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Sam Hemming

Une histoire, parmi d’autres, qui montre que nous ne sommes pas seulement de la chair et des os… et que les médecins devraient y réfléchir.

Sam Hemming est une étudiante de 22 ans à l’université de Bangor. Le 20 juillet dernier, revenant chez elle à Hereford en voiture, elle a un terrible accident sur l’autoroute M6 près de Birmingham. Sa voiture se renverse, sa tête passe à travers le pare-brise puis heurte la glissière de sécurité. Elle a une oreille arrachée, quatre vertèbres cervicales cassées, trois fractures à un bras. Elle est transportée par hélicoptère à l’hôpital de Coventry où elle est opérée pendant six heures et placée sous coma artificiel. Mais les médecins font bientôt savoir à la famille qu’il n’y a aucun espoir et qu’elle doit se préparer à la mort de la jeune fille : elle est en état de mort cérébrale et n’est maintenue en vie que par le respirateur artificiel. Ils suivent alors le protocole consistant à débrancher le respirateur trois fois de suite, à des jours différents, la troisième fois étant définitive s’il n’y a eu aucun signe de vie. En présence de la famille… On débranche une première fois, Sam arrête de respirer. On rebranche. Sam respire de nouveau. Deuxième jour, deuxième débranchement. Sam arrête de respirer. On rebranche. Sam respire de nouveau. Troisième jour, on refait les derniers tests, notamment de réaction au chaud et au froid. Aucune réaction. Et alors qu’on va arrêter la machine une troisième et dernière fois, un médecin effleure de façon inopinée le pied droit de la jeune fille avec une lingette glacée, et Sam bouge un orteil…

On lui fait une trachéotomie. Cinq jours après, on éteint la machine, et elle continue de respirer.

Moins de deux mois plus tard, elle était de retour chez elle.

Comme un légume ? C’est ce que prévoyaient les médecins, au cas où par « miracle » elle survivrait. Mais non. Elle a sans doute encore besoin d’un déambulateur pour marcher, mais elle tient debout, elle tient la tête droite, et elle parle. Et elle a l’intention de continuer ses études de droit pour devenir notaire.

Le plus étonnant est que, réellement, son cerveau était mort : la partie du cerveau qui nous sert habituellement. Or elle a développé, et continue de développer, les capacités de l’autre partie de son cerveau pour parler et pour bouger. Comme on peut s’en douter, les neurochirurgiens, après avoir été bouche bée à s’en décrocher la mâchoire, sont sur les dents.

Sam Hemming avec sa mère :

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Commentaires

  • Fantastique! Le doigt de Dieu n'est pas loin...

  • Comme vous dites, Marie. Si vous allez sur mon blog (jpsnyers.blogspot.com) vous pourrez lire également le récit d'une guérison vraiment surprenante. Je ne vous en dis pas plus. . Titre de l'article: Histoire vécue.

  • - Les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n'est point tombée, parce qu'elle était fondée sur le roc -

  • je pense que ce n'est pas une découverte , mais certains médecins continuent à fermer les yeux pour aller dans le sens de la culture de mort , j'ai moi-même eu une hémoragie cérébrale à 51 ans , ne pouvant plus lire et écrire et parlant avec difficulté , j'ai pu retrouver ces fonctions avec queleques imperfections et le neuroloque m'a expliqué que c'était la partie vierge de mon cerveau qui avait repris le relais de la partie lésée

  • Non seulement de nouvelles connexions se font pour remplacer celles lésées, mais les neurones se régénèrent tout le long de la vie, en contradiction avec le vieux mythe et dogme médical de non régénérescence des neurones chez l'adulte.

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