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  • Ubu

    Dans le cadre de la lutte contre le tabagisme, grand chantier du ministère de la Santé, les paquets de cigarettes « neutres » arrivent chez les buralistes. Exactement au même moment, des voix s’élèvent pour une légalisation du cannabis (dont celle de Benoît Hamon) suite à un sondage montrant qu’une majorité de Français y serait favorable… Et la Marisol Touraine elle-même est prête à en parler…

    Curieusement, je ne vois personne faire le lien paradoxal et surréaliste entre les deux informations :

    Le tabac c’est mal, le cannabis c’est bien.

    Il paraît que novembre a été décrété le "mois sans tabac". Et décembre ce sera "le mois du cannabis" ?

  • Hollande la honte

    Vladimir Poutine devait venir le 19 octobre à Paris, pour participer à l’inauguration du nouveau « Centre spirituel et culturel orthodoxe russe ».

    Le président français ne pouvait pas faire autrement que recevoir son homologue russe. Mais, samedi, François Hollande a eu la grossièreté de « se poser la question » à haute voix devant des journalistes d’une réception de Vladimir Poutine, à cause des « crimes de guerre » commis Bachar al-Assad à Alep avec le soutien de l'aviation russe…

    Hier, Jean-Marc Ayrault en rajoutait une couche : « Si le président de la République décide que le président russe vient, ça ne sera pas pour des mondanités, ce sera pour dire des vérités, pour sortir de ce qui est en train de se passer là-bas (en Syrie) et pour faire prendre conscience à la Russie qu'elle est en train de s'engager sur une route dangereuse… Il y a des crimes de guerre, c'est une évidence… »

    Ce matin, le porte-parole du Kremlin a déclaré, par téléphone à des journalistes, que Vladimir Poutine annulait son déplacement, mais qu’il reste « disposé à se rendre à Paris lorsque le président Hollande se sentira à l’aise »…

  • Sam Hemming

    Une histoire, parmi d’autres, qui montre que nous ne sommes pas seulement de la chair et des os… et que les médecins devraient y réfléchir.

    Sam Hemming est une étudiante de 22 ans à l’université de Bangor. Le 20 juillet dernier, revenant chez elle à Hereford en voiture, elle a un terrible accident sur l’autoroute M6 près de Birmingham. Sa voiture se renverse, sa tête passe à travers le pare-brise puis heurte la glissière de sécurité. Elle a une oreille arrachée, quatre vertèbres cervicales cassées, trois fractures à un bras. Elle est transportée par hélicoptère à l’hôpital de Coventry où elle est opérée pendant six heures et placée sous coma artificiel. Mais les médecins font bientôt savoir à la famille qu’il n’y a aucun espoir et qu’elle doit se préparer à la mort de la jeune fille : elle est en état de mort cérébrale et n’est maintenue en vie que par le respirateur artificiel. Ils suivent alors le protocole consistant à débrancher le respirateur trois fois de suite, à des jours différents, la troisième fois étant définitive s’il n’y a eu aucun signe de vie. En présence de la famille… On débranche une première fois, Sam arrête de respirer. On rebranche. Sam respire de nouveau. Deuxième jour, deuxième débranchement. Sam arrête de respirer. On rebranche. Sam respire de nouveau. Troisième jour, on refait les derniers tests, notamment de réaction au chaud et au froid. Aucune réaction. Et alors qu’on va arrêter la machine une troisième et dernière fois, un médecin effleure de façon inopinée le pied droit de la jeune fille avec une lingette glacée, et Sam bouge un orteil…

    On lui fait une trachéotomie. Cinq jours après, on éteint la machine, et elle continue de respirer.

    Moins de deux mois plus tard, elle était de retour chez elle.

    Comme un légume ? C’est ce que prévoyaient les médecins, au cas où par « miracle » elle survivrait. Mais non. Elle a sans doute encore besoin d’un déambulateur pour marcher, mais elle tient debout, elle tient la tête droite, et elle parle. Et elle a l’intention de continuer ses études de droit pour devenir notaire.

