Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 21

  • Sainte Brigitte

    Brigitte, est née 1303, d'une famille aristocratique, à Finsta, dans la région suédoise d'Uppland. Elle est connue surtout comme mystique et fondatrice de l'Ordre du Très Saint Sauveur. Toutefois, il ne faut pas oublier que la première partie de sa vie fut celle d'une laïque qui eut le bonheur d'être mariée avec un pieux chrétien dont elle eut huit enfants. En la désignant comme co-patronne de l'Europe, j'entends faire en sorte que la sentent proche d'eux non seulement ceux qui ont reçu la vocation à une vie de consécration spéciale, mais aussi ceux qui sont appelés aux occupations ordinaires de la vie laïque dans le monde et surtout à la haute et exigeante vocation de former une famille chrétienne. Sans se laisser fourvoyer par les conditions de bien-être de son milieu, elle vécut avec son époux Ulf une expérience de couple dans laquelle l'amour conjugal alla de pair avec une prière intense, avec l'étude de l'Écriture Sainte, avec la mortification, avec la charité. Ils fondèrent ensemble un petit hôpital, où ils soignaient fréquemment les malades. Brigitte avait l'habitude de servir personnellement les pauvres. En même temps, elle fut appréciée pour ses qualités pédagogiques, qu'elle eut l'occasion de mettre en œuvre durant la période où l'on demanda ses services à la cour de Stockholm. C'est dans cette expérience que mûriront les conseils qu'elle donnera en diverses occasions à des princes ou à des souverains pour un bon accomplissement de leurs tâches. Mais les premiers qui en bénéficièrent furent assurément ses enfants, et ce n'est pas par hasard que l'une de ses filles, Catherine, est vénérée comme sainte.

    (Jean-Paul II, motu proprio Spes ædificandi, 1er octobre 1999)

  • Serviteurs quelconques…

    Chaque dimanche je pars de chez moi à 10h pour aller à une messe qui commence à 11h. Ainsi chaque dimanche j’écoute dans ma voiture la messe de France Culture.

    Parmi les triviales banalités qui font office de liturgie (mais pas absolument toujours, pour être honnête), je suis souvent effaré par ce que l’on donne à entendre comme étant « l’Evangile ».

    J’en ai déjà dit un mot à propos d’un verbe qu’on ne peut traduire que par « haïr » et qui est devenu « ne pas préférer ».

    Depuis lors, un ami prêtre m’a appris que ce ne sont pas des caprices d’experts inventifs qui ont abouti à cette falsification, mais qu’il s’agit d’une volonté épiscopale explicite : il faut « traduire » l’Ecriture sainte dans un langage que nos contemporains puissent comprendre. C’est toujours cette illusion qu’en faisant tout en langue vernaculaire, en banalisant, en trivialisant, on va faire « comprendre » le… mystère… Et l’on pousse le souci de faire comprendre jusqu’à changer le texte de l’Evangile… C’est pourquoi la traduction dite « liturgique » de la Bible est sous copyright : il s’agit d’une création originale…

    Aujourd’hui, c’était un passage de saint Luc. Donc : adapté de saint Luc.

    « Si vous aviez la foi comme un grain de sénevé » devient : « La foi, si vous en aviez gros comme une graine de moutarde. » On ajoute « gros », et l’on traduit sénevé par moutarde. Or la moutarde que nous connaissons ne devient jamais un arbre où viennent les oiseaux (comme en parle Jésus ailleurs). Il faut donc garder le mot sénevé, et tant mieux s’il est aujourd’hui inusité.

    « Vous diriez au grand arbre que voici ». Mais ce « grand arbre » a un nom. Le texte grec dit « sycamine ». Un mot inconnu. La Vulgate traduit par « arbor mori », mûrier. Beaucoup traduisent par « sycomore ». Mais saint Luc parle ailleurs du sycomore. Il ne s’agit donc pas du sycomore. Il s’agit peut-être du mûrier, qui ressemble au figuier-sycomore. Si l’on veut rester au plus près du texte grec, on doit garder « sycamine ». Personne ne sait ce que c’est ? Précisément. C’est pour cela qu’il faut le garder. De même que personne ne sait ce qu’est une moutarde qui devient un arbre.

