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  • Il y a des sceptiques

    En ce qui concerne le GIEC, on nous fait croire qu’il s’agit d’un groupe de scientifiques représentatif qui exprime l’unanimité du monde scientifique. Il est significatif que l’AFP conclue une dépêche sur les rares personnalités qui se sont exprimées de façon critique sur ce prix Nobel en disant : « Aucun de ces sceptiques n’est toutefois climatologue de formation. » C’est faire l’impasse, par exemple, sur les 61 universitaires de renom international (dont de nombreux « climatologues de formation »... et de profession) qui il y a un an remettaient radicalement en cause les présupposés du protocole de Kyoto et les conclusions du GIEC. Ils disaient notamment :

    « Les preuves expérimentales ne soutiennent pas les modèles climatologiques actuels, et il y a donc peu de raisons de faire confiance aux prédictions de ces modèles. » Et même si les modèles étaient corrects, « l’impact environnemental d’un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre serait insignifiant ». « “Le changement climatique est réel” est une phrase sans signification que les activistes utilisent de manière répétée pour convaincre le public qu’une catastrophe climatique est imminente et que l’humanité en est la cause. Aucune de ces peurs n’est justifiée. Le climat de la planète change en permanence à cause de facteurs naturels et l’impact de l’activité humaine est difficile à séparer de ce “bruit“. »

    Parmi ces scientifiques, plusieurs faisaient partie du GIEC et ont démissionné pour ne pas cautionner l’imposture.

  • Prix Nobel de la paix ?

    L’imposture du prix Nobel décerné à Al Gore est soulignée par le fait qu’il s’agit du prix Nobel de la paix. En quoi Al Gore a-t-il œuvré pour la paix dans le monde ? En quoi a-t-il aidé à résoudre des conflits armés ?

    La seule paix dont il est question ici est celle que l’on trouve dans l’intitulé d’un mouvement activiste : Greenpeace. C’est la « paix verte » que veut imposer le Big Brother écologiste, par une dictature mondiale dont la propagande, qui n’admet aucune réserve, est aujourd’hui couronnée par le Nobel...

  • Le FN se redresse

    Communiqué de Louis Aliot

    Louis Aliot, Secrétaire Général du FN, se félicite des résultats des deux élections cantonales partielles d’hier qui ont de nouveau démontré que le front national retrouvait sa force électorale.

    Dans le canton de Tomblaine (54), la candidate du FN Geneviève Thiry fait passer le score du Front National de 5,35 % aux élections législatives à près de 9 % lors de la partielle de dimanche.

    Dans le canton de Villemonble (93), Marie-Estelle Préjean fait passer le score du Front National de 4,85 % aux dernières élections législatives à 8,75 % lors du scrutin partiel. Mieux, la candidate du Front National progresse de 1,5 % par rapport à la dernière cantonale de mars 2001.

    A cinq mois des échéances cantonales et municipales, ces deux tests démontrent que le FN reconquiert son électorat puisque, dans le même temps, les candidats UMP enregistrent une baisse significative par rapport aux élections législatives.

  • Le cardinal Bertone à Fatima

    J’ai plusieurs fois critiqué des déclarations du cardinal Bertone. Il est juste que je salue son sermon de Fatima, samedi dernier. Voici les extraits qu’en a donnés l’AFP d’après l’agence de presse portugaise Lusa.

    Le cardinal Bertone a dénoncé les "soi-disant seigneurs de ce temps (que l'on retrouve dans le monde de la culture et de l'art, de l'économie et de la politique, de la science et de l'information) qui exigent et sont prêts à acheter, voire même à imposer, le silence des chrétiens en invoquant les impératifs d'une société ouverte".

    Devant des milliers de pèlerins, réunis au sanctuaire de Fatima, il a également critiqué ceux qui, "au nom d'une société tolérante et respectueuse, imposent comme unique valeur commune la négation de toute valeur réelle et permanente".

    "Face à de telles prétentions, le minimum que nous puissions faire est nous rebeller avec la même audace que les Apôtres", a déclaré le secrétaire d'Etat du Vatican.

    Le cardinal Bertone, légat spécial du pape Benoît XVI, a également mis en garde ceux qui imaginent que "la victoire dépend essentiellement du talent, de l'habileté, de la valeur de ceux qui écrivent dans les journaux, de ceux qui parlent dans les réunions, de ceux qui ont un rôle visible, et qu'il serait suffisant d'encourager et d'applaudir ces chefs comme on encourage et on applaudit les joueurs sur un stade".

