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  • National Hebdo N° 1212

    « Tests ADN, droit au logement des clandestins : Fillon dans le détail »

    Mon édito est intitulé « Fantasmes » et démonte ceux qui ont fleuri sur le projet de loi sur l’immigration.

    La rédaction de National Hebdo rend hommage à Serge de Beketch qui en a été son directeur pendant trois ans du temps de Roland Gaucher.

    Alexandre Martin demande « où est passé l’argent de la caisse noire du Medef ».

    Michel Limier brosse le portrait de Bernard Laporte, entraîneur et homme d’affaire, qui mène sa carrière de main de maître, jusqu’à devenir prochainement ministre.

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier évoque le légendaire Jean Nouyrigat et son restaurant non moins légendaire Le Père Tranquille. Ceux qui n’ont pas connu le personnage et l’endroit ont manqué quelque chose. Tant pis pour eux. Je ne peux m’empêcher d’ajouter au moins une anecdote à celles que raconte Bourdier. Un soir un client demande à téléphoner. Il n’y avait pas encore de portables, et le seul téléphone était celui du bar. Nouyrigat lui tend l’appareil en maugréant. L’individu compose le numéro, mais personne ne répond. Il raccroche, et Nouyrigat lui dit : C’est 1 franc. L’autre proteste : mais je n’ai pas eu ma communication ! Nouyrigat : Tu m’as emmerdé avec le téléphone, c’est 1 franc.  Juste après, un jeune prêtre en soutane, d’origine écossaise, demande à téléphoner à sa famille. Nouyrigat lui tend l’appareil avec un grand sourire. La conversation (avec l’Ecosse) dure très longtemps. Le prêtre finit par raccrocher et demande combien il doit. Nouyrigat : Pour toi c’est gratuit...

    Chez Nouyrigat, il y avait les amis (dont étaient par principe les prêtres en soutane même s’il ne les avait jamais vus), les habitués, et les étrangers. Les premiers avaient tous les droits (même de fumer, alors que les autres se faisaient illico envoyer dehors), les seconds pouvaient se permettre certaines choses, les derniers étaient reçus selon l’humeur du patron et sa perception des intrus. Un jour des touristes vinrent demander un café. Il n’y a pas de café, répondit-il. Mais ces gens-là ils boivent bien un café, disent les touristes en montrant notre table. Oui, pour eux il y en a, mais pour vous il n’y en a pas...

    Allez, une petite dernière. Quand un quidam ignorant débarquait et demandait un coca-cola, la réaction était sans appel : Vous avez une ordonnance ? Non ? Alors, dehors !

  • Beata es, Virgo Maria

    Antiennes de la fête de la Maternité de la Bienheureuse Vierge Marie (sur cette fête, voir ma note de l’an dernier. J’avais oublié de dire qu’elle avait été instituée lors du 15e centenaire du concile d’Ephèse) :

    Bienheureuse es-tu, Vierge Marie, qui as porté le Créateur de tout.

    Tu as engendré celui qui t’a faite, et tu es restée vierge pour l’éternité.

    Quand j’étais encore petite, j’ai plu au Très-Haut, et de mes entrailles j’ai engendré celui qui est Dieu et homme.

    Sois bénie du Seigneur, ô ma fille, car par toi nous avons reçu le fruit de la vie.

    Les filles de Sion l’ont vue, et l’ont dite bienheureuse, et des reines l’ont louée.

  • Une stupéfiante première

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    C’est une stupéfiante première que cette ouverture en catimini de la « Cité internationale de l’Histoire de l’Immigration » !

    Voilà un grand musée, voulu et porté par un président de la République comme symbole de la politique de la France vis-à-vis de l’immigration, et dont l’ouverture ne fait l’objet d’aucune inauguration officielle.

    Comme par hasard, le président Sarkozy est en Russie. Loin des Français qui jugent déplacé qu’on célèbre dans un palais national l’immigration dont ils souffrent au quotidien.

    La glorification de l’immigration fait flop. Mais on attend toujours une politique d’immigration qui rompe avec celle du président qui a voulu cette Cité.

  • Le repos dominical

    Alors que le gouvernement manifeste l’intention de permettre à toutes les grandes surfaces d’ouvrir le dimanche, la CFTC lance une pétition pour le respect du repos dominical, qui est « un élément fondamental de la vie familiale, sportive, culturelle, associative, et spirituelle ». La suite du texte ne fait plus aucune allusion à ce que pourrait être la vie spirituelle le dimanche. Il y est seulement question de défendre « la France des bénévoles, des balades en forêts, des rires en famille, des parties de rugby entre copains, de la diversité des couleurs et des senteurs sur les marchés, du verre de blanc sur le comptoir, des premiers émois au cinéma, des chorales lyriques ou jazzy ». Ce qui est bon et sympathique mais ne diffère guère de la campagne de la CGT sur la même question.

    Je ne signe jamais de pétition. J’ai signé celle-là, car on peut ajouter un commentaire. Voici ce que j’ai ajouté :

    Dimanche vient du latin dominicum : le jour du Seigneur. « Donne à l’âme son dimanche, donne au dimanche son âme » (cardinal Faulhaber, cité par Benoît XVI).

  • L’avortement et le cancer du sein

    Une étude américaine fait le lien entre la pratique de l’avortement et le cancer du sein dans huit pays européens. A lire sur le blog de Jeanne Smits, qui remarque que la France ne fait pas partie de l’étude. Pourquoi ? Parce que les statistiques de l’avortement dans notre pays, soulignent les auteurs de l’étude, « sont connues pour minimiser le nombre des avortements légaux »...

