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  • Au Québec

    La Coalition Avenir Québec (les « caquistes ») a obtenu 74 sièges aux législatives, contre 22 aux élections précédentes, et le parti libéral est tombé de 70 à 32 sièges.

    Le chef de la CAQ François Légault est donc devenu Premier ministre, et avec 74 sièges (sur 125) il a la majorité absolue.

    La CAQ est un parti « nationaliste », ce qui veut dire ni souverainiste ni fédéraliste : il veut rester dans le cadre canadien mais avec davantage de pouvoirs internes, notamment une maîtrise totale de la politique migratoire. Et il a promis une baisse de 20% de l’immigration.

    Le parti veut défendre l’identité québécoise, mais c’est une identité qui paraît se réduire à la langue : François Légault fut le ministre de l’Education qui laïcisa l’enseignement public, le CAQ est laïciste, et le « catholique » François Légault n’a « pas de problème avec l’avortement ». Le parti a toutefois une politique familiale nataliste (des enfants plutôt que des immigrés).

    François Légault est marié depuis 28 ans à Isabelle Brais, qui joue un rôle important à ses côtés, et ils ont deux garçons :

    Screenshot_2018-10-02 Élections 2018 la CAQ de François Legault formera un gouvernement largement majoritaire.png

  • Les saints anges gardiens

    Aniele Boży, stróżu mój,
    Ty zawsze przy mnie stój.
    Rano, wieczór, we dnie, w nocy
    Bądź mi zawsze ku pomocy,
    Strzeż duszy i ciała mego,
    Zaprowadź mnie do żywota wiecznego.

    Ange de Dieu, mon gardien,
    Tu te tiens toujours à mes côtés.
    Le matin et le soir, le jour et la nuit,
    Sois toujours à mon aide.
    Veille sur mon âme et sur mon corps
    Et conduis moi à la vie éternelle.

    Cantique polonais, dans la version de Paweł Bębenek, lors de la 13e édition des Ateliers liturgiques et musicaux nationaux, à Gietrzwałd, « Chants sur les anges », en novembre 2011.

  • La Macédoine pédale dans la choucroute

    Les gazettes bien-pensantes saluent le référendum macédonien par lequel, comme dit Euronews, les Macédoniens ont voté à plus de 90% pour le changement de nom de leur pays, ce qui ouvre la voie à son adhésion à l’UE et à l’OTAN.

    De fait, l’UE et l’OTAN – et le Département d’Etat américain - ont chaleureusement salué le résultat de ce référendum et ont appelé toutes les parties à respecter la démocratie qui s’est exprimée.

    On constate toutefois des fausses notes, même chez les européistes. Par exemple EUoberver a titré : « L’avenir de la Macédoine dans l’UE incertain après le flop du référendum ».

    En effet, pour qu’un référendum soit contraignant, il faut 50% de participation. Or la participation a été de 36,5%. C’est d’ailleurs devenu le gros problème de ces consultations, comme on l’a déjà vu en Hongrie sur l’immigration et comme on risque de le voir prochainement en Roumanie sur le mariage : comme la victoire écrasante du oui ne fait aucun doute, l’opposition appelle au boycott, qui ajouté à la faible participation habituelle à ces scrutins le fait capoter.

    Donc les 91% de oui ne changent rien dans l’immédiat. (On notera au passage le très curieux intitulé de la question, qui ne portait pas directement sur le nom du pays : « Etes-vous en faveur de l’adhésion à l’UE et à l’OTAN en acceptant l’accord entre la République de Macédoine et la République de Grèce ? »)

    La question est donc renvoyée au Parlement, où il faudra une majorité des deux tiers. Or le gouvernement n’a pas une majorité des deux tiers…

    Pour ce qui est du fond de l’affaire, je n’ai aucune opinion sur le nom du pays. Sauf que c’est évidemment absurde de l’appeler « Ancienne République yougoslave de Macédoine », selon l’acronyme anglais FYROM. Et que les Grecs ont évidemment tort de refuser absolument que le pays s’appelle Macédoine. Quant à « Macédoine du Nord » c’est idiot tant qu’il n’y a pas une « Macédoine du Sud ».

  • "Enfant de la République"

    J’ai vu sur BFM la désormais fameuse séquence où l’on voit Emmanuel Macron en compagnie de deux jeunes voyous dénudés à Saint-Martin. La fin de la séquence a été une photo où l’on voit le président de la République tout sourire entre les deux personnages, l’un d’eux avec le pantalon baissé et faisant un « doigt d’honneur ».

    Les réactions n’ont pas manqué, mais on sait qu’avec Macron la démagogie la plus sordide n’a plus de limites. Cette photo n’est pas pire que celle (et la vidéo) de la fête de la musique à l’Elysée.

    Ce qui me choque quant à moi est la réaction de Macron aux critiques :

    « J’aime chaque enfant de la République, quelles que soient ses bêtises. »

    Cela non plus, ce n’est pas nouveau. Je me souviens très bien de la déclaration de Jacques Chirac sur « les filles et les fils de la République ».

