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  • 19e dimanche après la Pentecôte

    Dirigátur orátio mea, sicut incénsum in conspéctu tuo, Dómine.
    Elevatio mánuum meárum sacrifícium vespertínum.

    Que ma prière soit dirigée comme l’encens qui monte en votre présence, Seigneur.
    Que l’élévation de mes mains vous soit agréable comme le sacrifice du soir.

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    Le graduel de ce dimanche demande que ma prière s’élève devant Dieu comme l’encens du sacrifice du soir, et la mélodie montre l’encensoir qui se balance et surtout les volutes d’encens qui montent et se répandent, avec la première élévation sur oratio, puis une élévation plus haute sur incensum, avant la longue révérence sur Domine, avec l’encens qui retombe, mais qui remonte encore plus haut sur… elevatio

    C’est aussi l’occasion d’écouter cet enregistrement historique des moines de Solesmes sous la direction de dom Gajard en avril 1930. Une alliance unique de rusticité et de raffinement, qu’on ne retrouvera jamais.


  • Le voilà

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    Le super-héros ukrainien, citoyen d’honneur de la Ville de Paris depuis le 24 septembre, stakhanoviste de la non-alimentation, qui était dans un état critique le 9 août et n’avait plus que quelques heures à vivre le 21, photographié aujourd’hui, après quatre mois de « grève de la faim ».

    Et il y en a qui ne croient pas aux miracles…

  • PMA et pathologie du placenta

    Au Royaume-Uni, le Collège royal des obstétriciens et des gynécologues publie une étude mettant en garde contre l’augmentation actuelle et à venir du nombre de pathologies du placenta : Placenta accreta et Placenta praevia, qui peuvent l’une et l’autre provoquer de graves saignements et des hémorragies pendant l'accouchement, mais aussi nécessiter des hystérectomies en urgence ou conduire en soins intensifs.

    La cause principale, en dehors des césariennes, est la procréation médicalement assistée, à cause des cicatrices de l’utérus qu’elle provoque. Les grossesses ultérieures sont en effet susceptibles de s’implanter dans la cicatrice, affectant le placenta.

  • En Corée du Sud

    Il y a eu 27.000 naissances en Corée du Sud en juillet, soit 8,2% de moins qu’en juillet 2017. Le nombre de naissances baisse chaque mois depuis décembre 2015, bien que 80 milliards de won (62 millions d’euros) aient été investis dans des politiques natalistes (dont un congé parental pour les pères, dont les pères ne veulent pas…).

    Le taux de fécondité devrait descendre cette année en dessous d’un enfant par femme. « Un taux aussi bas n’est normalement possible qu’en temps de guerre », selon Lee Chulhee, professeur d’économie à l’université de Séoul.

  • En Birmanie

    Dans l’Etat Shan, l’« Armée de l’Etat Wa uni » (UWSA), la plus importante milice ethnique de Birmanie (financée par la drogue et armée par la Chine) a lancé une campagne d’éradication du christianisme sur le territoire qu’elle contrôle, appelé officiellement « Région Spéciale Wa 2 ». L’opération vise le jidujiao (en chinois, et non en langue wa : le christianisme protestant, par distinction du tianzhujiao, le catholicisme). De fait il n’y a aucune église catholique sur le territoire, mais seulement des baptistes. Trois églises baptistes ont été détruites, 52 fermées, 92 pasteurs ont été arrêtés.

    Il y a cependant une présence catholique, depuis qu’en 1991 des chefs tribaux ont demandé l’aide de l’évêque de Lashio. Des religieuses salésiennes se sont installées à Mong Mau, faisant office à la fois d’enseignantes et d’infirmières. Leur maison a été fermée lundi, et les religieuses expulsées.

  • Un p’tit nouveau

    Bienvenue à un nouveau blog, créé ce jour, et intitulé… L’épée de saint Michel.

    Un titre qui s’inspire d’un billet de Jacques Perret, duquel je retiens pour ma part cette affirmation aussi évidente que riche et lourde de sens : « Et pourtant l’éternité est anachronique. »

    A noter aussi une « brève (de comptoir) » qui fait rire de ce qui n’est pas drôle…

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  • Saint Michel

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    Icône de la première moitié du XIVe siècle, musée byzantin d’Athènes. Saint Michel porte le bâton du messager céleste, et le globe du monde, où tout est pour lui transparent. Le globe est surmonté de la croix, et marqué des lettres X D K, Khristos Dikaios Kritis : le Christ juste juge.

    L’inscription en haut dit : Ο ΑΡΧ(ΩΝ) ΜΙΧΑΗΛ Ο ΜΕΓΑΣ ΤΑΞΙΑΡΧΗΣ. O Arkhon Mikhaïl o mégas taxiarkhis : le chef Michel, le grand taxiarque (commandant en chef de l’armée céleste).