  • Le premier Nobel des cellules souches embryonnaires

    Le prix Nobel de médecine a été attribué à trois chercheurs qui travaillent sur des « souris transgéniques ». Jeanne Smits souligne que ce Nobel, « avec toute sa valeur “normative“, son caractère incitatif, son prestige, justifie et encourage toutes les transgressions du devoir de respect de la vie humaine en récompensant pour la première fois des travaux sur les cellules souches embryonnaires, où l’industrie de la bio-médecine veut voir la réponse à d’innombrables maladies humaines ».

  • La destruction totale de la liturgie catholique en Hollande

    Il y a longtemps que les Hollandais sont en pointe dans la destruction de l’Eglise. Le moins qu’on puisse dire est que ça ne s’arrange pas. Voici des extraits de ce qu’on peut lire sur l’excellent blog de Sandro Magister :

    Nimègue, en Hollande: à l’église des pères augustins, la messe du dimanche est présidée à la fois par un protestant et par un catholique. A tour de rôle, l’un s’occupe de la liturgie de la Parole et du sermon, l’autre de la liturgie eucharistique. Le catholique est presque toujours un simple laïc et souvent une femme.

    En Hollande, toujours, les dominicains sont allés encore plus loin. Ils ont distribué dans chacune des 1 300 paroisses catholiques un livret de 38 pages intitulé “Kerk en Ambt”, Eglise et ministère. Ils y proposent de transformer en règle générale ce qui se pratique de manière spontanée dans différents endroits.

    Les pères dominicains proposent qu’en l’absence de prêtre, une personne choisie par la communauté préside la célébration de la messe: “Peu importe que ce soit un homme ou une femme, un homosexuel ou un hétérosexuel, une personne mariée ou un célibataire“. La personne choisie et la communauté sont invitées à prononcer ensemble les paroles de l’institution de l’eucharistie: “Prononcer ces paroles n’est pas une prérogative réservée au prêtre. De telles paroles constituent l’expression consciente de la foi de la communauté tout entière”.

    Le livret s’ouvre sur l’approbation explicite des supérieurs de la province hollandaise des dominicains.

    L’opuscule s’achève en exhortant les paroisses à choisir "par en bas" les personnes destinées à présider l’eucharistie. Dans le cas où, pour des raisons de discipline, l’évêque ne confirmerait pas ces personnes – parce qu’elles sont mariées ou parce que ce sont des femmes – les paroisses suivraient de toute façon leur route: "Que ces personnes sachent qu’elles sont, quoi qu’il arrive, habilitées à célébrer une eucharistie réelle et authentique à chaque fois qu’elles se réunissent en prière et partagent le pain et le vin".

    Les dominicains ont annoncé une réimpression prochaine du livret. Les 2 500 premiers exemplaires ont été très vite épuisés.

    A lire aussi sur le blog de Sandro Magister, pour se réconforter après ces horreurs, ce qu’il dit de Benoît XVI à Lorette et surtout sur la liturgie pontificale à Vienne.

  • La guéguerre du DAL

    Le Dal avait de nouveau installé des tentes pour ses otages, hier, sur la chaussée de la rue de la Banque. Ce matin à 5h 30, la police a de nouveau contraint les manifestants à quitter les lieux et a confisqué les tentes... Dès 8h, les femmes africaines qui constituent les troupes de Jean-Baptiste Eyraud bloquaient de nouveau la rue en scandant « J’y suis, j’y reste, je ne partirai pas »...

  • Protocole de Londres : le Sénat aussi

    Le Sénat a adopté le projet de loi de ratification du protocole de Londres par 280 voix contre 33 et 2 abstentions. Comme à l’Assemblée nationale, trois membres du gouvernement étaient venus défendre le projet (Jean-Pierre Jouyet, Valérie Pécresse, Hervé Novelli). Il est donc désormais définitivement adopté, et le gouvernement va pouvoir ratifier ce texte qui conduit à l’abandon de la langue française dans les brevets européens.

  • La lutte contre l’islamophobie fait flop

    La conférence internationale de l’OSCE sur « l’intolérance envers les musulmans » en Europe, qui s’est ouverte hier à Cordoue et doit se terminer aujourd’hui, fait un « flop silencieux », constate l’Observatoire de l’islamisation.

    Alors que tous les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OSCE avaient été invités, le ministre espagnol Moratinos (c’est l’Espagne qui préside en ce moment l’organisation) a dû se trouver bien seul à l’ouverture de la conférence : la plupart des pays n’ont envoyé qu’un représentant de leur ambassade, au mieux un secrétaire d’Etat...

    Nul doute que les gouvernements se disent qu’il vaut mieux ne pas trop insister sur la prétendue « islamophobie » qui progresserait en Europe, alors que c’est surtout l’islam que l’on voit progresser, avec la bénédiction et l’aide sonnante et trébuchante des autorités, ce qui est vu avec inquiétude, en effet, par les peuples européens. Il est évident que si l’islamophobie est le refus de voir une mosquée au coin de sa rue, elle est en progression parallèle au nombre de mosquées qui se construisent (les musulmans d’Allemagne viennent de faire savoir qu’ils ont le projet de construire 184 « vraies » moquées – avec coupole et minaret – ces prochaines années, venant s’ajouter aux 159 existantes et aux 2.600 lieux de prière).

    L’OSCE ne semble pas avoir programmé de conférence internationale sur « l’intolérance de l’islam ». Ces gens-là sont certainement trop occupés pour avoir encore eu le temps d’ouvrir le Coran.