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  • Medef : c’était bien la peine…

    Ils étaient trois à se disputer (âprement) la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef : Geoffroy Roux de Bézieux, Pierre Gattaz et Patrick Bernasconi. Il y a dix jours, le conseil exécutif s’était prononcé à une voix de majorité en faveur de Roux de Bézieux.

    Et aujourd’hui, Roux de Bézieux et Bernasconi annoncent qu’ils se retirent en faveur de Gattaz…

    Donc le prochain président du Medef sera Pierre Gattaz, seul candidat.

    Les deux autres seront vice-présidents…

    Ainsi tout rentre dans l’ordre : Pierre Gattaz, fils de l’ancien président Yvon Gattaz, est le représentant de la (quand même encore) (toute) puissante UIMM.

  • Ah ben oui, mais maintenant ?

    Xavier Darcos a été élu à l’Académie française.

    Xavier Darcos a été maire, conseiller régional, sénateur, quatre fois ministre (UMP mais incolore), il est président de l’Institut français, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences morales et politiques. Il est officier de l’Ordre national du mérite, officier des Arts et Lettres et commandeur de la Légion d’honneur, et titulaire de « nombreuses décorations étrangères ». (Il est aussi membre du conseil d’administration du Siècle, ça aide.)

    Et maintenant il est donc à l’Académie française. C’est une sorte de couronnement, sans doute. Mais Xavier Darcos n’a que 65 ans. Et l’on ne voit pas quels honneurs supplémentaires il va pouvoir ajouter à sa collection…

  • A propos de la Turquie

    Les commentaires de la grosse presse sur ce qui se passe en Turquie sont d’une puérilité qui dépasse tout ce qu’on avait vu de la sorte jusqu’ici.

    On s’enthousiasme des contestataires de la place Taksim et l’on s’étonne que le gouvernement puisse résister, au mépris de la démocratie.

    Parce que sans doute n’a-t-on jamais vu un gouvernement « démocratique » résister, non pas à quelques milliers de contestataires, mais à des millions.

    Puis l’on s’indigne de la répression, de l’usage de gaz lacrymogènes pour déloger les manifestants, signe d’une terrifiante dictature. (Fin de notre lune de miel avec les « islamistes modérés »...)

    Parce que sans doute on n’a jamais vu de gouvernement « démocratique » utiliser des lacrymogènes pour déloger des manifestants.

    Ou simplement reprendre légitimement le contrôle d’un lieu public.

    Ce que l’on voit en Turquie est simplement l’illustration d’une réalité qui, forcément, fait et fera des étincelles. C’est qu’il y a deux Turquies, sur le plan humain comme sur le plan géographique : une Turquie européenne, c’est-à-dire européanisée, la Turquie urbaine qui vit globalement comme on vit à Paris, et une Turquie profondément orientale, islamique et de plus en plus islamique, vivant selon les traditions ancestrales du « crime d’honneur » et de la charia pour tous.

    Tant qu’il en sera ainsi, le gouvernement de l’AKP ne craindra rien. Car, sur le plan humain comme sur le plan géographique, la Turquie occidentale est toute petite, et la Turquie orientale est ultra majoritaire : la « démocratie » dont se réclament les contestataires est donc le moyen le plus efficace pour garder au pouvoir les islamistes…

  • Declan Ganley, le retour…

    Ceux qui suivent l’actualité européenne se souviennent sans doute de Declan Ganley, qui fut un acteur de premier plan lors de la campagne irlandaise contre le traité de Lisbonne, avec son mouvement Libertas dont il avait ensuite réussi à faire un officiel mais éphémère parti européen (avec notamment Philippe de Villiers et Paul-Marie Couteaux).

    Lors d’une réunion publique à Dublin, hier soir, Declan Ganley a proposé la création d’un nouveau mouvement, qui serait intitulé Alternative pour l’Irlande.

    Au sujet de l’Europe il a dit de nouveau que la Commission européenne avait trop de pouvoirs, et que l’UE était « trop grande, trop lourde, et structurellement antidémocratique », tout en se défendant, comme d’habitude, d’être « eurosceptique » puisqu’il est passionnément pour l’Europe…

    Il a abordé bien d’autres sujets, notamment économiques, mais ce qui nous intéresse est ce qu’il a dit sur le grand sujet du moment en Irlande : l’avortement.

    Declan Ganley s’est opposé de façon très claire et très ferme au Premier ministre Enda Kenny et à son parti le Fine Gael. Parce que Enda Kenny a affirmé que malgré l’opposition massive au projet de loi sur l’avortement il était absolument résolu à le faire voter par le Parlement, et parce que son parti le Fine Gael ne permettra pas la liberté de vote.