    Le plus étonnant est que, réellement, son cerveau était mort : la partie du cerveau qui nous sert habituellement. Or elle a développé, et continue de développer, les capacités de l’autre partie de son cerveau pour parler et pour bouger. Comme on peut s’en douter, les neurochirurgiens, après avoir été bouche bée à s’en décrocher la mâchoire, sont sur les dents.

    Sam Hemming avec sa mère :

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  • Maternité divine de la Sainte Vierge

    Nous ne disons pas en effet que la nature du Verbe par suite d'une transformation est devenue chair, ni non plus qu'elle a été changée en un homme complet, composé d'une âme et d'un corps, mais plutôt ceci : le Verbe, s'étant uni selon l'hypostase une chair animée d'une âme raisonnable, est devenu homme d'une manière indicible et incompréhensible et a reçu le titre de Fils d'homme, non par simple vouloir ou bon plaisir, ni non plus parce qu'il en aurait pris seulement le personnage ; et nous disons que différentes sont les natures rassemblées en une véritable unité, et que des deux il est résulté un seul Christ et un seul Fils, non que la différence des natures ait été supprimée par l'union, mais plutôt parce que la divinité et l'humanité ont formé pour nous l'unique Seigneur Christ et Fils par leur ineffable et indicible concours dans l'unité.

    Ainsi, bien qu'il subsiste avant les siècles et qu'il ait été engendré par le Père, il est dit aussi avoir été engendré selon la chair par une femme, non point que sa nature divine ait commencé à être en la sainte Vierge, ni qu'elle ait eu nécessairement besoin d'une seconde naissance par elle après celle qu'il avait reçue du Père, car c'est légèreté et ignorance de dire que celui qui existe avant les siècles et est coéternel au Père a besoin d'une seconde génération pour exister, mais puisque c'est pour nous et pour notre salut qu'il s'est uni selon l'hypostase l'humanité, et qu'il est né de la femme, on dit qu'il a été engendré d'elle selon la chair.

    Car ce n'est pas un homme ordinaire qui a d'abord été engendré de la sainte Vierge et sur lequel ensuite le Verbe serait descendu, mais c'est pour avoir été uni à son humanité dès le sein même qu'il est dit avoir subi la génération charnelle, en tant qu'il s'est approprié la génération de sa propre chair. C'est ainsi que nous disons qu'il a souffert et qu'il est ressuscité, non pas que le Dieu Verbe ait souffert en sa propre nature les coups, les trous des clous et les autres blessures (car la divinité est impassible, puisqu'elle est incorporelle); mais puisque le corps qui est devenu le sien propre, a souffert tout cela, on dit encore une fois que c'est lui (le Verbe) qui a souffert pour nous : l'Impassible était dans le corps qui souffrait Et c'est de la même façon que nous pensons au sujet de sa mort. Car le Verbe de Dieu est par nature immortel, incorruptible, vie et vivifiant. Mais encore une fois puisque son propre corps a, par la grâce de Dieu, goûté la mort pour tout homme, comme dit Paul, on dit qu'il a souffert la mort pour nous : non qu'il ait fait l'expérience de la mort en ce qui regarde sa propre nature (ce serait folie de dire cela ou de le penser), mais parce que, comme je l'ai dit à l'instant, sa chair a goûté la mort. Ainsi, sa chair étant ressuscitée, on parle de la résurrection du Verbe, non point que le Verbe soit tombé dans la corruption, non certes, mais encore une fois parce que son corps est ressuscité. ...

    C'est ainsi qu'ils (les saints pères) se sont enhardis à nommer la sainte Vierge Mère de Dieu, non que la nature du Verbe ou sa divinité ait reçu le début de son existence à partir de la sainte Vierge, mais parce qu'a été engendré d'elle son saint corps animé d'une âme raisonnable, corps auquel le Verbe s'est uni selon l'hypostase et pour cette raison est dit avoir été engendré selon la chair.

    Saint Cyrille d’Alexandrie, 2e lettre à Nestorius, approuvée par le concile d’Ephèse (et donc document dogmatique du concile sur l'unité des deux natures, divine et humaine, en la personne du Fils de Dieu, et la légitimité de l'attribution à la Vierge du titre de Theotokos, Mère de Dieu)

  • Salaud d’Orban

    « Le plus grand quotidien de Hongrie a été fermé à l’improviste samedi (8 octobre), renforçant les craintes quant à la répression des médias critiques par le gouvernement. »

    Telle est l’« information » selon le site EUobserver, et telle qu’elle est répercutée partout.

