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  • Profil bas sur l’immigration...

    La « Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration » ouvre ses portes ce mercredi, au Palais de la Porte dorée à Paris, dans la plus grande discrétion. Le grand projet de Jacques Chirac ne fait même pas l’objet d’une inauguration officielle. Un musée voulu et porté par un président de la République, qui ne sera pas inauguré !

    On apprend que le ministre de la Culture , Christine Albanel, fera une apparition à 9h. Et que Jacques Chirac s’y rendra jeudi matin. Et c’est tout.

    « On a été un peu surpris que la Cité ne suscite pas l’intérêt qu’elle mérite auprès des plus hautes autorités de l’Etat », se plaint Patrick Weil, l’un des historiens maîtres d’œuvre du projet. Mais il y a un malaise entre les universitaires qui ont concrétisé le projet et le gouvernement. Patrick Weil est l’un des huit qui ont démissionné des instances dirigeantes de la Cité lorsque Nicolas Sarkozy a créé un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Un autre historien, Gérard Noitel, déclare : « S’il n’y a pas d’inauguration officielle, c’est parce que ça coince. Notre discours, qui est de montrer les apports de l’immigration, n’est pas celui de la suspicion généralisée de l’immigrant avec l’instauration de tests ADN... »

    Sans doute Nicolas Sarkozy préfère-t-il ne pas se trouver face à des universitaires qui feraient de l’inauguration un meeting contre son projet de loi sur l’immigration. Et ça tombe bien, il est en Russie...

    Mais il y a aussi un malaise de ce côté. Nicolas Sarkozy, l’homme qui a siphonné le Front national et qui en est fier, pense certainement que ce ne serait pas bon pour son image de célébrer l’immigration...

    Alors, la Ligue des droits de l’homme a appelé à une « inauguration citoyenne », qui devrait avoir lieu ce matin. Mais même cette contre-inauguration devrait être discrète, si l’on en juge par les signataires de l’appel de la LDH  : ce sont les sections du 12e arrondissement des partis et syndicats de gauche et d’extrême gauche...

     

    Addendum. Aucune nouvelle de l'inauguration citoyenne... Quant à Jacques Chirac, il a reporté sa visite "au début de la semaine prochaine", sans explication...

  • Saint François de Borgia

    « Étant un jour en voyage avec un vieux religieux, il dut coucher sur la paille avec son compagnon, dans une misérable hôtellerie. Toute la nuit, le vieillard ne fit que tousser et cracher ; ce ne fut que le lendemain matin qu’il s’aperçut de ce qui lui était arrivé ; il avait couvert de ses crachats le visage et les habits du Saint. Comme il en témoignait un grand chagrin : "Que cela ne vous fasse point de peine, lui dit François, car il n’y avait pas un endroit dans la chambre où il fallût cracher plutôt que sur moi." Ce trait peint assez un homme aux vertus héroïques. »

    L’anecdote prend un relief tout particulier quand on sait que le saint en question était un grand d’Espagne et avait été, avant de devenir religieux, l’un des principaux personnages de la cour de Charles Quint, grand écuyer de l’impératrice, grand veneur de l’empereur, marquis de Lombay, duc de Gandie, vice-roi de Catalogne...

    C’est François de Borgia, qui était par son père arrière-petit fils du pape Alexandre VI et par sa mère petit-fils de l’archevêque de Saragosse...

    Lui qui signait « François, pécheur », et lisait à genoux les lettres de ses supérieurs, finit être nommé général des jésuites malgré son opposition.

    En 1571, saint Pie V l’adjoint au cardinal Alexandrini dans la légation chargée de rassembler les princes chrétiens contre les Turcs. Il accomplit sa mission, là encore par obéissance, alors qu’il est épuisé. Il meurt à Rome, selon son désir, moins d’un an après la victoire de Lépante, à laquelle il a donc contribué.

    Il sera canonisé en 1670 par le pape Clément X, qui favorisera quatre ans plus tard l’élection de Jean Sobieski comme roi de Pologne en raison de ses victorieux combats contre les Turcs...

    Sainte Thérèse d’Avila l’appelait déjà « le saint ».

