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  • Le raciste de la Place Vendôme

    Tout le monde sait – à force de martèlement, ça finit par entrer dans le crâne des plus obtus – que « les races n’existent pas ». Aussi est-ce avec effarement que je voyais hier soir défiler sur France 3, en permanence, à jet continu, l’« alerte enlèvement » indiquant qu’un enfant avait été « enlevé » par… son père, de… « race noire ». (Euh, j’insiste monsieur le policier de la pensée, c’est pas moi, c’est le ministère de la Justice, à la télé.)

    Naturellement, Pavlov a réagi. Et le ministère a modifié (deux fois) son texte (une première fois l’homme était de « peau noire » - sic, puis il est devenu « de couleur noire ») avant de s’excuser…

    On espère seulement que le raciste du ministère, qui avait bien caché son jeu sous Taubira, et qui a ignoblement profité de la détresse d’une mère pour lancer son venin, sera rapidement démasqué et passé par les armes.

  • Saint Pierre d'Alcantara

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    Note de la vie de saints de Butler et Godescard, sur un traité de saint Pierre d'Alcantara intitulé "De la paix de l'âme", dont je ne trouve pas la traduction sur internet.

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  • Omerta

    Les violences contre les enseignants se multiplient. Dans des communes ou des zones où chacun voit bien de quelle « communauté » sont les agresseurs. Mais on ne nous en dit absolument rien. On ne nous donne même pas le moindre prénom. Tout juste sait-on qu’à Argenteuil ils ont répondu à l’enseignant que « le seul maître est Allah ».

    Bien évidemment Najat Belkacem observe le même silence et pérore pour ne rien dire.

    Les victimes se soumettent donc au diktat de la pensée unique et du politiquement correct, et du vivre ensemble qui les envoie à l’hôpital. En faisant cela, les victimes se rendent tout simplement complices de leurs agresseurs. Ce n’est pas chez moi qu’elles trouveront la moindre compassion.

  • Etat de droit

    Un peu partout, là où le gouvernement impose la présence de « migrants » que l’on va sortir de la « jungle », la population manifeste, souvent avec l’appui du maire, qui fait savoir qu’il ne peut rien faire d’autre que manifester avec ses administrés, car il n’a pas le pouvoir d’empêcher la venue dans sa commune de dizaines de jeunes hommes désœuvrés entretenus par l’Etat.

    Mais on ne nous dit jamais comment l’Etat peut juridiquement imposer dans des communes des personnes qui n’ont aucun titre légal à séjourner en France. D’autant que la plupart de ces gens-là refusent de faire une demande d’asile en France puisqu’ils veulent aller en Angleterre. Je suppose qu’il y a une combine juridique tordue. J’aimerais savoir laquelle. A votre bon cœur…

  • Quelques titres de News.va

    Attention au mauvais levain, l'hypocrisie, met en garde le Pape

    C’est çui qui dit qui est.

    Le Pape via Cor Unum fait un don de 100 000 dollars à Haïti

    Le pape pauvre de l’Eglise pauvre est donc riche. Ah bon, c’est pas ses sous ? Pourquoi le faire croire, alors ?

    Condoléances du Pape François aux Thaïlandais après la mort du roi

    Mais les Thaïlandais, presque tous bouddhistes, se moquent bien de ce que dit le pape. Et on ne voit pas l’intérêt d’en rajouter dans l’hystérie collective, à laquelle participe l’Eglise catholique : messes pour le roi (bouddhiste), son portrait affiché et révéré pendant 9 jours dans les églises et les écoles catholiques…

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    En revanche il n’y a pas un mot du pape pour la mort de Kigeli V, le roi du Rwanda. Ah oui, il n’était pas dans le sens de l’histoire, lui. Il avait été viré par les Belges, au nom de la démocratie : résultat : un génocide. Et puis il était catholique… Et en plus, dans son exil américain, il allait à la messe traditionnelle… Quelle horreur.

    Messe à Sainte-Marthe- Comme les biscuits de nos grands-mères

    C’est la messe des p’tits Lu.

    Le Pape François : le chrétien est choisi, pardonné et en marche

    Pardonné. Toujours. En marche vers les périphéries. Toujours.