    Dans le sacramentaire léonien, qui comporte pas moins de cinq formulaires de messe pour ce jour, la fête est indiquée ainsi : « Pridie kalendas octobres : Natale basilicae Angeli in Salaria » : la veille des calendes d’octobre, naissance (sic, c’est-à-dire en l’occurrence consécration, dédicace) de la basilique de l’Ange sur la voie Salaria. » L’Ange, sans autre précision, c’était saint Michel. Les églises ou châteaux Saint-Ange sont donc dédiés à saint Michel. (La veille des calendes d'octobre, cela veut dire que le calendrier léonien était toujours le calendrier romain, où septembre avait 29 jours, avant la réforme julienne qui avait été édictée par César cinq siècles auparavant...)

    Dans le calendrier byzantin est célébrée le 8 novembre la « synaxe des archistratèges Michel et Gabriel et des autres puissances angéliques ».

    Tropaire :

    Grands chefs des milices célestes, nous vous supplions, indignes que nous sommes, de nous protéger par vos prières et de nous garder à l’ombre des ailes de votre immatérielle gloire, nous qui, à genoux, instamment vous implorons: « Délivrez nous des dangers, ô Princes des Puissances d’en haut ».

  • Revoilà Mgr Carlo Maria Viganò

    Une nouvelle lettre ouverte, en anglais, traduite par Campagne Québec Provie.

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    Avant de commencer à écrire, je voudrais tout d’abord rendre grâce et gloire à Dieu le Père pour chaque situation et épreuve qu’Il a préparée et qu’Il me préparera durant ma vie. En tant que prêtre et évêque de la sainte Église, épouse du Christ, je suis appelé comme tout baptisé à rendre témoignage à la vérité. Par le don de l’Esprit qui me garde dans la joie sur le chemin que je suis appelé à parcourir, je compte le faire jusqu’à la fin de mes jours. Notre seul Seigneur m’a aussi adressé l’invitation : « Suis-moi ! » et j’ai l’intention de le suivre avec l’aide de sa grâce jusqu’à la fin de mes jours.

    Je veux chanter au Seigneur tant que je vis,
    je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
    Puisse mon langage lui plaire,
    moi, j’ai ma joie dans le Seigneur !
    (Psaume 103 :33-34)

    Cela fait un mois que j’ai donné mon témoignage, uniquement pour le bien de l’Église, sur ce qui s’est passé lors de l’audience avec le Pape François le 23 juin 2013 et sur certains sujets qu’il m’a été donné de savoir dans les missions que l’on m’avait confiées au Secrétariat d’État et à Washington, concernant ceux coupables de couvrir les crimes commis par l’archevêque de cette capitale.

    Ma décision de révéler ces graves faits a été pour moi la décision la plus douloureuse et la plus importante que j’aie jamais prise de ma vie. Je l’ai fait après longue réflexion et prières, pendant des mois de souffrance profonde et d’angoisse, pendant un crescendo de nouvelles continuelles d’événements terribles, comprenant des milliers de victimes innocentes détruites et les vocations et les vies de jeunes prêtres et religieux perturbées. Le silence des pasteurs qui auraient pu apporter un remède et empêcher de nouvelles victimes est devenu de plus en plus indéfendable, un crime dévastateur pour l’Église. Bien conscient des conséquences énormes que mon témoignage pouvait avoir, car ce que j’allais révéler impliquait le successeur de Pierre lui-même, j’ai néanmoins choisi de parler pour protéger l’Église, et je déclare en toute conscience devant Dieu que mon témoignage est vrai. Le Christ est mort pour l’Église, et Pierre, Servus servorum Dei, est le premier appelé à servir l’épouse du Christ.

    Assurément, certains des faits que je devais révéler étaient couverts par le secret pontifical que j’avais promis d’observer et que j’ai fidèlement observé depuis le début de mon service au Saint-Siège. Mais le but de tout secret, y compris le secret pontifical, est de protéger l’Église de ses ennemis, et non de couvrir et de devenir complice des crimes commis par certains de ses membres. J’ai été témoin, non par choix, de faits choquants et, comme l’affirme le Catéchisme de l’Église catholique (par. 2491), le sceau du secret n’est pas contraignant lorsque des dommages très graves ne peuvent être évités que par la divulgation de la vérité. Seul le sceau de la confession aurait pu justifier mon silence.

