Communiqué de Jean-Marie Le Pen
C’est une stupéfiante première que cette ouverture en catimini de la « Cité internationale de l’Histoire de l’Immigration » !
Voilà un grand musée, voulu et porté par un président de la République comme symbole de la politique de la France vis-à-vis de l’immigration, et dont l’ouverture ne fait l’objet d’aucune inauguration officielle.
Comme par hasard, le président Sarkozy est en Russie. Loin des Français qui jugent déplacé qu’on célèbre dans un palais national l’immigration dont ils souffrent au quotidien.
La glorification de l’immigration fait flop. Mais on attend toujours une politique d’immigration qui rompe avec celle du président qui a voulu cette Cité.
Commentaires
Puisqu'il est de bon ton de rappeler à tous propos que la nation française comprend un grand nombre d'immigrés et qu'un nouveau musée (sic) entend commenter ce fait (La terre entière n'est-elle pas peuplée d'immigrés ? Pourquoi n'en parler qu'en France, et pas en Algérie, par exemple, peuplée, elle, d'immigrés d'Arabie ?), souhaitons au moins qu'une salle entière soit consacrée à l'acte fondateur de notre pays que fut la conversion au christianisme des tribus immigrées franques. Souhaitons aussi que ce geste puisse inspirer leurs successeurs d'aujourd'hui.
Cette cité internationale de l'immigration est un gadget de plus destiné à imposer, par la contrainte, aux français une fois pour toute l'axiome que l'immigration "est une chance pour la France".
Dans un contexte, où, tous les jours l'actualité nous apporte les preuves criantes du contraire, et compte tenu de l'importance qu'eurent les voix des électeurs de Jean-Marie Le Pen, Nicolas Sarkozy s'est discrètement défaussé.
On attend effectivement une rupture dans la politique d'immigration.
Au dernier moment, ils ont eu honte de ce qu’ils avaient fait : ils n’ont pas osé l’inaugurer.
J’aimerais savoir s’ils parlent des Harkis et du plus illustre d’entre eux : le Bachaga Boualem, et si oui dans quels termes !