  • Obsèques de Serge de Beketch

    Lu sur le Salon Beige :

    Les obsèques de Serge de Beketch auront lieu vendredi 12 octobre à 10h en l'église Sainte Odile, 2 avenue Stéphane Mallarmé dans le 17ème arrondissement de Paris (Métro Porte de Champerret).

  • Imposture

    Vuk Jeremic, président du comité des ministres du Conseil de l’Europe, en présence du président de cette institution, a proclamé « solennellement », à Lisbonne, « l’établissement d’une journée européenne contre la peine de mort qui sera célébrée le 10 octobre de chaque année ».

    Ce 9 octobre devait être signé, conjointement par l’Union européenne et le Conseil de l’Europe, le document instituant la journée en question. C’est pourquoi cela devait être fait à Lisbonne, capitale de l’actuelle présidence européenne. Mais M. Jeremic pouvait être flanqué du Premier ministre portugais et du président de la Commission européenne, il n’en demeure pas moins que l’initiative émane uniquement du Conseil de l’Europe. Car la Pologne a fait capoter le beau consensus au sein de l’Union européenne.

    En outre, même du côté du Conseil de l’Europe, c’est une imposture. Car la décision n’a pas été prise au niveau du comité des ministres, seul habilité à la prendre, mais au niveau des ambassadeurs. Si les autorités de l’Union européenne, de fait, ne pouvaient pas proclamer la journée, le président du comité des ministres du Conseil de l’Europe, en droit, ne le pouvait pas davantage...

  • Une nouvelle pompe aspirante ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’article 21 du projet de loi sur l’immigration n’exclut pas les clandestins de l’hébergement d’urgence, il précise seulement que les personnes qui n’ont aucun titre à résider sur le territoire ne peuvent pas se prévaloir de cet hébergement pour exiger de l’Etat un logement pérenne au titre de la loi DALO. Ce qui devrait aller de soi.

    Si le Parlement abandonne cet article et rend l’hébergement « inconditionnel », comme le souhaite le Haut Commissaire Martin Hirsch, il aura inventé une nouvelle pompe aspirante de l’immigration illégale.

    Et une pompe à fort rendement. Car si, au mépris des principes les plus élémentaires du droit, les clandestins bénéficiaires d’un hébergement d’urgence peuvent exiger, jusque devant la justice, un droit au logement pérenne, il est évident que les candidats vont affluer de partout.

  • Limogeage « brutal »

    Le conseiller parlementaire de François Fillon à Matignon, Jean-Pierre Camby, a été limogé hier. Interrogé par l’AFP, il a jugé ce limogeage « brutal », sans autre commentaire. L’entourage du Premier ministre évoque une « erreur de casting ». Ce qui est curieux, car Jean-Pierre Camby, qui est par ailleurs professeur de droit constitutionnel à la Sorbonne , est administrateur de l’Assemblée nationale...

  • Vienne dit non à Sarkozy

    Jusqu’ici, la demande de Nicolas Sarkozy que l’UE prenne des sanctions contre l’Iran n’avait été commentée que par des diplomates anonymes, notamment allemands, qui jugeaient à demi-mot cette idée absurde, alors que Javier Solana est en train de négocier et que le dernier rapport de l’AIEA montre des dispositions de l’Iran à coopérer. Hier, la ministre autrichienne des Affaires étrangères, qui venait de rencontrer son homologue allemand à Berlin, a dit ouvertement ce que tout le monde pense tout bas : « La base de sanctions contre l’Iran sont des résolutions au conseil de sécurité des Nations unies. Libre à la France d’insuffler des changements. Nous restons sur nos positions. Nous mettons en œuvre les résolutions de l’ONU au point près, et cela restera ainsi. » Ce propos s’adressait également aux Etats-Unis, qui font pression sur l’Autriche pour que son groupe énergétique OMV se désengage de l’Iran.

  • Villiers revient à la niche

    Communiqué de Marine Le Pen

    C’est au moment où Nicolas Sarkozy promeut l’immigration économique, organise l’adhésion de la Turquie dans l’Union européenne et relance le traité européen, que Philippe de Villiers choisit d’annoncer le ralliement du MPF à la majorité UMP.

    « Toujours une petite soupe à la maison ! »

    En échange du reniement de ses déclarations de campagne, il se fait piteusement promettre le sauvetage politique de quelques petits notables MPF en perdition. Avec cette allégeance publique à l’UMP, avant le ralliement programmé de Dray et de Jack Lang, on assiste à la « CNIsation » du MPF. Cette position de supplétif alimentaire confirme son discrédit politique et scelle à bref échéance sa disparition pure et simple.

