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  • Plus on est de fous…

    L’ancien chef du gouvernement libyen de Tripoli, Khalifa Ghweil, évincé du « pouvoir » en avril dernier au profit d’un nouveau « gouvernement » ayant l’aval de l’ONU, a pris le bâtiment du Conseil d’Etat et a proclamé la légitimité de son gouvernement. Il a appelé tous ses ministres à reprendre leurs fonctions et à considérer comme suspendus ceux du gouvernement soutenu par l'ONU.

    Outre les deux gouvernements de Tripoli, il y a celui du général Haftar en Cyrénaïque (qui a été récemment fait « maréchal » par le « parlement » de Tobrouk), sans compter qu’il y a toujours l’Etat islamique à Syrte, les milices islamistes qui se partagent Tripoli sans obéir à un quelconque gouvernement, et sans parler des tribus qui se partagent le reste du territoire…

  • Contre Exit

    Lu dans La tribune de Genève (via Gènéthique) :

    A Genève, deux frères dénoncent les dérives d’Exit, une « association pour le droit de mourir », face à un homme qu’ils jugent « en parfaite santé ». Le tribunal doit trancher le 24 octobre.

    Un octogénaire genevois qui avait décidé de mourir le 18 octobre devra attendre avant de recevoir la substance létale. Car une décision de justice est venue bloquer vendredi dernier le suicide assisté de cet homme, qui avait fait appel à Exit.

    Ses deux frères cadets, Claude et Bernard, respectivement 70 et 82 ans, sont à l’origine de cette mesure superprovisionnelle du Tribunal civil : « Notre frère est en parfaite santé. Il n’est pas acceptable qu’Exit prenne des pouvoirs si considérables ».

    Leur frère leur a fait part dans une lettre de son choix de faire appel à Exit pour mettre fin à ses jours. Dans la famille, les réactions divergent. Claude et Bernard, eux, décident d’attaquer Exit en justice.

    Début octobre, les deux frères obtiennent du Tribunal civil des mesures superprovisionnelles à l’encontre d’Exit, au motif qu’un droit dont elle « se prétend titulaire est susceptible d’entraîner un préjudice difficilement réparable » et que « le danger est particulièrement imminent ». Exit a donc l’interdiction de prescrire une substance létale avant l’audience fixée au 24 octobre. Le suicide assisté prévu le 18 octobre est suspendu. 

    Au-delà d’une histoire de famille, les deux frères parlent d’un « devoir citoyen », d’un combat contre les excès de ce qu’ils appellent « l’idéologie Exit »: « La population doit savoir qu’il existe des cas comme celui-ci ». Ils ajoutent qu’ils préfèrent « être en conflit avec un frère vivant plutôt qu’en harmonie avec un frère mort ».

  • Ils veulent la pendre et la brûler vive

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    Des centaines de musulmans ont manifesté dans les principales villes du Pakistan pour réclamer la pendaison de la « blasphématrice » Asia Bibi et promettre la « guerre » si elle est libérée.

    Un haut magistrat, procureur général adjoint, a offert ses services à la Cour suprême pour remplacer le juge qui s’est désisté : « J’ai longuement étudié l’affaire, dit-il. Les preuves et les témoignages contre elle sont accablants. »

    Sur Twitter, sous le hashtag #HangAsia, s’exprime toute la haine islamique. Quelqu’un s’étonne que Twitter, si prompt à supprimer certains hashtags, laisse celui-là prospérer. C’est aussi le titre de nombreuses vidéos de YouTube où des imams appellent à pendre Asia Bibi et menacent les chrétiens et le gouvernement pakistanais, là aussi en toute impunité…

    N.B. Puisque j’y pense, je signale que l’on peut trouver ma conférence sur les chrétiens du Pakistan (avec notamment l’histoire de la législation anti-blasphème) dans la rubrique “Mes conférences”, dans la colonne de droite.

  • Ils sont la famille

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    Le grand titre du bulletin d’automne de la paroisse Saint-Etienne de la cathédrale de Vienne est « Grandir dans l’amour ». La majeure partie de cette revue de 48 pages est consacrée à Amoris Laetitia, avec une présentation par le cardinal Schönborn bien entendu.

    On y trouve divers articles dont l’un explique qu’il n’y a pas d’amour sans érotisme : c’est signé par le grand « théologien moraliste » Pr Dr Martin Lintner, qui s’est déjà illustré comme propagandiste de l’homosexualité sur Radio Vatican.

    Et parmi les exemples de belles familles chrétiennes, il y a celle-ci. Constituée d’un ancien présentateur de la télé, pacsé avec un restaurateur, et « leur fils » sud-africain, baptisé à Saint-Etienne.

    « Famille arc-en-ciel, famille moderne, famille non conventionnelle… Il y a beaucoup d’appellations pour notre joli nid de sanctuaire (sic). Mais nous ne sommes pas si particuliers, nous, c’est-à-dire : papa Bernd, papy Georg, et notre fils Siya. Notre rituel du soir est toujours le même. Nous lisons un livre, prions, parlons de ce qui a été bien dans la journée, chantons des berceuses. Vraiment rien de spectaculaire. »

    Et ce charmant couple va bientôt avoir un deuxième fils. Lui aussi sud-africain.