    Or, dit Declan Ganley, ce projet de loi, c’est « légaliser le fait de prendre une vie humaine innocente ». Les députés qui partagent ce point de vue ne doivent pas se laisser imposer leur vote par leurs partis. Ils ne doivent pas abandonner des principes aussi fondamentaux ; et il a ajouté qu’un parti politique qui ne fait pas confiance à ses députés au point de ne pas leur permettre d’avoir leur opinion n’est pas digne de soutien.

    Le propos de Declan Ganley, comme souvent, n’est pas toujours très clair. Mais il met les pieds dans le plat et c’est toujours bon à prendre.

  • Saint Antoine de Padoue

    Le huitième répons des Matines dans l’office franciscain, attribué à saint Bonaventure, et devenu le « Répons miraculeux » qui obtient toutes sortes de grâces :

    ℟. Si quæris miracula,
    Mors, error, calamitas,
    Dæmon, lepra fugiunt,
    Ægri surgunt sani.
    * Cedunt mare, vincula ;
    Membra, resque perditas
    Petunt et accipiunt
    Juvenes et cani.

    ℣. Pereunt pericula,
    Cessat et necessitas :
    Narrent hi qui sentiunt,
    Dicant Paduani.

    * Cedunt mare, vincula ;
    Membra, resque perditas
    Petunt et accipiunt
    Juvenes et cani.

    Gloria Patri, et Filio, * et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc, et semper, * et in sæcula sæculorum.

    * Cedunt mare, vincula ;
    Membra, resque perditas
    Petunt et accipiunt
    Juvenes et cani.

    ℣. Ora pro nobis, beate Antoni.

    ℟. Ut digni efficiamur promissionibus Christi.

    Oremus.
    Ecclesiam tuam, Deus, beati Antonii Confessoris tui commemoratio votiva lætificet : ut spiritualibus semper muniatur auxiliis et gaudiis perfrui mereatur æternis. Per Christum Dominum nostrum.
    Amen.

    Si vous cherchez des miracles, la mort, l’erreur, le malheur, le démon, la lèpre, s’enfuient ; les malades se lèvent guéris. * On voit céder la mer, et les chaînes se briser, jeunes et vieux retrouver par la prière l’usage de leurs membres et les objets perdus.

    Les dangers s’évanouissent, le besoin cesse : à ceux qui l’éprouvent de le raconter, aux Padouans de le dire. * On voit céder la mer… Gloire au Père… * On voit céder la mer…

    Priez pour nous, saint Antoine,

    Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Jésus-Christ.

    Prions.
    Que la mémoire faite par nous du bienheureux Antoine votre confesseur soit pour votre Église, ô Dieu, une cause de joie ; qu’elle y trouve l’appui constant de vos grâces, et l’assurance du bonheur éternel. Par Jésus-Christ notre Seigneur.
    Ainsi soit-il.

  • Soudan: ça coince encore…

    Le ton montait depuis plusieurs jours entre le Soudan et le Soudan du Sud. Hier, le Soudan est passé à l’acte : il a informé le Soudan du Sud qu’il fermait l’oléoduc. Motif de cette colère qui s’exprime toujours de la même façon : le Soudan islamiste accuse son nouveau voisin chrétien de soutenir les insurgés qui opèrent sur la frontière (toujours mal définie) entre les deux pays. Le Soudan du Sud dément.

    Les observateurs doutent que le Soudan mette vraiment sa menace à exécution. Car s’il ferme l’oléoduc (qui va du Soudan du Sud à la Méditerranée en traversant tout le Soudan), il coupe la principale source de revenus du Soudan du Sud, mais il se condamne lui-même à ne plus recevoir les énormes commissions qui lui sont versées pour le passage du pétrole…

  • L’impunité pour les racailles : c’est officiel

    Onze « jeunes » étaient jugés pour trois attaques du RER en gare de Grigny. Celle du 16 mars avait particulièrement défrayé la chronique : les « jeunes » avaient littéralement pris d’assaut le RER et méthodiquement détroussé les voyageurs.

    Le parquet avait demandé la relaxe pour l’un d’eux, au bénéfice du doute. Il a été relaxé. Cela veut dire que pour les autres il n’y avait pas de doute… Le procureur avait demandé des peines allant d’un an de prison avec sursis à six mois ferme.

    Des peines très légères (chacun sait qu’on ne va pas en prison quand on est condamné à moins d’un an de prison ferme). Mais les juges ont trouvé que c’était encore trop. Cinq « jeunes » ont été condamnés à une peine de prison avec sursis (de trois à dix mois), les autres sont condamnés à des « travaux d’intérêt général » (c’est-à-dire éventuellement à faire acte de présence dans une association de leur banlieue…) ou ont reçu un « avertissement solennel » du tribunal.