    Mais le plus grave est à venir : « Quand vous aurez fait tout ce que Dieu vous a commandé, dites-vous : Nous sommes des serviteurs quelconques, nous n’avons fait que notre devoir. »

    Passons sur le fait qu’on ajoute Dieu à un propos du Seigneur qui ne le dit pas… Précisons qu’il serait plus juste de dire « esclaves » que « serviteurs ». C’est le mot « quelconque » qui est intolérable. Tout le monde sait que la véritable expression est : « Nous sommes des serviteurs inutiles » (en grec achreios, en latin inutilis). C’est très différent. Nous sommes inutiles parce que Dieu n’a pas besoin de nous pour agir. Nous sommes surtout des « bons à rien », ce qui est selon certains la traduction la plus précise de achreios. Mais aucun de nous n’est quelconque aux yeux de Dieu. Bien au contraire, chacun de nous est unique et irremplaçable, chacun de ces « bons à rien » que nous sommes fait l’objet d’un amour particulier de Dieu. Personne n’aime ce qui est quelconque.

    Je pense que les néo-traducteurs ont falsifié le texte parce qu’ils ne le comprenaient pas : comment ce serviteur pourrait-il être inutile, puisqu’il vient de labourer ? Alors, on change le texte pour le rendre « compréhensible »… et lui enlever sa puissance expressive et sa profondeur spirituelle.

    Ou bien les néo-traducteurs ont voulu montrer qu’il fallait faire preuve d’humilité, mais ils n’ont pas pu aller plus loin que « quelconque » : d’accord, admettons que nous sommes « quelconques », mais nous ne sommes certainement pas « inutiles », puisque nous vous offrons cette superbe traduction…

    En réalité vous n’êtes ni l’un ni l’autre. Vous êtes seulement malfaisants.

  • 19e dimanche après la Pentecôte

    Puisque vous devez aux largesses du Seigneur d’être déjà entrés dans la maison des noces, c’est-à-dire dans la sainte Eglise, prenez bien garde, mes frères, à ce que le Roi, en entrant, ne trouve rien de blâmable dans l’habit de votre âme. En effet, il faut considérer avec une grande crainte ce que le texte ajoute aussitôt après : «Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’était pas revêtu de la robe nuptiale.» Quel symbolisme attribuerons-nous, frères très chers, à cette robe nuptiale? Allons-nous dire qu’elle représente le baptême, ou bien la foi? Mais qui aurait pu entrer dans la salle des noces sans le baptême ou sans la foi? Car celui qui n’a pas encore cru est par le fait même en dehors. Que devons-nous donc entendre par la robe nuptiale, sinon la charité? Il entre en effet pour les noces, mais il entre sans la robe nuptiale, celui qui est dans la sainte Eglise et qui a la foi, mais auquel manque la charité.

    C’est avec raison qu’on appelle la charité une robe nuptiale, puisque notre Créateur la portait quand il vint aux noces pour s’y unir à l’Eglise. N’est-ce pas en vertu de son seul amour que Dieu envoya son Fils unique pour s’unir les âmes des élus? D’où la parole de Jean : «Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné pour nous son Fils unique.» Celui qui vint aux hommes par amour a fait ainsi connaître que son amour est la robe nuptiale.

    Tous ceux d’entre vous qui appartiennent à l’Eglise et croient en Dieu sont donc déjà entrés dans la salle des noces, mais s’ils n’ont pas gardé la grâce de la charité, ils n’y sont pas venus avec la robe nuptiale. Assurément, mes frères, si quelqu’un se trouvait invité à des noces humaines, il changerait de vêtements et manifesterait par la beauté même de ses habits qu’il va se réjouir avec l’époux et l’épouse; il rougirait de se montrer avec des vêtements négligés parmi les gens en liesse qui célèbrent cette fête. Et nous qui allons aux noces de Dieu, nous ne nous soucions pas de changer le vêtement de notre âme! Les anges se réjouissent de concert quand les élus montent au Ciel. Dans quel état d’esprit abordons-nous donc ces fêtes spirituelles, nous qui ne portons pas cette robe nuptiale qu’est la charité, alors qu’elle seule nous fait paraître beaux?