    Avec la bénédiction du cardinal Schönborn, dont on connaît la tendresse particulière pour les invertis, et interprète autorisé de Amoris Laetitia.

    (Via LifeSite)

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  • Ils ont reçu leur récompense

    Le texte du conseil permanent de la Conférence des évêques de France « aux habitants de notre pays » a reçu l’approbation pleine et entière du Monde.

  • Sainte Thérèse et la liturgie

    Ce qui ne manque pas de surprendre dans l’emploi du temps du carmel édicté par sainte Thérèse d’Avila pour tous les carmels, est son indifférence pour la liturgie. Que cela fût approuvé par Rome est encore plus étonnant, et montre qu’on était bel et bien passé dans l’ère moderne.

    Alors que des religieuses cloîtrées vouées à la prière devraient a priori avoir leurs journées rythmées par la prière… des heures, on constate que la réformatrice du carmel avait bloqué les heures de prime, tierce, sexte et none, récitées à la suite, à 6 heures du matin en été, 7 heures en hiver. Alors que ces offices viennent sanctifier respectivement le lever du jour, le milieu de la matinée, midi, et le milieu de l’après-midi. On disait les vêpres (la prière du soir) après le déjeuner, et l’on disait matines et les laudes à 21 heures. C’est-à-dire qu’avant d’aller se coucher on chantait les hymnes qui célèbrent le lever, qu’au moment où venait la nuit on chantait le jour qui vient, et que tout le symbolisme de ces hymnes, mais aussi des versets, etc. sur la lumière qui vainc les ténèbres, sur notre promptitude à sortir du lit pour célébrer le soleil divin qui chasse les ombres du péché, tout cela était chanté en absolue contradiction avec la vérité cosmique, et cela tous les jours de l’année, toute la vie de la carmélite.

    Comment est-ce possible ? C’est que la carmélite n’est pas censée savoir le latin. Elle n’est donc pas censée savoir ce qu’elle dit. Elle n’est pas censée savoir ce que dit la prière de l’Eglise, ce que disent les psaumes inspirés par le Saint-Esprit pour être la prière de l’Eglise.

    Sainte Thérèse d’Avila, dira le P. Diego de Yepes, l’un des ses principaux confesseurs et son premier biographe, est « une femme qui jamais n’eut la curiosité d’apprendre un mot de latin ».

    Encore demande-t-elle aux postulantes de savoir plus ou moins prononcer le latin. Plus ou moins, car lorsque par exception elle-même veut citer un verset de psaume en latin, ça donne ceci : « quen ad modun desiderad çervus a fontes aguarun » : on aura reconnu le célèbre premier verset du psaume 41 : Quemadmodum desiderat cervus ad fontes aquarum ; ou cela : « letatun sun yn is que dita sun miqui », qui est le début du psaume 121 : Laetatus sum in his quae dicta sunt mihi.

    Or c’est un progrès. Car dans la règle de 1247, promulguée par Innocent IV, on lit que les carmélites qui ne savent pas réciter les heures diront 25 Notre Père aux matines, 50 le dimanche, 7 Notre Père aux laudes, etc.

    Dans les livres destinés aux carmélites, les bons prêtres leur expliquent ce qu’elles doivent faire pendant l’office. C’est-à-dire à quoi elles doivent penser pendant qu’elles récitent les psaumes et les autres textes de l’office divin, dont les textes de pères de l’Eglise, qui leur resteront à jamais fermés.

    On peut lire sur internet un livre, imprimé à Bar-le-Duc en 1739, écrit par un certain abbé d’Hauteserre, muni de la chaleureuse approbation du célèbre abbé de Vence, destiné aux carmélites de Montauban. Les chapitres 11 et 12 concernent l’office divin. L’auteur souligne : « Cette Prière se fait dans une langue qui vous est inconnue. » Au commencement de l’Eglise, poursuit-il, on voit que des fidèles se levaient et priaient avec ferveur en des langues qu’ils ne connaissaient pas. Eh bien les carmélites doivent faire la même chose : « Imitez-les, mes chères sœurs, en quelque sorte, et en récitant l’office dans une langue qui vous est inconnue, entrez, comme les premiers fidèles, dans des transports d’amour, de joie, de reconnaissance ; et malgré l’obscurité des psaumes, vous y trouverez une onction abondante. »

    Nulle part le brave abbé ne demande aux carmélites d’apprendre le latin. Cette langue leur est inconnue et doit le rester. Et l’abbé d’Hauteserre d’expliquer aux religieuses quelles « prières mentales » elles doivent élaborer dans leur tête pendant qu’elles récitent l’office. Pendant le premier nocturne des matines, ce sont des « sentiments d’adoration », pendant le deuxième nocturne elles doivent « former des actes de demande et de supplication pour tous (leurs) besoins » et « employer l’intercession des saints », etc. Bref, pendant qu’elles disent les psaumes, elles ne doivent pas essayer de comprendre la prière de l’Eglise, mais inventer leurs petites prières personnelles…

