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  • Les Tchèques soutiennent les Hongrois

    Le Parlement tchèque a voté mardi, par 97 voix contre 24, une motion du député Jan Skopeček (ODS : droite libérale) affirmant que le vote du Parlement européen pour engager la procédure de l’article 7 contre la Hongrie est une erreur parce que c'est une ingérence dans la souveraineté hongroise.

     

  • Piégées

    Trois universitaires américains, Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian, ont voulu montrer que les rois de la compétence scientifique étaient nus, et ils ont réussi au-delà de leurs espérances. Sur 20 articles complètement canulardesques, ils en ont fait passer 7 dans des revues scientifiques « peer-reviewed » (où les articles sont théoriquement lus avant publication par des collègues reconnus).

    Parmi eux, un article de pédagogie proposant d’interdire aux garçons blancs de parler en classe et de les asseoir par terre enchaîné (de « chaînes légères », toutefois), pour faire expérimenter à la classe la réparation due aux horreurs du suprématisme blanc. Un autre, soulignant que l’astronomie est une science sexiste et pro-occidentale, prône son remplacement par une astrologie indigène et queer. Un autre est une étude sur la culture du viol chez les chiens à Portland, et se demande si cela affecte le genre ressenti par le chien violé. Un autre est purement et simplement la traduction d’un extrait de Mein Kampf.

    Comment est-ce possible ? C’est que les conseils de rédaction ne lisent pas les articles mais les mots clés qui sont indiqués par l’auteur. Par exemple pour l’article sur « les réactions humaines à la culture du viol et à la performativité queer dans les parcs de chiens à Portland », les mots-clés étaient : animaling, criminologie féministe noire, parc à chiens, géographie féministe, géographie queer, culture du viol.

    Les mots comme queer, féministe, genre, garçons blancs, réparation, sont des sésames qui rendent inutile toute relecture : on sait que l’article est dans les clous de la bien-pensance.

    C’est la première fois que je vois le mot « animaling ». Il est promis à un bel avenir vegan. Il a été inventé par trois universitaires (Lynda Birken Mette Bryld et Nina Lykke) en 2004. Attention, ici cela se veut sérieux et n’est pas un canular, mais permet de comprendre à quel point il est désormais facile de concevoir un canular pseudo-scientifique de la pensée unique. Donc ils ont inventé le mot « animaling » à partir des études de science féministe (et voilà un mot clé) qui ont permis de jeter un certain regard sur les « animaux non humains ». Elles permettent de considérer les « relations complexes entre les humains et les autres animaux, et leurs implications quant au féminisme ». Sic. Pour ce faire les chercheurs « utilisent la notion de performativité » (mot clé) qui permet de « remettre en cause la dichotomie entre humain/culture et animaux/nature », car il s’agit de mettre en évidence « la performativité de l’animalité, de l’humanité, et de la relation entre les deux ». La notion d’animaling est alors une tactique qui permet de changer de perspective, pour passer de la notion d’essences animales (il y a des races de chiens dangereux), à la « performativité sémiotique-matérielle des relations humain/animal ».

    Mais oui…

  • La suite logique…

    Des chercheurs australiens de l’université de Melbourne publient dans le Journal of Medical Ethics, revue internationale de bioéthique, un article intitulé : Avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ?

    Ils demandent la légalisation de l’avortement post-natal (sic, ne dites plus infanticide), si le bébé est handicapé ou si son existence menace le bien-être de la famille.

    Avec cet argument finalement imparable : il n’y a pas de différence morale entre un fœtus et un nouveau-né.

    C’est la suite logique… Mais si l’on continue sur la logique, on trouve aussi ici la raison pour laquelle l’avortement finira par être de nouveau interdit : il n’y a pas de différence entre un fœtus et un bébé.

  • C’est fabuleux, la science, quand même…

    Une étude scientifique menée sur les reliques de saint Ambroise a conclu qu’il s’agit… des reliques de saint Ambroise.

    Plus fort encore : les doctes experts ont découvert que le visage de saint Ambroise ressemblait… au visage de saint Ambroise !

    L’étude portait également sur les reliques des deux jeunes frères martyrs saint Gervais et saint Protais, et a conclu qu’il s’agissait... de deux jeunes frères martyrs.

    Les scientifiques finiront peut-être un jour par prouver que c’est saint Ambroise qui a découvert les corps de ces martyrs. Ah non, pas par une vision, faut quand même pas exagérer… Par hasard. Ou par nécessité...

  • Deux agents communistes

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    Le pape s’est félicité que pour la première fois le gouvernement chinois permette à des évêques de participer à un synode. Grâce à l’accord secret, bien sûr. Et il a reçu chaleureusement les deux évêques en question, qui ont été nommés par le gouvernement communiste chinois.

    L’un (à gauche) est Mgr Jean-Baptiste Yang Xiaoting, évêque de Yanan. Il est vice-président du Conseil des évêques chinois, organisme contrôlé par le pouvoir communiste et non reconnu par Rome. Du moins jusqu’à l’accord secret.

    L’autre est Mgr Joseph Guo Jincai, évêque de Chengde depuis 2010 pour les communistes, et depuis le mois dernier pour François. L’ordination épiscopale de Mgr Joseph Guo Jincai avait été condamnée de façon virulente par Rome (celle de Benoît XVI). François a non seulement annulé l’excommunication qui frappait l’évêque, mais il a créé pour lui le diocèse catholique de Chengde. Mgr Joseph Guo Jincai est le secrétaire général du Conseil des évêques chinois. Il est aussi député à l’Assemblée nationale populaire (un poste qui implique d’être athée et membre du parti communiste).