    Le FN seule opposition

    Marine Le Pen appelle tous les patriotes du MPF opposés à la mondialisation, à l’immigration Sarkozy et à l’Europe fédérale à la rejoindre pour poursuivre, ensemble et sans concession, le combat pour la souveraineté et l’identité de la France.

  • Hébergement d’urgence

    Les associations s’occupant de l’hébergement des SDF se sont réunies avec le Haut Commissaire Martin Hirsch, des représentants des ministères de l’Immigration et du Logement, et Arno Klarsfeld « représentant le Premier ministre » (sic).

    Les associations ont réitéré leur volonté de voir supprimé du projet de loi sur l’immigration l’amendement Mariani, devenu article 21, dont elles prétendent qu’il revient à exclure les « sans-papiers » de l’hébergement d’urgence, ce que les médias répètent comme de bons perroquets de l’immigrationnisme qu’ils sont.

    Le gouvernement s’est engagé à faire part au Parlement de la demande des associations, et « à ce que l’hébergement reste inconditionnel », selon l’expression de Martin Hirsch.

    Tout cela repose sur un mensonge. L’article 21 ajoute quelques mots à la loi DALO pour préciser que « le droit au maintien en hébergement d’urgence », que cette loi a institué (au mépris du sens des mots), ne peut être accordé qu’à des personnes séjournant régulièrement sur le territoire. Il ne peut pas en être autrement, puisque ce « droit » est « opposable » en justice, et que l’article 1 de la loi DALO précise que le droit au logement opposable n’est accessible que sous condition de régularité du séjour.

    S’il en était autrement nous ne serions plus dans un Etat de droit : comment peut-on imaginer que des clandestins fassent condamner l’Etat français au titre d’un « droit » qu’ils auraient à être maintenus en hébergement d’urgence ? C’est du délire. C’est pourtant ce qu’exigent les lobbies, qui ont été entendus par le gouvernement.

    Dans son exposé des motifs, Thierry Mariani soulignait explicitement qu’il  s‘agissait uniquement de mettre en cohérence les dispositions de la loi, et que « le droit pour toute personne présente en France de bénéficier d’un hébergement de très courte durée (par exemple pendant l’application du plan d’urgence hivernale) n’est pas mis en cause ».

    Mais ce que veulent les lobbies, c’est le droit pour les clandestins de bénéficier du dispositif de « stabilisation » de la loi DALO, autrement dit de rester jusqu’à trois mois dans un hébergement d’urgence jusqu’à ce qu’on leur trouve un logement (et l’Etat est obligé de trouver ce logement, puisque c’est un droit « opposable »).

    Si le Parlement va dans ce sens, au mépris de l’article 1 de la loi DALO, il aura institué une nouvelle pompe aspirante de l’immigration.

  • Saint Jean Leonardi

    Né en 1541 à Lucques en Toscane, saint Jean Leonardi est l’une des grandes figures de la réforme catholique. Pharmacien jusqu'à l'âge de 25 ans, il devient prêtre à trente ans et fonde, deux ans plus tard, la congrégation des Clercs de la Mère de Dieu, vouée à l’éducation. Peu à peu son influence s’étend à toute l’Italie. Il défend la foi catholique menacée par le protestantisme. Ses succès lui valent une violente persécution. Menacé de mort, il s'enfuit à Rome où il prend saint Philippe Néri comme père spirituel. Il conseille le pape Paul V dans l’œuvre de réforme de l’Eglise. En 1603, il fonde avec le cardinal Vivès le séminaire pour la Propagation de la Foi, destiné à la formation des prêtres indigènes pour les missions. Il meurt de la peste qu'il a contractée en se dévouant auprès des malades lors d'une épidémie. Il a été canonisé en 1938 par Pie XI.

    « C’est des paroles du Seigneur que procèdent ses œuvres. Le soleil les éclaire et les contemple toutes. Son œuvre est remplie de la gloire du Seigneur. » (introït de la messe, Ecclésiastique 42, 15-16)

    N.B En ce jour est également fait mémoire de saint Denis.