    (Saint Grégoire le Grand, sermon 38, 9.)

    N.B. Avant 1962, la fête du Très Saint Rosaire, le 7 octobre, était « double de deuxième classe » et primait le dimanche. Dans le calendrier de 1962, elle est de deuxième classe mais ces fêtes ne priment pas le dimanche. Dans le nouveau calendrier elle n’est qu’une « mémoire ».

  • Les agresseurs de Marine Le Pen se présentent à la police…

    Les deux individus recherchés dans l'agression de Marine Le Pen se sont présentés au commissariat de Lens vendredi vers 18h, a déclaré à l'AFP le secrétaire général du parquet de Douai, précisant qu’ils étaient accompagnés de leur avocat, la vedette du barreau Eric Dupont-Moretti…

    Les deux hommes ont été placés en garde à vue au commissariat de Lens, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte lundi par le parquet de Béthune (Pas-de-Calais) pour violences avec arme, subornation de témoin et injures.

  • La défense des « sans-papiers » jusqu’au délire

    La nouvelle polémique sur la loi sur l’immigration concerne un article qui, selon les bonnes consciences, interdirait aux clandestins de bénéficier d’un hébergement d’urgence. Même Martin Hirsch, membre du gouvernement, y est allé de son couplet pour dire que c’était « inacceptable ».

    Il a fallu que le gouvernement mette les points sur les i, et publie un communiqué signé par Brice Hortefeux, Christine Boutin et… Martin Hirsch. L’article en question précise que la personne accueillie en hébergement d'urgence « ne peut faire valoir un droit à un logement au titre de la loi DALO (Droit au logement opposable) si elle ne peut pas justifier de la régularité de son séjour en France ».

    On précise donc seulement dans la loi Dalo qu’une personne accueillie en hébergement d’urgence peut y rester « jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée si elle peut justifier de la régularité de son séjour sur le territoire ». Ce qui va de soi, puisque par principe « l’orientation » d’un clandestin est de quitter le territoire.

    La polémique était donc absurde (même si l’on comprend bien que le but des lobbies est de donner tous les droits aux clandestins). Mais ce qui est hallucinant aussi, sur le plan du droit, est qu’on en soit à pondre un texte pour dire que les clandestins accueillis en hébergement d’urgence ne peuvent pas faire valoir leur « droit au logement » devant la justice…

  • Proportionnelle : contrainte et forcée par Sarkozy, l’UMP accepte un "débat"…

    Le Conseil national de l'UMP, réuni à la Mutualité, a adopté à une faible majorité (55,3%) une motion acceptant le principe d’un… débat sur l'introduction d'une mini-dose de proportionnelle au Parlement :

    « L'UMP est attachée au scrutin majoritaire, qui est la garantie de l'efficacité et de la stabilité du régime de la Ve République. Toutefois, il est nécessaire d'assurer la représentation au Parlement de l'ensemble des courants d'opinion politiques français afin de renforcer sa représentativité et la démocratie. C'est dans ce cadre que le débat sur l'introduction d'une dose minoritaire de proportionnelle à l'Assemblée nationale ou au Sénat doit avoir lieu. »

    Les motions étant généralement adoptées massivement (même celle sur l’ouverture pour les municipales a recueilli 80% des voix), c’est vraiment en rechignant que le conseil national accepte de suivre Sarkozy (qui n’a lui-même que très récemment adopté l’idée d’un tel débat).

    Avant le vote, le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer avait de nouveau exprimé à la tribune ses plus grandes réserves.

    Fin septembre, le président du groupe à l'Assemblée, Jean-François Copé, avait affirmé qu'une « écrasante majorité » de députés UMP était « totalement hostile » à l'introduction d'une dose « même minime » de proportionnelle…

    Le 2 octobre, Hervé de Charrette suggérait que l’introduction d’une dose de proportionnelle serait « le prix à payer » de la réforme institutionnelle (qu’il juge inutile) : « Puisque nous n'avons pas la majorité des trois cinquièmes au Parlement, et que les socialistes et les centristes demandent l'introduction de la proportionnelle, si le prix à payer, c'est la modification du mode de scrutin, pour ce qui me concerne, la réponse est non. » Et d’ajouter que cette question est susceptible de provoquer de « sérieux remous » au sein de l'UMP.