    Le Pape aux luthériens : déjà unis malgré les divisions persistantes

    « Ce qui nous unit est beaucoup plus fort que ce qui nous divise. » Parce que l’Eglise et l’Eucharistie, ça n’a pas d’importance. La confession non plus. Puisqu’on est tous pardonnés.

    Le cardinal Sandri au Mont Nebo à la rencontre des chrétiens d'Orient

    Il a dit que le Mémorial de Moïse qui vient de rouvrir est un lieu de « dialogue interreligieux ».

    Première rencontre pour promouvoir le dialogue chrétiens-taoïstes

    Ce qui nous unit est sûrement plus fort que ce qui nous divise.

    Cardinal Parolin : construire une Église qui annonce l'Évangile

    Alors ça c’est pas con comme idée.

    Migrants : l'Église a un rôle de sensibilisation à jouer

    Il semble qu’il y a déjà beaucoup de gens qui sont « sensibilisés » pour avoir eu « sensiblement » à pâtir de l’invasion. Et il y en aura beaucoup d’autres sans que l’Eglise ait besoin d’intervenir.

    Le cardinal Parolin appelle l’Europe à parler d’une seule voix

    « Bruxelles über alles ». Puis : « Allahou Akbar. »

  • Saint Luc

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    (Russie, XVe siècle)

    Après l’ascension du Sauveur Messie dans le ciel, Luc l’évangéliste fit l’image de Notre Seigneur Jésus-Christ. Il fit encore les images des deux apôtres Pierre et Paul ; et il peignit trois images de notre Dame la mère de Dieu. Quand il les eut achevées, il alla trouver la mère de Dieu, car elle était encore en vie, et il lui raconta ce qu’il avait fait. Il la pria de venir avec lui, et les ayant vues, elle sourit, puis elle les bénit, et elle prononça ces paroles sur elles : « Que la grâce qui est sortie de moi, et qui était dans moi, soit sur elles et dans elles. » Ces trois images ont opéré de grands miracles, et elles en opèrent encore aujourd’hui.

    « Condamnation des calvinistes par monseigneur l’illustrissime et révérendissime dom Macaire, patriarche d’Antioche de la nation des Grecs », in Perpétuité de la foi de l'Eglise catholique sur l'eucharistie, édition Migne, tome 2. (Il s’agit de Macaire III, patriarche de 1647 à 1672, contemporain des auteurs du livre réédité par Migne.)

  • Ça c’est la Pologne

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    Plus de 100.000 personnes se sont retrouvées samedi à Czestochowa pour un événement unique en son genre et peu propice à déplacer les foules : une journée de pénitence publique…

    Naturellement, alors que nos médias s'étendaient sur quelques milliers de furies en noir gueulant que leur corps leur appartient, ils n'en disent pas un mot.

    L’initiative émanait d’une petite fondation intitulée Solo Dios Basta (c’est le mot de sainte Thérèse : Dieu seul suffit), créée par un producteur et un réalisateur de films documentaires, fondation dédiée à l’évangélisation, à la lumière de l’enseignement de sainte Faustine.

    Elle disait ceci :

    Nous vous invitons à Jasna Gora à la Grande Pénitence pour tous les péchés commis en Pologne.

    C’est un événement qui concerne toute l’Eglise. Il rassemble toutes les formes de spiritualité, communautés et organisations. Considérez-vous tous invités.

    Le Peuple polonais est divisé, il y a beaucoup de méchanceté et de haine. Beaucoup vivent dans la peur, l’incertitude, les addictions. Ce sont les conséquences des pêchés que nous avons commis, nous et nos ancêtres.

    En faisant ensemble une « Grande Pénitence », nous pouvons changer le cours de l’histoire. L’histoire de chacun d’entre nous et celle du Monde entier. Voici venu le temps d’une puissante lutte de la civilisation de vie contre la civilisation de mort. Voici venu le moment exigeant une réponse rapide et claire de chacun de nous.

    La fondation avait invité le président de la conférence épiscopale, Mgr Gadecki, archevêque de Poznan. Que croyez-vous qu’il se passa ? Que dans le meilleur des cas l’archevêque a répondu que c’était sympathique et qu’il appuyait l’initiative, mais que son agenda ne lui permettait pas d’être présent ? Pas du tout. L’archevêque y est allé, avec d'autres évêques, il a célébré la grand-messe et il a prononcé un remarquable sermon sur le péché, soulignant que le péché était toujours personnel, mais qu’il y avait des péchés publics qui exigeaient une pénitence publique. On y retrouvait naturellement l’enseignement de Jean-Paul II sur les « structures de péché ».

