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  • Progression du FN à Saint-Avold

    Communiqué de Louis Aliot

    Louis Aliot, Secrétaire général du FN, se félicite du score réalisé par Nathalie Pigeot, candidate du FN à l’élection cantonale partielle de Saint Avold 2.

    Alors que ce scrutin était une répétition générale des prochaines municipales où s’affrontent l’actuel et l’ancien maire de « l’Hopital », « dualisant » cette élection de notables, le Front National a pratiquement doublé son score par rapport aux dernières élections législatives.

    Avec 12,17% des voix, Nathalie Pigeot enregistre une forte progression notamment dans la commune de Hombourg Haut où elle réalise 20,8% là ou le FN n’enregistrait que 8,7% en juin dernier.

    Dans cette commune, l’insécurité règne en maître, le centre social a été incendié et Marine Le Pen s’était rendue la semaine dernière pour rencontrer les habitants.

    A Macheren, le FN double son score en passant de 6,5% aux législatives à 12,06% tout comme à Saint Avold où Nathalie Pigeot sera candidate aux municipales de mars prochain et où elle enregistre, la aussi, le score de 12%.

    Des résultats prometteurs pour les prochaines échéances et qui démontrent qu’il faudra bien compter avec le Front National.

  • Serge de Beketch, le courage et le talent

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Serge de Beketch, journaliste, ancien collaborateur du journal Pilote, de National-Hebdo, ancien directeur de Minute, éditorialiste à Radio-Courtoisie, et fondateur avec son épouse Danièle du Libre Journal de la France Courtoise , vient de nous quitter après une maladie douloureuse supportée avec beaucoup de courage. Il a rejoint son père, sous-officier de Légion étrangère, mort pour la France à la bataille de Dien Bien Phu, et son grand-père paternel, aide-de-camp du général Denikine, chef des Armées Blanches opposées à la révolution bolchévique. Bon sang ne saurait mentir.

    Mes pensées vont avant tout à Danièle et à leurs deux fils, Cyrille et Aymeric.

    Avec lui la cause nationale perd un esprit acéré, d’une ironie mordante, d’une très grande culture, et d’un courage exceptionnel. Nos positions ont parfois divergé, mais l’amitié ne s’est jamais perdue. D’un total irrespect à l’égard de la dictature du prêt-à-penser et du « politiquement correct », Serge a payé très cher, devant les tribunaux de la police de la pensée, sa liberté de ton. Il avait conservé intacte une qualité précieuse : la faculté de s’indigner des travers de l’époque. Et il y a de quoi faire ! Nous relirons son Dictionnaire de la Colère et son Catalogue des nuisibles en pensant qu’il est des plumes qui valent cent épées. La France perd l’un de ses derniers grands polémistes. C’est un mot qui veut dire « combattant ». Il a mené le bon combat. Qu’il repose enfin en paix.

  • Un rebondissement de taille dans l’affaire Gautier-Sauvagnac

    La justice a ouvert une enquête préliminaire sur des retraits suspects de 5,6 millions d’euros en liquide, dans les caisses de lUMM (la plus puissante fédération du Medef) par son président Denis Gautier-Sauvagnac.

    Mystère... Mais des enquêteurs suggèrent qu’une partie de cette somme, qui pourrait en fait être deux ou trois fois plus élevée que le montant estimé, aurait pu alimenter les caisses des syndicats.

    Le soupçon s’appuie naturellement sur le fait que Denis Gautier-Sauvagnac est aussi le négociateur en chef du Medef avec les syndicats.

    Il ne peut qu’être renforcé par le tollé qu’il entraîne de la part des confédérations, vexées, offusquées, scandalisées qu’on ose les mettre ainsi en cause...

    Il est significatif que ces confédérations n’opposent strictement aucun argument. Elles se contentent de crier... tout en cherchant à détourner l’attention en exigeant tout à coup l’ouverture de négociations sur la représentativité syndicale, dont elles sont désormais aussi farouchement partisanes qu’elles y ont été opposées pendant 40 ans (depuis que leur monopole a été gravé dans la loi)...

    La CFTC reste toutefois en retrait. Elle est restée silencieuse, et son président, Jacques Voisin, interrogé par l’AFP, déclare que s’il est nécessaire d’aborder la question de la représentativité syndicale, ce n’est « pas l’urgence », et qu’il est important de faire d’abord la lumière sur l’affaire Gautier-Sauvagnac.