    Ni le Pape, ni aucun des cardinaux de Rome n’ont nié les faits que j’ai affirmés dans mon témoignage. « Qui tacet consentit » s’applique sûrement ici, car s’ils nient mon témoignage, ils n’ont qu’à se prononcer et à fournir des documents à l’appui de cette dénégation. Comment peut-on éviter de conclure que la raison pour laquelle ils ne fournissent pas la documentation est qu’ils savent que cela confirmerait mon témoignage ?

    Le centre de mon témoignage était que depuis du moins le 23 juin 2013, le Pape savait par moi à quel point McCarrick était pervers et mauvais dans ses intentions et ses actes, et au lieu de prendre les mesures que tout bon pasteur aurait prises, le Pape a fait de McCarrick un de ses principaux agents dans le gouvernement de l’Église, par rapport aux États-Unis, la Curie, et même la Chine, comme nous le voyons en ces jours avec une grande préoccupation et une grande anxiété pour cette église martyre.

    Maintenant, la réponse du Pape à mon témoignage a été : « Je ne dirai pas un mot ! » Mais ensuite, se contredisant lui-même, il a comparé son silence à celui de Jésus à Nazareth puis devant Pilate, et m’a comparé au grand accusateur, Satan, qui sème le scandale et la division dans l’Église — sans toutefois prononcer mon nom. S’il l’avait dit : «Viganò a menti», il aurait mis en question ma crédibilité tout en essayant d’affirmer la sienne. Ce faisant, sa réponse aurait eu pour résultat d’intensifier les demandes du peuple de Dieu et du monde concernant la documentation nécessaire pour déterminer qui a dit la vérité. Au lieu de cela, il a mis en place une subtile calomnie contre moi — la calomnie étant une offense dont il a souvent comparé la gravité à celle du meurtre.

    En effet, il l’a fait à plusieurs reprises, dans le cadre de la célébration du Très Saint Sacrement, l’Eucharistie, où il ne court aucun risque d’être interpellé par des journalistes. Lorsqu’il s’est adressé aux journalistes, il leur a invité à exercer leur maturité professionnelle et à tirer leurs propres conclusions. Mais comment les journalistes peuvent-ils découvrir et connaître la vérité si les personnes directement concernées par une affaire refusent de répondre aux questions ou de divulguer des documents ? Le refus du Pape de répondre à mes accusations et sa surdité à l’appel des fidèles à se justifier, ne sont guère compatibles avec ses appels à la transparence et à la construction de ponts.

    De plus, la protection du Pape envers McCarrick n’était manifestement pas une erreur isolée. De nombreux autres cas ont récemment été documentés dans la presse, montrant que le Pape François a défendu des ecclésiastiques homosexuels qui avaient commis de graves abus sexuels à l’encontre de mineurs ou d’adultes. Il s’agit notamment de son rôle dans l’affaire du P. Julio Grassi de Buenos Aires, de la réhabilitation du P. Mauro Inzoli après que le Pape Benoît l’eut retiré de son ministère (jusqu’à ce qu’il aille en prison, moment à partir duquel le Pape François le laïcisa) et de la suspension de l’enquête sur les allégations d’abus sexuels contre le cardinal Cormac Murphy O’Connor.

    Entre-temps, une délégation de l’USCCB, dirigée par son président, le cardinal DiNardo, s’est rendue à Rome pour demander une enquête du Vatican sur McCarrick. Le cardinal DiNardo et les autres prélats devraient dire à l’Église en Amérique et dans le monde : le Pape a-t-il refusé de mener une enquête vaticane sur les crimes de McCarrick et sur les responsables de leur dissimulation ? Les fidèles méritent de savoir.

    Je voudrais lancer un appel spécial au cardinal Ouellet, car en tant que nonce, j’ai toujours travaillé en grande harmonie avec lui, et j’ai toujours eu une grande estime et amitié pour lui. Il se souviendra quand, à la fin de ma mission à Washington, il m’a reçu dans son appartement à Rome le soir pour une longue conversation. Au début du pontificat du pape François, il avait conservé sa dignité, comme il l’avait fait avec courage lorsqu’il était archevêque de Québec. Plus tard, cependant, quand son travail de préfet de la Congrégation pour les évêques a été miné parce que les recommandations pour les nominations épiscopales ont été transmises directement au Pape François par deux « amis » homosexuels de son dicastère, contournant ainsi le cardinal, il a abandonné. Son long article dans L’Osservatore Romano, dans lequel il se prononce en faveur des aspects les plus controversés d’Amoris Lætitia, incarne sa reddition. Votre Éminence, avant mon départ pour Washington, c’est vous qui m’avez parlé des sanctions du pape Benoît XVI à l’encontre de McCarrick. Vous avez à votre disposition des documents clés incriminant McCarrick et plusieurs membres de la curie pour leurs dissimulations. Votre Éminence, je vous invite à porter témoignage à la vérité.