    On lira ci-dessous la lettre de Mgr Gadecki, traduite par un lecteur de mon blog, qui est également le traducteur du texte de Solo Dios Basta, et qui m’écrit ceci :

    Ce qui m’intéresse dans l’événement (au delà de certains aspects «pastoraux «  à la mode qui m’agacent de plus en plus et auquel je ne peux me contraindre à participer) c’est la lettre de Mgr Gadecki dans le contexte de lutte politique intense auquel la Pologne fait face actuellement… et le fait de voir une foule aussi énorme (100.000 personnes) se déplacer un jour d’octobre de gens de toutes conditions, souvent très modestes, prêts à affronter les intempéries pour rester des heures en plein air aux pied des murailles du monastère pour témoigner leur refus de la civilisation de mort et leur foi qu’une foi encore la Vierge de Jasna Gora nous sauvera. Ce qui m’enthousiasme c’est de voir les queues immenses qui se forment  devant les dizaines de prêtres venus pour confesser les pélerins en plein air, face à face, le plus souvent debout.

    Je trouve que c’est une excellente réponse au cirque des résolutions du Parlement, de la Commission européenne, de la Plate-forme civique et autres comités de défense de la démocratie. En ce 38e anniversaire de l’intronisation de Jean-Paul II, les choses sont claires : de quel côté êtes-vous ? Que faites-vous de l’enseignement du Saint Pape polonais ?

    Je venais de lire la lettre des évêques de France appelant les « habitants » a retrouver le sens du politique »… et le soutien de la conférence des évêques de Pologne à une telle initiative m’a regonflé le moral. Je crois vraiment qu’une bataille se mène ici et va s’accentuer.

    N.B. Il est formellement déconseillé, pour le moral, de comparer les deux lettres. Je décline toute responsabilité en cas de dépression nerveuse ou de crise d’angoisse.

    Varsovie le 6 septembre 2016

    Cher Monsieur,

    C’est avec une grande joie, que j’ai reçu l’invitation qui m’a été faite à participer à l’initiative de Grande Pénitence organisée par la fondation Solo Dios Basta le 15 octobre de cette année au sanctuaire de la Sainte Mère de Dieu de Jasna Gora à Czestochowa.

    La célébration du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne cette année nous invite tout d’abord à remercier Dieu pour le don de la Foi et les bienfaits spirituels, culturels et sociaux qui en découlent pour notre Patrie. C’est justement la Foi en Jésus Christ qui a constitué les fondations sur lesquelles, pendant des siècles, des générations de Polonais ont créé l’histoire d’un peuple qui malgré son histoire dramatique a gardé son identité, uni autour des valeurs découlant de l’Evangile. La dignité inaliénable de la personne humaine et le droit à la vie qui en est la conséquence, la solidarité, l’entraide, la liberté et enfin, l’amour et le pardon, voici seulement quelques idées qui assurent le développement sur tous les plans de la société, la paix et la sécurité.

    Bien que la fidélité au Christ, à la croix et à l’évangile soit un trait caractéristique de nombreuses générations de Polonais, on peut remarquer ces dernières années une montée de l’indifférence religieuse dans certains groupes sociaux. Cette tendance apparaît non seulement dans notre Patrie mais aussi dans beaucoup de pays d’Europe. La décision du Saint Père François de déclarer un Jubilé exceptionnel de la Miséricorde apparaît donc providentielle en cette année où le devoir de l’Eglise est de monter encore davantage le visage miséricordieux du Père, témoigner de la miséricorde et faire preuve de miséricorde. Car la découverte de la miséricorde c’est le début de la conversion.

    L’initiative de la  Grande Pénitence s’inscrit parfaitement dans ce processus. A travers le sacrement de pénitence et de réconciliation, l’homme peut faire l’expérience d’une miséricorde complète, du regard de Dieu qui pardonne et qui, en Jésus Christ, prend sur lui le péché et la mort qui en découle afin de ramener l’homme à la vie.