    Sic. Il faut être sourd pour ne pas entendre le formidable rire qui secoue ce soir les banlieues de l’Essonne, autour des « 11 de Grigny » qui sont les grands héros du jour, pour avoir montré qu’on pouvait impunément attaquer les trains et niquer la justice comme les keufs.

    Et donc qu’on pouvait monter tranquillement la prochaine opération.

    D’autant que les forces de l’ordre sont occupées ailleurs : elles ont assez à faire avec les terrifiants terroristes de la Manif pour tous…

  • France un faux

    "Les opposants au mariage pour tous menacent le Tour de France"

    Ça c’est le titre. Mais il n’y a pas que le titre. Il y a tout le reste. Où les dénommés Germain Treille et Stéphane Pair nous apprennent que la police prend la « menace » au sérieux même si, dit un gendarme pour tenter de se rassurer, « rien ne dit qu’ils passeront à l’acte ». Sic. Or le gendarme a tort. Parce que, contrairement aux autres organisations qui négocient avec les forces de l’autres, ceux qui menacent le Tour ne veulent pas négocier et « se disent, au contraire, prêts à tout pour se faire entendre ».

    On atteint ici un sommet de désinformation. Sur une radio d’État.

    Il n’est pas question le moins du monde de perturber le Tour, mais simplement d’utiliser le Tour pour augmenter la visibilité de la contestation.

    Radio Paris ment.

    Il n’empêche que les seules banderoles et affiches interdites sur le Tour seront sans doute celles de la Manif pour tous…

  • Béni ou maudit !

    Dans la dernière Lettre aux amis du monastère Sainte-Madeleine du Barroux, ce texte du père abbé :

    Bienheureux les pauvres en esprit ! Oui, bienheureux ceux qui se savent pauvres de lumière et sentent le besoin d’être instruits par la vérité qui vient d’en haut, ils ne prétendent pas la fabriquer à coup de fausses lois. Bienheureux ceux qui cherchent la loi inscrite dans la nature humaine et le cosmos. Bienheureux, car le royaume des cieux leur sera donné par la lumière qui divinise ! Maudits au contraire les riches en esprit qui se prennent pour des dieux, car qui s’exalte sera humilié.

    Bienheureux les doux l Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.

    Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.

    Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui travaillent à défendre les droits fondamentaux, tout particulièrement ceux des plus faibles : les embryons, les enfants et les vieillards. Ils veulent, comme saint Benoît, que cette justice soit inscrite dans la loi. Oui, bienheureux, car ils recevront une juste récompense qui dépasse tout ce qui est monté au cœur de l’homme. Et maudits ceux qui construisent la cité sur le sable mouvant des passions désordonnées. Ils recevront le châtiment de leurs propres actions et de toutes leurs conséquences.

    Bienheureux les miséricordieux, ceux qui aiment leur frère et haïssent les vices. Ils prennent sur eux le péché du monde à l’imitation de Jésus-Christ. Bienheureux les Veilleurs qui chantent l’espérance dans les ténèbres, car il leur sera fait miséricorde pour eux et pour le monde. Maudits ceux qui prônent la loi du plus fort, car viendra un beaucoup plus fort qu’eux.

    Bienheureux les cœurs purs. Oui, bienheureux ceux qui ont du bon sens, qui possèdent ce que le pape Jean-Paul II appelait la grammaire universelle de la morale. Ils laissent passer dans leur vie et dans leurs actes la lumière de la loi supérieure. Bienheureux car ils verront Dieu, Lumière éternelle et béatfiante. Maudits les cœurs tordus et opaques, car ils seront plongés dans les ténèbres extérieures.

    Bienheureux les pacifiques ! Oui, bienheureux ceux qui donnent au monde la paix construite sur la base de la filiation et non sur un prétendu droit à l’enfant. Bienheureux, car ils seront appelés fils de Dieu et ils entreront dans la grande fraternité des saints. Maudits ceux qui profanent ce lien, car ils finiront dans la solitude éternelle.

    Bienheureux, enfin, ceux qui souffrent persécution, les frappés, les insultés, les méprisés, les ignorés. Bienheureux, car le royaume des cieux leur appartient. Ils ne perdent rien de ce qui est grand, et ils jugeront le monde à la droite du Seigneur. Maudits les persécuteurs, car ils seront persécutés par les démons.

    † F. Louis-Marie, O.S.B.,

    abbé

  • Une ordination diaconale pour Toulon

    Hier, en l'abbaye de Fontgombault, Mgr Dominique Rey a procédé à l’ordination d’un diacre pour son diocèse de Fréjus-Toulon, en la forme extraordinaire.

    C’est le quatrième séminariste diocésain que l’évêque de Toulon accompagne ainsi vers le sacerdoce par la voie de la liturgie traditionnelle (en dehors de la communauté de l’abbé Loiseau).