    On retrouve la même chose dans le livre qu’on donnait aux novices à Lisieux, celui de la « direction spirituelle » et de « l’oraison mentale selon l’esprit de saint François de Sales ». Il est beaucoup moins prolixe, mais de la même veine :

    « Vous pourrez, si vous voulez, vous servir, pendant l'Office, du petit Entretien intérieur sur la Passion, que nous mettons ici, ou de quelque autre, selon votre dévotion, et qui vous aidera le plus à vous recueillir. A Matines, vous pouvez, par exemple, contempler Notre-Seigneur au Jardin des Olives, priant, couvert d'une sueur de sang, et souffrant la plus cruelle agonie. A Laudes, trahi par Judas, lié par les bourreaux, abandonné par les Apôtres. (…) Voilà des sujets bien suffisants pour s'occuper saintement, pendant l'Office. » Sic.

    Car ce qui est important, de toute façon, ce n’est pas cet office auquel on ne comprend rien, c’est « l’heure d’oraison » (en fait de méditation) par laquelle on commence la journée. Toujours selon le même manuel, conforme à la règle du carmel :

    « Nos Sœurs seront fort soigneuses de bien employer cette heure, comme la plus sainte et la plus utile de la journée ; car c'est dans l'Oraison que l'âme se nourrit et reprend de nouvelles forces ; c'est là qu'elle rallume, tous les matins, le feu spirituel qui doit brûler sans cesse dans le sanctuaire de son cœur ; c'est de là enfin que dépend tout le succès du jour, bon ou mauvais. »

    On a bien lu : cette heure est la plus sainte et la plus utile de la journée. Plus sainte et plus utile que l’office divin. Plus sainte et plus utile que la messe elle-même (qui paraît ne « servir » qu’à donner la communion)… Et le manuel est très disert sur cette heure si sainte, avec les trois actes de la préparation, les trois parties de la méditation, les trois parties de la conclusion, et le « bouquet spirituel » final…

  • Le général Sosa

    Le P. Arturo Sosa Abascal a été élu 31e général des jésuites. C’est évidemment un hasard que ce soit un latino-américain. Je lis sur sa fiche Wikipedia qui vient d’être créée :

    « Il a essentiellement exercé des fonctions de recherche et l’enseignement dans le domaine des sciences politiques, en différents centres et institutions, notamment comme titulaire de la chaire de théorie politique contemporaine et de la chaire du changement social à l’Ecole des sciences sociales du Venezuela. Il a été chercheur à l’Institut d’études politiques de la Faculté des sciences politiques à l’Université centrale du Venezuela et, en la même université, professeur de l’Ecole d’études politiques au département d’histoire des idées politiques du Venezuela. En 2004 il a été professeur invité au Centre d’études latino-américaines de l’Université de Georgetown aux Etats-Unis, et il a été professeur au département de la pensée politique vénézuélienne de l’Université catholique de Tachira. »

    Il a beaucoup écrit sur ces sujets, nous dit-on, notamment un livre intitulé : « De la tyrannie libérale à la démocratie menacée ».

    Hum…

    Sinon, et Dieu dans tout ça ?

    Addendum.

    En 1978 il écrivait qu'une "médiation marxiste de la foi chrétienne" est non seulement "légitime" mais "nécessaire".

  • Le délit d’entrave numérique

    Puisque le Sénat avait refusé de l’ajouter au projet de loi Egalité et Citoyenneté, le groupe socialiste de l’Assemblée nationale a repris le « délit d’entrave numérique » à l’avortement dans une proposition de loi qui a été déposée hier.

    La session parlementaire devant se terminer plus tôt que d’habitude, en février, à cause de la campagne présidentielle, le texte sera examiné « en procédure accélérée ».

  • En Centrafrique

    Le camp de réfugiés chrétiens de l’évêché de Kaga Bandoro, au centre de la République Centrafricaine, a été attaqué et incendié mercredi par des miliciens musulmans de l’« ex-Seleka ». Bilan : au moins 30 morts et 47 blessés.

    Quatre « anciens membres de la Seleka » avaient entrepris de voler un groupe électrogène dans une station de radio locale. L’un d’eux a été tué. Les autres se sont vengés contre des réfugiés sans défense.

    (La Seleka a été officiellement dissoute en septembre 2013, ce qui n’a rien changé sur le terrain. Depuis juillet 2014 son nom officiel est « Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique », et elle serait en train de se réorganiser…)

  • A Alep

    Le bombardement des quartiers chrétiens par les « rebelles » continue. Hier, des roquettes sont tombées sur une école, tuant au moins quatre enfants, déclare à Asianews Mgr Georges Abou Kazen, le vicaire apostolique d’Alep des latins.