Les manœuvres sont engagées pour qu’après la République l’Eglise admette d’une façon ou d’une autre la parodie de mariage. Près d’Angers, des homosexuels qui vont se « marier » à la mairie ont demandé qu’il y ait le même jour, à l’église, une cérémonie… pour les défunts de leurs familles… Le curé a refusé. Le lobby hurle au scandale d’une Eglise qui refuse une messe des morts parce que ceux qui la demandent sont homosexuels…
L’évêché a répondu par un communiqué qui rappelle deux règles qui s’appliquent à tout le monde dans le diocèse d’Angers:
« La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.
« La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts. »
(La première disposition paraît prophétique. En fait, elle a été prise - manifestement - pour empêcher que des divorcés remariés fassent croire qu’ils ont été mariés à l’église. Malheureusement cette saine disposition n’est pas en vigueur, ou pas appliquée, dans tous les diocèses…)