    J’assure tous les organisateurs, comme les participants à cette initiative, de mon soutien et de ma prière avec l’intercession de la Vierge de Jasna Gora, en leur accordant ma bénédiction pastorale.

    Stanislaw Gadecki

    Archevêque de Poznan

    Président de la Conférence des évêques de Pologne

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  • Sainte Marguerite-Marie Alacoque

    Il y avait dans l'enclos du monastère une ânesse et un ânon. La maîtresse avait recommandé aux novices de prendre garde à ce qu'ils ne fissent point de dégâts dans le jardin potager. Sœur Alacoque prit l'obéissance pour elle personnellement, et ne s'en crut pas dispensée, quand vint sa retraite de profession. Le long de la journée, en dehors des exercices du chœur, on retrouvait la douce enfant à son poste d'humilité, rendu très pénible par l'ordre reçu de ne pas attacher les animaux, « et ils ne faisaient que courir, » écrit-elle innocemment. « Je n'avais point de repos  jusqu'aux Angelus du soir, que je venais souper. » Pendant une partie des matines, elle devait retourner à l'étable, faire manger l'ânesse et  son petit ânon. — « Je me trouvais si contente dans cette occupation, que je ne me serais  point souciée quand elle aurait duré toute ma  vie. »

    On ne l'y laissa pas toute sa vie, mais quelque temps seulement, charmé que l'on était de voir jusqu'où irait sa vertu. Or, un jour, tandis que, pour empêcher les animaux de s'enfuir, Sœur Marguerite-Marie allait interrompre l'entretien qu'elle avait avec Notre Seigneur, il lui, dit : « Laisse-les faire, ils ne feront point de mal. » Cette vraie obéissante crut à la parole de son Dieu; si bien que, malgré les recherches les plus minutieuses, les Sœurs qui avaient aperçu les deux bêtes courant dans le potager, n'y purent trouver aucune trace de leur passage.

    La tradition constante de la Visitation de Paray est que c'est sous un petit bosquet de noisetiers, qui se voit encore florissant dans le jardin du monastère, que le divin Maître daignait apparaître à l'heureuse novice et lui tenir fidèle compagnie, pour la dédommager surabondamment des fatigues qu'elle prenait à veiller sur l'ânesse et l'ânon. Montrant un jour ce bosquet à une Sœur, elle lui dit : « Voilà un endroit de grâce pour moi, car  Dieu m'a fait connaître ici l'avantage qu'il y a à  souffrir, par les connaissances et lumières qu'il m'a données de sa Passion. »

    Vie de sainte Marguerite-Marie Alacoque

  • 22e dimanche après la Pentecôte

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    L’offertoire de la messe de ce dimanche est librement inspiré du livre d’Esther. Il comportait autrefois un verset, comme on le voit sur ce Graduel d’Einsiedeln, livre précieux parce qu’il est du Xe siècle, et aussi parce qu’il comporte les célèbres séquences de Notker.

    La prière d’Esther qui a servi pour le texte ne se trouve que dans le livre grec d’Esther. Dans la Vulgate elle fait partie des ajouts à la traduction du livre hébreu. Dans sa longue prière, Esther demande à Dieu qu’elle puisse convaincre le roi Assuérus de renverser sa position et de sauver le peuple d’Israël.

    Naturellement, dans la liturgie, le roi c'est le Seigneur Dieu, et la mélodie grégorienne sur "conspectu" montre que la présence du roi, voir son visage, ne provoque pas la terreur comme avec Assuerus, mais une pure extase.

     Recordare mei, Domine,
    omni potentatui dominans :
    da sermonem rectum in os meum,
    ut placeant verba mea
    in conspectu principis.

    Souvenez-vous de moi, Seigneur, qui dominez sur toute puissance : mettez dans ma bouche un propos droit, que mes mots plaisent en présence du prince.

    Vers.

    Everte cor eius in odium repugnantium nobis
    et in eos, qui consentiunt eis:
    nos autem libera in manu tua,
    Deus noster, in aeternum.

    Renverse son cœur dans la haine de ceux qui nous combattent, et ceux qui sont d’accord avec eux, mais, quant à nous, libère-nous, par ta main, notre Dieu, pour l’éternité.

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