, mais qu’elle allait bientôt vertueusement disparaître.

    A ma grande surprise, ce n’est pas cela du tout. Il s’agit d’un commerce en grande difficulté financière à cause de travaux à Alençon, et qui est sauvé grâce à la générosité de ses clients.

    Comment l’antiracisme peut-il accepter qu’un tabac s’appelle « Au petit nègre » ?

    Mais oui bien sûr : c’est que le nègre… est le patron. Et qu’on ne peut pas le traiter de raciste…

  • La fausse enluminure de la science musulmane

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    La fausse enluminure représentant des astronomes musulmans [en couverture d’un livre universitaire américain] est loin d’être un cas isolé. (…) Ces images contemporaines ne sont en fait pas des « reproductions », mais des « productions », voire des faux, faites pour séduire un public contemporain en prétendant représenter la science d’un passé islamique lointain.

    Depuis les boutiques touristiques d’Istanbul, ces travaux se sont aventurés très loin. Ils ont trouvé leur place dans des affiches de conférence, des sites Web éducatifs et les collections de musées et de bibliothèques.

    Le problème ne se limite pas aux touristes naïfs et aux universitaires parfois dupes : nombre de ceux qui étudient et enseignent l’histoire de la science islamique se sont engagés dans une sorte d’escroquerie similaire. Il existe aujourd’hui des musées entiers remplis d’objets réimaginés, façonnés au cours des 20 dernières années mais destinés à représenter les vénérables traditions scientifiques du monde islamique.

    Lire une partie du texte français ici.

    Le texte originel anglais ici, avec plusieurs autres fausses miniatures.

  • Asia Bibi

    Trois magistrats de la Cour suprême du Pakistan, dont le « juge en chef » Mian Saqib Nisar, se sont réunis ce matin pour une audience en « dernier appel » sur le cas d’Asia Bibi, plusieurs fois reportée pour diverses raisons.

    Hier, l’avocat de la mère de famille catholique qui est en prison depuis 9 ans, condamnée à mort depuis 8 ans, a affirmé qu’il était sûr à 100% qu’elle serait acquittée. Mais ce n’est pas la première fois qu’il fait ce genre de déclaration…

    Or après trois heures de délibéré, les magistrats ont « réservé leur jugement » et averti les médias qu’ils ne devaient pas commenter l’affaire avant d’avoir le texte.

    Naturellement l’avocat d’Asia Bibi s’est répandu dans la presse pour raconter que l’audience s’était très bien passée et que les affirmations des témoins de l’accusation avaient été réduites à néant.

    La famille d’Asia Bibi pense que le jugement sera rendu dans le courant de ce mois.

    Si elle est acquittée, elle et sa famille devront fuir le Pakistan. Si elle était condamnée elle serait à la fois la première personne, la première femme et la première chrétienne à être condamnée à mort selon les lois anti-blasphème. Mais elle a encore répété récemment qu’elle était prête à mourir pour le Christ et qu’elle ne se convertirait jamais à l’islam. Il lui resterait alors à demander la grâce présidentielle. Mais le nouveau président, Imran Khan, a ouvertement approuvé les lois anti-blasphème pendant sa campagne électorale, et, s’affichant musulman très pieux, il ne risquerait pas des émeutes en graciant une chrétienne…