L’Américain Walter Lee Williams a été arrêté au Mexique la nuit dernière. Il était sous mandat d’arrêt fédéral depuis avril pour « exploitation sexuelle d’enfants, voyages [en Thaïlande, Indonésie, Philippines, Polynésie, Pérou, etc.] avec intention de se livrer à des actes sexuels illicites et conduite sexuelle illicite à l’étranger », et défini comme « extrêmement dangereux ». Lundi, le FBI, qui promettait jusqu’à 100.000 $ de récompense pour des renseignements, l’avait placé dans la liste des 10 Américains les plus recherchés.
D’après les dépêches de l’AFP ou de l’Associated Press, on n’en sait pas davantage, sinon que le prédateur est un ancien professeur de l’université de Californie du Sud. Reuters signale en passant qu’il était professeur d’anthropologie et… d’études sur le genre.
En fait, Walter Lee Williams est, nous dit le site du lobby homosexuel Frontiers-LA, « un membre éminent de la communauté LGBT de Californie du Sud », dont l’enseignement à l’université était centré sur le « développement du genre ». Et c’est essentiellement grâce à lui que l’USC avait pu acquérir les célèbres Archives gay et lesbiennes ONE (du nom de la première organisation homosexuelle américaine, fondée en 1952), soit plus de deux millions de documents.
C’est pourquoi, dit Frontiers-LA, « la communauté LGBT », qui s’est tellement battue contre les méchants amalgames, vit aujourd’hui « un de ses pires cauchemars »…