    Une question que je me pose, mais qui doit être très naïve puisque je ne la vois posée nulle part, c’est : comment est-il possible qu’il y ait des millions d’euros en liquide dans une caisse patronale ?

  • Le vrai Sarkozy

    Autre citation intéressante, toujours dans le numéro d’octobre de La Nef , reprise du Figaro du 14 septembre par Paul-Marie Coûteaux. C’est un propos d’un diplomate hongrois :

    « Lorsque M. Sarkozy, alors ministre de l’Economie et des Finances, était venu en visite à Budapest le 1er novembre 2004, le gouvernement hongrois s’était donné la peine de constituer à son intention un épais dossier contenant plusieurs siècles d’archives sur la famille Sarközy ; comble de délicatesse, il l’avait même fait traduire en français, ajoutant au cadeau un magnifique arbre généalogique tout spécialement confectionné à son intention. C’est incroyable, on a retrouvé le cadeau intact dans sa chambre d’hôtel après son départ. »

  • La Turquie réelle

    Intéressantes citations trouvées dans un article de Tancrède Josseran, dans le numéro d’octobre de La Nef.

    Réaction du Premier ministre Erdogan à l’arrêt de la Cour européenne des droits d’homme déboutant une étudiante qui se plaignait de ne pas pouvoir étudier à l’université avec un foulard : « Je suis stupéfait par cette décision. La CEDH n’est pas apte à s’exprimer sur ce sujet. Ce droit appartient aux oulémas. Il n’est pas légitime que des individus sans rapport avec ce domaine décident sans en référer aux spécialistes de l’islam. » (Hürriyet, 16 novembre 2005.)

    Réaction, sur le même sujet, de Mehmet Ocaktan, chroniqueur au journal gouvernemental Yeni Safak : « Il est évident que la CEDH n’est pas une institution universelle de justice susceptible d’assurer les droits de l’homme du monde musulman. Les notions de démocratie, de liberté et de droits de l’homme ont été inventées exclusivement pour les personnes de sang européen qui vivent à Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Rome et Vienne. Nous verrons si cette mentalité raciste sauvera l’Europe des flammes de la colère créée par elle. » (Yeni Safak, 13 novembre 2005.)

    L’Union européenne a décidé d’ouvrir les négociations d’adhésion de la Turquie le 3 octobre 2005.

  • Carpentras : une confirmation

    Dans son livre “Je ne sais rien mais je dirai tout“, Yves Bertrand, directeur des RG sous huit ministres, écrit notamment que la profanation de Carpentras, en mai 1990, fut une « manipulation anti-FN » de François Mitterrand. Particulièrement ignoble, mais très réussie...

    On se souvient que François Mitterrand avait participé (c'était une première pour un président de la République) à la grande manifestation parisienne au cours de laquelle une effigie de Jean-Marie Le Pen empalé fut brûlée.

    La profanation avait été "découverte" le 10 mai. La veille au soir, Jean-Marie Le Pen avait fait un tabac à "L'heure de vérité".

    Il s'agissait de briser l'élan du Front national, et aussi de faire passer au Parlement la loi Gayssot en sapant toute critique éventuelle de cette loi liberticide.

  • Carpentras : une confirmation

    Dans son livre “Je ne sais rien mais je dirai tout“, Yves Bertrand, directeur des RG sous huit ministres, écrit notamment que la profanation de Carpentras, en mai 1990, fut une « manipulation anti-FN » de François Mitterrand. Particulièrement ignoble, mais très réussie...

  • Afghanistan : six ans

    C’était le 7 octobre 2001 : ce jour-là les Américains commençaient leur guerre en Afghanistan.

    Les attaques de talibans ont augmenté de 20% cette année par rapport à 2006. Il y a eu 5.000 morts cette année, contre 4.000 en 2006. Les quatre cinquième des victimes sont des « insurgés ».

    L’Afghanistan est le cinquième pays le plus pauvre du monde ; il a le quasi-monopole de la production mondiale d’héroïne via le pavot.

  • Les agresseurs de Marine Le Pen mis en examen

    Les deux individus qui avaient agressé Marine Le Pen à Hénin-Beaumont le 22 septembre ont été mis en examen et laissés en liberté dimanche par un juge d'instruction de Béthune.