    Je ne sais plus lequel des chefs UMP expliquait ces jours-ci son opposition à toute proportionnelle en disant qu’avec le scrutin majoritaire on gardait les indésirables en dehors du Parlement, et qu’avec la proportionnelle on les aurait à la fois dedans et dehors. Ce qui montre bien l’esprit démocratique de ces gens-là...

  • Benoît XVI : la loi morale naturelle, norme nécessaire

    Lors d’une audience aux membres de la Commission théologique internationale, hier, le pape Benoît XVI a rappelé qu’il n’y a pas de démocratie authentique ni de loi légitime sans respect de la loi naturelle, et il lance un appel à la mobilisation des consciences. Voici de larges extraits de son allocution sur ce point, tels que diffusés par l’agence Zenit (pour l’heure le site du Vatican ne donne que le texte italien).

    La loi naturelle est la « norme écrite par le Créateur dans le cœur de l’homme », qui lui permet de distinguer le bien du mal. Aujourd’hui, en partie à cause de « facteurs d’ordre culturel et idéologique, la société civile et laïque se trouve dans une situation d’égarement et de confusion : on a perdu la preuve originelle des fondements de l’être humain et de son action éthique, et la doctrine de la loi morale naturelle se heurte à d’autres conceptions qui en sont la négation directe ». « Tout ceci a des conséquences énormes et graves dans l’ordre civil et social. Une conception positiviste du droit semble dominer chez de nombreux penseurs aujourd’hui. Selon eux, l’humanité, ou la société, ou en fait la majorité des citoyens, devient la source ultime de la loi civile. » « Le problème qui se pose n’est donc pas la recherche du bien mais celle du pouvoir, ou plutôt de l’équilibre des pouvoirs. »

    « A la racine de cette tendance se trouve le relativisme éthique, dans lequel certains voient même l’une des principales conditions de la démocratie, car le relativisme garantirait la tolérance et le respect réciproque des personnes. Mais s’il en était ainsi, la majorité d’un instant deviendrait la source ultime du droit. L’histoire montre très clairement que les majorités peuvent se tromper. La vraie rationalité n’est pas garantie par le consensus d’un grand nombre, mais uniquement par la transparence de la raison humaine à la Raison créatrice et l’écoute commune de cette Source de notre rationalité. »

    « Lorsque sont en jeu les exigences fondamentales de la dignité de la personne humaine, de sa vie, de l’institution familiale, de l’équité de l’ordre social, c’est-à-dire les droits fondamentaux de l’homme, aucune loi faite par les hommes ne peut modifier la norme écrite par le Créateur dans le cœur de l’homme, sans que la société elle-même ne soit touchée de manière dramatique dans ce qui constitue sa base essentielle. »

    La loi naturelle devient ainsi « la véritable garantie offerte à chacun pour vivre libre et respecté dans sa dignité, et protégé de toute manipulation idéologique, de toute décision arbitraire et abusive du plus fort. »

    « Personne ne peut se soustraire à cet appel. Si en raison d’un obscurcissement tragique de la conscience collective, le scepticisme et le relativisme éthique parvenaient à effacer les principes fondamentaux de la loi morale naturelle, l’ordre démocratique lui-même serait blessé de manière radicale dans ses fondements ».

    Pour combattre cet obscurcissement « qui est une crise de la civilisation humaine avant d’être une crise de la civilisation chrétienne, il faut mobiliser toutes les consciences des hommes de bonne volonté, laïcs ou même appartenant à des religions différentes du christianisme, afin qu’ensemble et concrètement, ils s’engagent à créer, dans la culture et dans la société civile et politique, les conditions nécessaires pour que l’on prenne pleinement conscience de la valeur inaliénable de la loi morale naturelle ».