    Le même site dit aussi, en légende d’une photo :

    « Les éditions imprimées et en ligne de Nepszabadsag ont été brutalement fermées samedi, suscitant des protestations et une fois encore l’inquiétude quant à la démocratie “illibérale” de Viktor Orban. »

    Bien entendu, la Commission européenne se dit « très préoccupée » de la liberté de la presse en Hongrie…

    En bref, même si on évite de le dire aussi clairement, mais c’est ce que tout le monde comprend ou croit comprendre : ce salaud d’Orban, l’immonde dictateur hongrois, a supprimé le quotidien d’opposition, qui était le plus grand quotidien du pays.

    Or tout cela est faux. Nepszabadsag (Liberté du peuple), qui était le journal du parti communiste et qui est aujourd’hui un journal de gauche libérale, fut en effet (forcément) le premier quotidien hongrois. Mais depuis lors il n’a cessé – forcément - de dégringoler, et ces dix dernières années il a perdu les trois quarts de son lectorat, malgré la reprise en mains par un groupe suisse qui a fusionné avec le groupe Axel Springer puis avec l’empire multicartes Vienna Capital Partners…

    Or le tirage du journal, qui était à sa grande époque de 300.000 exemplaires, est tombé à moins de 40.000, accumulant des pertes à hauteur de 18 millions d’euros.

    Bref, le gouvernement Orban n’y est pour rien.

    En outre, Nepszabadsag n’est plus le plus grand quotidien de Hongrie, puisque Metropol (du groupe Metro, gratuit) tire à 300.000 exemplaires et que deux autres quotidiens ont un tirage équivalent à celui du défunt.

    La vérité est que la gauche étant aujourd'hui inexistante en Hongrie, son journal l'est aussi.

  • La bataille de Mossoul

    Sur le plan militaire, la bataille pour la libération (?) de Mossoul n’a pas encore commencé, mais la bataille idéologico-politique pour le contrôle de la deuxième ville d’Irak (près de 3 millions d’habitants avant la guerre) fait rage. Il y a d’une part la confrontation entre le gouvernement de Bagdad et les Kurdes qui voudraient faire de Mossoul une ville du Kurdistan indépendant, et il y a d’autre part la confrontation entre le gouvernement de Bagdad (avec derrière lui l’Iran) et celui d’Ankara (qui a le soutien des Américains, du Qatar et de l’Arabie saoudite). Car les Turcs ont des troupes au nord de Mossoul et sont les adversaires tant des Kurdes indépendantistes que des chiites de Bagdad et d’ailleurs. Et Erdogan a carrément déclaré que Mossoul devait être une ville uniquement peuplée d’Arabes sunnites, de Kurdes et de Turkmènes (à l’exclusion donc des autres minorités, notamment des chrétiens, des chiites et des yazidis). Or ils prétendent apparaître comme les libérateurs de la ville, alors qu’ils n’ont rien fait depuis deux ans contre l’Etat islamique.

    Du reste, l’une des dernières informations en date fait état de ce que la police de l’Etat islamique à Mossoul est constituée de Chinois, des Ouïghours. Ces sunnites turcophones sont venus via la Turquie, où ils ont été hébergés et entraînés. En 2015 ils sont allés combattre au Nagorno Karabakh ; aux côtés de Tchétchènes et de Turkmènes. Puis ils sont retournés en Turquie. Ils se sont ensuite installés à Raqqa, la capitale de fait de l’Etat islamique, avant d’être transférés à Mossoul…

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  • Au Pakistan

    Le procès de Nabil Masih, accusé de blasphème sur Facebook, devait s’ouvrir le 8 octobre. Ses avocats ont constaté qu’étaient présentes quelque 80 personnes qui manifestaient ouvertement leur haine, parmi lesquelles des avocats éructant à l’adresse des avocats de Nabil Masih qu’il ne fallait pas défendre les criminels blasphémateurs. D’autres disaient qu’ils tueraient Nabil Masih, « auteur d’un crime odieux », et qu’ils allaient « brûler tous les infidèles de sa famille ». Famille qui avait dû fuir son village, mais qui était venue pour le procès.