    *

    Enfin, je veux vous encourager, chers fidèles, mes frères et sœurs en Christ : ne soyez jamais découragés ! Faites vôtre l’acte de foi et de confiance totale en Jésus-Christ, notre Sauveur, de saint Paul dans sa deuxième Lettre à Timothée, Scio Cui credidi, que j’ai choisis comme devise épiscopale. C’est un temps de repentance, de conversion, de prières, de grâce, pour préparer l’Église, l’épouse de l’Agneau, à être prête pour combattre et à gagner avec Marie le combat contre l’antique dragon.

    «Scio Cui credidi » (2 Tim 1 :12)
    En Vous, Jésus, mon seul Seigneur, je place toute ma confiance.
    « Diligentibus Deum omnia cooperantur in bonum » (Rom 8:28)

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    Pour commémorer mon ordination épiscopale conférée par saint Jean Paul II le 26 avril 1992, j’ai choisi cette image tirée d’une mosaïque de la basilique Saint-Marc à Venise. Elle représente le miracle de l’apaisement de la tempête. J’ai été frappé par le fait que dans la barque de Pierre, secouée par les eaux, la figure de Jésus est représentée deux fois. Jésus dort profondément à l’avant, tandis que Pierre essaie de le réveiller : « Maître, tu ne te soucies pas de ce que nous périssons ? » Pendant ce temps, les apôtres, terrifiés, regardent chacun dans une direction différente et ne se rendent pas compte que Jésus se tient derrière eux, les bénit et commande sûrement la barque : « S’étant réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : “Silence! Tais-toi !” Et le vent tomba et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : “Pourquoi avez-vous peur ainsi ? N’avez-vous pas encore de foi ?” » (Mc 4, 38-40).

    La scène dépeint opportunément l’immense tempête que traverse l’Église en ce moment, mais avec une différence substantielle : non seulement le successeur de Pierre ne voit pas le Seigneur en pleine possession de la barque, mais il ne semble même pas envisager de réveiller Jésus endormi à l’avant.

    Peut-être le Christ est-il devenu invisible à son vicaire ? Peut-être est-il tenté d’essayer de se substituer à notre seul Maître et Seigneur ?

    Le Seigneur est maître de la barque !

    Que le Christ, la Vérité, soit toujours la lumière sur notre chemin !

    + Carlo Maria Viganò
    Archevêque titulaire d’Ulpiana
    Nonce apostolique

  • Saint Venceslas

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    La statue de saint Venceslas (Václav), en haut de la « place Venceslas », une très large allée au centre de Prague. Autour du « prince éternel des Tchèques », les quatre autres saints patrons de la Bohême : sainte Ludmila (grand-mère de Venceslas), saint Procope (ermite puis fondateur du monastère de Sázava), sainte Agnès (fondatrice de l’hôpital Saint-François de Prague, supérieure de clarisses, fondatrice de l’ordre des Croisés à l’étoile rouge), et saint Adalbert (Vojtěch, second évêque de Prague, martyr en Prusse). C’est l’œuvre la plus célèbre de Josef Václav Myslbek (1848-1922), qui était considéré de son vivant comme le fondateur de la sculpture tchèque moderne. Elle est le point de ralliement aux moments historiques : 1918, 1938, 1968-69, 1989... Elle a été restaurée en 2004.

    Sur le socle est inscrit un extrait d’une version du choral de saint Venceslas : « Saint Venceslas, ne nous laisse pas périr, nous et nos descendants... »

    Saint Venceslas duc de La Bohême, notre prince,
    Prie pour nous, Dieu et le Saint Esprit, Kyrie eleison.
    Toi, héritier de la Bohême, n’oublie pas ton peuple.
    Saint Venceslas, ne nous laisse pas périr, ni les générations futures,
    Kyrie eleison.
    Nous demandons ton aide, aie pitié de nous, réconforte les tristes gens,
    Saint Venceslas chasse le mal, Kyrie eleison.

    Voir ici et .

  • La dictature des invertis

    Marcel Campion a une grande gueule et s’est souvent battu comme un lion pour défendre les activités foraines. Mais aujourd’hui, face au déferlement de haine LGBT doublé d’une avalanche de poursuites judiciaires, il jette l’éponge :

    « Afin de ne pas nuire ni à ma famille ni à ma profession foraine, j'ai décidé de cesser mes activités foraines personnelles et aussi de démissionner de mes activités au sein de l'association du Monde Festif organisatrice de l'événement La magie de Noël aux Tuileries pour les fêtes de fin d'année. »

    Il va aussi vendre sa célèbre grande roue.