    Le premier, un homme de 24 ans, a été mis en examen pour "violence avec arme, subornation de témoins et injures". Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de se rendre dans le département du Pas-de-Calais. Le second, âgé de 30 ans, a été mis en examen pour "injures".

    Les deux hommes s’étaient présentés vendredi à la police, en compagnie de leur avocat Me Eric Dupont-Moretti. Mardi dernier, alors qu’ils étaient recherchés, France 3 les avait montrés dans le bureau de l’avocat, où ils niaient toute menace et ne reconnaissaient que des « insultes un peu vulgaires ».

    Le Front national se félicite, par un communiqué de Steeve Briois, de la mise en examen des deux agresseurs de Marine Le Pen. Il souligne que l’agression avec arme a été confirmée par les éléments de l’enquête : « Alors que, depuis une semaine, la Voix du Nord et France 3 minimisent systématiquement les faits en insinuant qu’il ne s’agissait que d’injures, la violence avec arme a non seulement été reconnue contre un des agresseurs mais un chef supplémentaire a été également retenu contre lui pour subornation de témoins. En effet, des commerçants, témoins de la scène, ont été menacés de mort par l’un des individus et ont porté plainte de ce chef. »

    Steeve Briois nous apprend que lors d’une confrontation au commissariat de Lens, des témoins ont été menacés de mort par le même agresseur, en présence des policiers... C’est notamment ce qui a conduit la justice à prononcer à son encontre une interdiction de séjourner dans le Pas-de-Calais.

    Toutefois, le Front national « dénonce la décision prise par le juge des libertés de ne pas mettre en détention provisoire cet individu multirécidiviste dont l’intention déclarée est de faire pression sur les témoins par les menaces et la violence physique. Si ce personnage venait à mettre ses menaces à exécution, la responsabilité du juge des libertés serait directement engagée. »

    On peut s’étonner que ces deux individus aient comme avocat une vedette du barreau (Me Dupont-Moretti s’est fait connaître notamment au procès Erignac, au procès de Jean-Claude Bonnal dit le Chinois, dans l’affaire d’Outreau, dans celle de l’assassinat de Ilan Halimi, etc.). Qui le paie ? Ou s’occupe-t-il gratuitement de l’affaire dans un but politique ? On remarque qu’il n’a pas hésité à accuser odieusement le Front national d’avoir « monté un coup pour se faire de la publicité ». Le Front national remarque que ce propos constitue « en même temps une violation de sa déontologie et une diffamation publique qui sera poursuivie comme telle devant les tribunaux ».

  • Serge de Beketch

    Communiqué de Bernard Antony

    Le rappel à Dieu de Serge de Beketch m’affecte profondément. Près d’un quart de siècle d’une grande amitié bâtie sur une même foi, le même amour de la France et de la Chrétienté nous unissait en effet. Quelques franches divergences toujours surmontées n’avaient fait que la renforcer. Mais au-delà de l’ami que je perds, du deuil que je partage avec son épouse Danielle, ses enfants Cyrille et Aymeric et leurs familles et auquel s’associent tous les amis de l’AGRIF, du Centre Charlier, de Chrétienté-Solidarité, c’est toute la résistance nationale, la résistance du pays libre qui ressent aujourd’hui l’affliction du départ d’un de ses acteurs irremplaçables.

    Serge de Beketch n’était pas passé par une moderne école de la presse alignée, il avait tout appris sur le tas. Mettant au-dessus de tout sa liberté de jugement et d’expression, il était avant tout un journaliste libre, refusant toute soumission au prêt-à-penser, au politiquement correct, à la démocratie religieuse, aux lobbies qui existent ou n’existent pas. Il était de la race des grands polémistes, sachant dans son Libre Journal de Radio Courtoisie alterner les coups de gueule sur l’actualité avec l’exquise gentillesse pour tous ses invités dans les registres les plus variés, même s’il n’en partageait pas toutes les convictions. Conteur prodigieux et homme de radio passionnant, il était en même temps un artiste de l’éditorial qu’il savait souvent ciseler avec tous les dons de son esprit et notamment son humour.

    La presse libre, si rare aujourd’hui, perd un homme irremplaçable au poste qu’il tenait. Il a quitté ce monde dans la foi et dans l’espérance. Nous continuons son combat.