    L ‘audience a dû être reportée.

    *

    L’autorité pakistanaise de l’audiovisuel a déclaré illégales 10 chaînes de télévision protestantes par cable ou internet, et l’unique chaîne catholique, qui doivent cesser d’émettre.

    Le Père Mushtaq Anjum a déclaré à Fides qu’il ne sait pas en quoi ces chaînes sont « illégales ». Il demande l’intervention du ministre chrétien Kamran Michael afin que le gouvernement « bloque ces actes d’intimidation et révoque cette interdiction ».

  • ✝ Andrzej Wajda ✝

    Andrzej Wajda est mort, à l’âge de 90 ans. Il était l’un des géants du cinéma, et l’incarnation du cinéma polonais. J’ai toujours le souvenir de sa Chronique des événements amoureux, qui est une admirable fresque de la Pologne heureuse d’avant-guerre, au bord du précipice. Et il eut le courage de tourner Katyn, à 80 ans, sachant que son film serait boycotté – dans des pays comme la France. Boycott qui montra à quel point le communisme reste prégnant, au point d’empêcher la diffusion d’un chef-d’œuvre d’un grand nom du cinéma mondial pour la seule raison qu’il met en scène une vérité historique connue mais politiquement incorrecte.

  • Réponse à Najat la grosse menteuse

    Elle répète que la « théorie du genre » n’existe pas et surtout pas à l’école.

    La Manif pour tous a réuni divers documents qui prouvent, s’il en était besoin, que Mme Belkacem est une menteuse récidiviste. Voici juste deux exemples. Une citation de madame le ministre :

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    Et une citation de… non pas un méchant « intégriste », mais… Julien Dray :

    « La théorie du genre à l’école, c’est la conséquence de l’influence d’un féminisme qui s’est radicalisé. Najat, elle, est sur la ligne des féministes ultras américaines, qui sont en train d’émasculer les sexes. »

    Et aussi ceci (entre autres).

  • Bergoglio Démolitions

    Dernières nouvelles de l’entreprise de démolitions Bergoglio : création de 17 nouveaux cardinaux, dont 13 électeurs.

    Parmi lesquels (hors "périphériques"...) :

    - Jozef De Kesel, produit de la mafia de Saint-Gall (qui organisa l’élection de Bergoglio), ennemi de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la tradition catholique, chargé de démolir ce qui reste éventuellement encore à démolir dans l’Eglise de Belgique. (Cela ne fait pas un an qu’il est archevêque de Malines-Bruxelles. Son prédécesseur Mgr Léonard ne fut pas jugé digne de la pourpre.)

    - Blase Cupich, archevêque de Chicago, ultra-progressiste, nommé par Bergoglio comme levier d’un virage de l’épiscopat américain jugé trop conservateur.

    - Joseph Tobin, archevêque d’Indianapolis, connu notamment pour avoir pris position en faveur des religieuses américaines les plus déviantes, partisan des femmes diacres et des femmes donnant l’homélie.

    - Kevin Farrell, nommé à la tête du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie (et la communion aux adultères), qui a donc toute la confiance de François, et qui proclame que celui qui pense que François n’est pas clair n’a pas lu ou compris l’Evangile…

    - Sergio da Rocha, archevêque de Brasilia, l’un des trois choisis par François pour siéger au conseil du synode à l’issue de celui sur la famille, et donc organisateur du suivant.

    - Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla (Mexique), ancien secrétaire général puis président du Celam, partenaire de Bergoglio dans le « document d’Aparecida ».

    - Carlos Osoro Sierra, archevêque de Madrid, ami du cardinal Maradiaga (l’un des principaux idéologues et mentors bergogliens), qui a supprimé la grande manifestation annuelle pour la famille dans la capitale espagnole et n’a pas levé le petit doigt quand deux des évêques de la région de Madrid ont été vilipendés comme « homophobes » pour avoir rappelé la doctrine catholique.