    Le cardinal Zen a touitté :

    « Voix de la périphérie. La présence des deux émissaires du gouvernement persécuteur et athée. C’est une insulte aux bons évêques de Chine et au synode des évêques catholiques ! ».

  • Férule

    Ceci est la nouvelle férule de François, inaugurée à la messe d’ouverture du synode sur les jeunes.

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    Ceci est un bâton de sorcière (merci Jeanne Smits).

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  • Saint François d’Assise

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    Prédelle provenant de l’église Saint François d’Assise de Pise. Œuvre manifestement de Giotto. Elle se trouve au Louvre. Sous la scène des stigmates, trois autres célèbres scènes de la vie de saint François : le songe du pape Innocent III qui voit un moine soutenant la basilique du Latran en train de s’écrouler, le pape approuvant la règle de saint François, et le prêche aux oiseaux. (Photos Le Louvre).

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  • Persécution

    Dernières nouvelles des Petites Sœurs de Marie Mère du Rédempteur, persécutées par leurs évêques et par Rome : ce sont de mauvaises nouvelles.

  • Un message présidentiel

    Celui du président des Etats-Unis, pour le mois de sensibilisation à la trisomie 21.

    Pendant le mois de sensibilisation au syndrome de Down, Melania et moi-même célébrons la vie de plus de 250 000 Américains atteints de trisomie 21 et de tous ceux dans le monde atteints de cette maladie.

    (…)

    Tout le monde est doté par son Créateur de dignité et du droit à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur. Malgré des mythes et des stigmates persistants, même au sein de la communauté médicale, notre nation adhère fermement à la vérité indéniable selon laquelle un diagnostic de trisomie 21 est une opportunité d’embrasser les dons de Dieu. Je défends la vie – dans toutes ses belles manifestations – et moi-même et mon gouvernement continuerons à condamner les préjugés et la discrimination que subissent trop souvent les Américains atteints de trisomie 21.

    Au cours de ce mois, nous nous engageons à continuer de créer des opportunités et à soutenir les hommes, les femmes et les enfants extraordinaires atteints de trisomie 21. Chaque jour, ils nous inspirent à vivre avec amour, joie et appréciation pour notre monde et ceux qui en font un lieu de vie unique et spécial. La vie est précieuse et il est de notre devoir moral de la protéger et de la défendre.

    Texte ici.

    Traduction intégrale ici.

    Ce message est du 1er octobre. Le même jour, les Instituts américains de la Santé (qui dépendent du ministère de la Santé) annonçaient un financement supplémentaire de 22,2 millions de dollars pour renforcer le soutien à la recherche sur la trisomie 21, ce qui portera le total à 59 millions de dollars pour 2018.

  • Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

    Les sacristines du carmel

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    Ici-bas notre doux office
    Est de préparer pour l'autel,
    Le pain, le vin du Sacrifice
    Qui donne à la terre : « Le Ciel ! »

    Le Ciel, ô mystère suprême !
    Se cache sous un humble pain
    Car le Ciel, c'est Jésus Lui-Même,
    Venant à nous chaque matin.

    Il n'est pas de reines sur terre
    Qui soient plus heureuses que nous.
    Notre office est une prière
    Qui nous unit à notre Epoux.

    Les plus grands honneurs de ce monde
    Ne peuvent pas se comparer
    A la paix céleste et profonde
    Que Jésus nous fait savourer.

    Nous portons une sainte envie
    A l'ouvrage de notre main,
    A la petite et blanche hostie
    Qui doit voiler l'Agneau divin.

    Mais son amour nous a choisies
    Il est notre Epoux, notre Ami.
    Nous sommes aussi des hosties
    Que Jésus veut changer en Lui.

    Mission sublime du Prêtre,
    Tu deviens la nôtre ici-bas
    Transformées par le Divin Maître
    C'est Lui qui dirige nos pas.

    Nous devons aider les apôtres
    Par nos prières, notre amour
    Leurs champs de combats sont les nôtres
    Pour eux nous luttons chaque jour.

    Le Dieu caché du tabernacle
    Qui se cache aussi dans nos cœurs
    A notre voix, ô quel miracle !
    Daigne pardonner aux pécheurs !

    Notre bonheur et notre gloire
    C'est de travailler pour Jésus.
    Son beau Ciel voilà le ciboire
    Que nous voulons combler d'élus !...

    Photo : mise en scène extérieur jour du travail des sacristines (depuis la confection des hosties). Sainte Thérèse (à droite), avec ses trois sœurs, et, devant, la cousine. Tant il est vrai que le carmel de Lisieux fut, aussi, une affaire de famille… (On voit ensuite le brouillon, et la mise au propre pour la sacristine Sœur Marie-Philomène de Jésus.)

    Dans les œuvres complètes de sainte Thérèse co-éditées par Le Cerf et DDB, la note sur ce poème contient une horreur. Elle indique que la deuxième partie « apporte une réponse à l'apparent défi du Manuscrit B: Thérèse y proclamait, entre autres aspirations brûlantes, son désir du sacerdoce », ce qui est vrai, mais ajoute : « irréalisable du fait des circonstances ». Or il ne s’agit pas de « circonstances », mais d’une raison ontologique irréformable qui subsistera jusqu’à la fin du temps quelles que soient les circonstances. Je ne sais pas qui est l’auteur de la note, mais il s’agit de quelqu’un qui a donc réussi à glisser dans son commentaire son souhait hérétique d’une ordination des femmes. Ce qui est grave est que le livre est publié sous le patronage de Mgr Guy Gaucher et du général des Carmes.