    Je ne laisserai jamais passer cette imposture. La république est un régime politique. Elle n’a ni fils ni fille, sauf à en faire une idole. Ce qu’elle est de fait, comme on le voit. Et comme « Marianne » le souligne.

    Quant à la dernière ignominie de la Schiappa, il est inutile de s’y appesantir. Sauf qu’elle s’appuie sur le même propos d’Emmanuel Macron dénonçant des « discours de haine » : «  Il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu'elle est d'une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n'y a rien à en tirer. »

  • En Inde

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    En 1970 le curé de Kulal, dans le Karnataka (1,8% de chrétiens) avait édifié une grotte de Notre Dame de Velankanni sur sa paroisse. Tout a été détruit et rasé dans la nuit du 27 septembre, et le lieu a été transformé en lieu de culte hindou, entouré de drapeaux et de fanions safran…

  • D’une Eglise l’autre

    Mgr Luigi Negri, évêque de Saint-Marin de 2005 à 2012 puis archevêque de Ferrare jusqu’à 2017 (il avait alors 75 ans), était l’un des derniers (très) bons évêques italiens. Il n’avait pas sa langue dans sa poche et il parlait vrai sur l’immigration, sur l’islam, sur a défense de la vie, sur la famille, et aussi sur la liturgie.

    François l’a remplacé par un homme qui est tout le contraire, Mgr Giancarlo Perego, ultra-progressiste, islamophile, immigrationniste, anti-traditionaliste, accueillant les adultères à la communion, etc.

    Screenshot_2018-10-01 prerego2 jpg (Image JPEG, 530 × 519 pixels).png

    Le 22 septembre, Mgr Perego s’est affiché avec Arcigay Ferrare lors d’une manifestation contre « l’intolérance homonormative ».

    Le 16 septembre il n’était pas présent à la journée diocésaine de la famille…

  • Mafia McCarrick

    Au début, ce long article sur la Papal Foundation paraît ne rien dire substantiellement de plus que ce que l’on savait déjà. Mais la suite en dit beaucoup plus sur une organisation véritablement contrôlée par une mafia d’évêques invertis, et qui risque fort d’être très bientôt le sujet d’un nouveau scandale judiciaire…

     

  • L’accord fonctionne…

    Lu chez Sandro Magister :

    Alors que par le passé, d’abord en 1998 et ensuite en 2005, les évêques chinois invités respectivement par Jean-Paul II et par Benoît XVI aux synodes de ces dernières années n’ont jamais obtenu l’autorisation de se rendre à Rome, c’est aujourd’hui le contraire qui se passe. Ce sont les autorités de Pékin qui désignent les évêques à envoyer au synode et Rome n’a pas soulevé la moindre objection.  C’est le haut fonctionnaire chinois Wang Zuo’an, directeur de l’administration d’état pour les affaires religieuses, qui a rendu leur désignation publique.

    Les deux élus sont Jean-Baptiste Yang Xiaoting, évêque de Yan’an-Yulin et Joseph Guo Jincai, évêque de Gengde. Tous deux sont depuis longtemps des exécuteurs dociles de la volonté des autorités chinoises et le second – qui fait partie des sept qui ont été absous de leur excommunication – est également le secrétaire général de la pseudo-conférence épiscopale des évêques chinois dont continuent à ne pouvoir faire partie les évêques soi-disant « clandestins », c’est-à-dire en communion avec Rome mais non reconnus par le régime.

  • Saint Remi

    Fils de sainte Céline, Remi naquit à Laon vers 437. Devenu évêque en 459, il gouverna le diocèse de Reims jusqu’à sa mort, le 13 janvier 533. Sur le portail nord de la cathédrale actuelle sont retracés les miracles qu’on lui attribue. Plus merveilleux encore fut la conversion des Francs et de leur roi Clovis, que Dieu opéra par la sainteté et la prédication de Remi ; Clovis, en effet, après la victoire de Tolbiac (496), se fit baptiser à Reims. La Gaule devint chrétienne par ses envahisseurs ; « Tu ouvres une carrière immense à tes descendants en voulant régner dans le Christ, écrit saint Avit de Vienne à Clovis. Tu es né pour le Christ, comme le Christ pour le monde ; tu as consacré ton âme à Dieu, ta vie à tes contemporains, ta gloire à ta postérité. » Saint Remi évoqua lui-même, dans son testament, le souvenir du roi franc « d’illustre mémoire », « que j’ai tenu, dit-il, sur les fonts du baptême », et à ce titre Remi mérita le nom d’apôtre des Francs : « S’il n’est pas apôtre pour les autres, du moins l’est-il pour vous », proclamera le pape Léon IX en consacrant la basilique Saint-Remi de Reims, en 1049.

    Missel du Barroux

    Basilique-Saint-Remi---Reims-JK.Graber-Coll.jpg