  • Saint Bruno

    Comment pourrais-je parler dignement de cette solitude, de son site agréable, de son air sain et tempéré ? Elle forme une plaine vaste et gracieuse, qui s’allonge entre les montagnes, avec des prés verdoyants et des pâturages émaillés de fleurs. Comment décrire l’aspect des collines qui s’élèvent légèrement de toutes parts, et le secret des vallons ombragés, où coulent à profusion les rivières, les ruisseaux et les sources ? Il n’y manque ni jardins irrigués, ni arbres aux fruits variés et abondants.
    Mais pourquoi m’arrêter si longtemps sur ces agréments ? Il y a pour l’homme sage d’autres plaisirs, plus doux et bien plus utiles, parce que divins. Pourtant, de tels spectacles sont souvent un repos et un délassement pour l’esprit trop fragile, quand il est fatigué par une règle austère et l’application aux choses spirituelles. Si l’arc est tendu sans relâche, il perd de sa force et devient moins propre à son office.

    Ce que la solitude et le silence du désert apportent d’utilité et de divine jouissance à ceux qui les aiment, ceux-là seuls le savent, qui en ont fait l’expérience. Ici en effet, les hommes forts peuvent se recueillir autant qu’ils le désirent, demeurer en eux-mêmes, cultiver assidûment les germes des vertus, et se nourrir avec bonheur des fruits du paradis. Ici on s’efforce d’acquérir cet œil dont le clair regard blesse l’Epoux d’un amour pur et limpide qui voit Dieu. Ici on s’adonne à un loisir bien rempli et l’on s’immobilise dans une action tranquille. Ici Dieu donne à ses athlètes, pour le labeur du combat, la récompense désirée: une paix que le monde ignore et la joie dans l’Esprit-Saint.

    (Extrait de la lettre de saint Bruno à son ami Raoul Le Verd, prévôt du chapitre de Reims)

    – Sur la devise des chartreux, Stat crux dum volvitur orbis, voir ma note de l’an dernier.

  • Kouchner en Turquie

    Bernard Kouchner est à Ankara, chez les amis turcs de ses amis américains, qui sont donc nos amis. Il a tenu un point de presse avec son homologue turc Ali Babacan. Celui-ci a notamment déclaré : « Nous partageons une volonté commune d’améliorer nos relations dans tous les domaines... Je considère nos entretiens d’aujourd’hui comme le début d’un nouvel élan dans nos rapports. »

    Ce qui est presque mot pour mot ce que dit Kouchner dans un entretien au journal Milliyet : « Ma présence aujourd’hui à Ankara témoigne de notre volonté commune de relancer très fortement notre relation et d’entrer dans une période de normalisation de nos rapports. »

    Babacan a quant à lui ajouté le leitmotiv sur l’adhésion, au cas où l’on n’aurait pas compris : «  La Turquie attend de l’UE qu’elle honore ses engagements. »

    Kouchner n’a pas répondu directement sur ce point. Il a dit : « Les relations bilatérales ont été un peu refroidies, nous espérons qu’elles vont se réchauffer. » (Refroidies par qui ? par ce nigaud de Sarkozy qui a cru malin de dire non à la Turquie alors qu’il n’en avait pas besoin pour se faire élire. Heureusement, il a opéré une salutaire rupture avec sa propagande de campagne...)

  • Députés des immigrés...

    Le gouvernement italien conteste le projet de traité européen, parce qu’il aboutira à réduire le nombre des députés italiens au Parlement européen. La présidence du Conseil fait savoir que Romano Prodi a rencontré Alain Lamassoure, co-rapporteur du projet, pour faire valoir que l’adoption du traité « fausserait la traditionnelle parité numérique entre les parlementaires italiens, français et anglais ».

    L’Italie avait déjà protesté le 18 septembre. Mais elle constate que le projet de traité aujourd’hui « finalisé » ne tient aucun compte de cette protestation.

    Le critère de répartition des sièges est fondé sur le nombre d’habitants de chaque pays, quelle que soit leur nationalité... (C’est l’idéologie européiste antinationale dans toute sa splendeur.)

    Il favorise donc les pays où il y a le plus d’immigrés : le Royaume-Uni et la France.. .