    "Il n'existe pas d'erreur plus redoutable et désastreuse", a affirmé le cardinal.

  • Manifestation contre le traité européen

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    Cette manifestation organisée par Paul-Marie Coûteaux et le collectif Non c'est Non est soutenue par la FN, le MPF, Debout la République, l'Action française, Chrétienté-Solidarité, etc.

  • Sainte Thérèse d’Avila

    Instar columbæ, cælitum
    Ad sacra templa spiritus
    Se transtulit Teresiæ.

    Sponsique voces audiit :
    Veni soror de vertice
    Carmeli ad Agni nuptias,
    Veni ad coronam gloriæ.

    Te sponse Jesu virginum,
    Beati adorent ordines,
    Et nuptiali cantico
    Laudent per omne sæculum. Amen.

    Voici le jour où, telle une blanche colombe, l’esprit de Thérèse se transporte dans les temples sacrés des cieux. Elle a entendu la voix de l’époux : Viens, ma sœur, du sommet du Carmel aux noces de l’Agneau, viens recevoir la couronne de gloire. Jésus, époux des vierges, que les ordres bienheureux t’adorent, et te louent par un chant nuptial pour les siècles des siècles. Amen.

    (Hymne des laudes de sainte Thérèse, composée par le pape Urbain VIII.)

  • XXe dimanche après la Pentecôte

    Voyez comme il s’enfuit, ce monde qu’on aime! Ces saints auprès de la tombe desquels nous sommes assemblés ont foulé aux pieds avec mépris un monde florissant. On y jouissait d’une longue vie, d’une santé continuelle, de l’abondance matérielle, de la fécondité dans les familles, de la tranquillité dans une paix bien établie. Et ce monde qui était encore si florissant en lui-même était pourtant déjà flétri dans leur cœur. Alors que tout flétri qu’il soit maintenant en lui-même, il demeure toutefois florissant dans nos cœurs. Partout la mort, partout le deuil, partout la désolation; de tous côtés nous sommes frappés, de tous côtés nous sommes abreuvés d’amertumes; et cependant, dans l’aveuglement de notre esprit, nous aimons jusqu’aux amertumes goûtées dans la concupiscence de la chair, nous poursuivons ce qui s’enfuit, nous nous attachons à ce qui tombe. Et comme nous ne pouvons retenir ce qui tombe, nous tombons avec ce que nous tenons embrassé dans son écroulement.
    Si le monde nous a autrefois captivés par l’attrait de ses plaisirs, c’est désormais lui qui nous renvoie à Dieu, maintenant qu’il est rempli de si grands fléaux. Songez bien que ce qui court dans le temps ne compte pas. Car la fin des biens transitoires nous montre assez que ce qui peut passer n’est rien. L’écroulement des choses passagères nous fait voir qu’elles n’étaient presque rien, même quand elles nous semblaient tenir ferme. Avec quelle attention, frères très chers, nous faut-il donc considérer tout cela! Fixez votre cœur dans l’amour de l’éternité; et sans plus chercher à atteindre les grandeurs de la terre, efforcez-vous de parvenir à cette gloire dont votre foi vous donne l’assurance, par Jésus-Christ Notre-Seigneur, qui, étant Dieu, vit et règne avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

    (Fin du 28e sermon de saint Grégoire le Grand)

    Dans la liturgie byzantine, ce dimanche est celui « des saints pères » du deuxième concile de Nicée, contre l’iconoclasme. Cela nous paraît être une très lointaine dispute, et pourtant elle a un rapport direct avec le problème actuel de l’islam, comme je le montrais l’an dernier.)

  • Amplectamur Mariæ vestigia

    Embrassons les pas de Marie, mes frères, et, dans la plus dévote des supplications, roulons-nous à ses pieds bénis. Tenons-les bien et ne la laissons point partir qu'elle ne nous ait bénis, car elle est puissante. Assurément elle est la toison placée entre la rosée et le sable, la femme entre le soleil et la lune : Marie a été établie entre Jésus-Christ et son Église. Mais peut-être vous étonnerez-vous moins de voir une toison humide de rosée qu'une femme vêtue du soleil ? Car si ces mots nous sont familiers, leur rapprochement est pourtant étonnant. En effet, comment une nature si fragile peut-elle subsister dans une si grande chaleur ? Tu as raison de t'en étonner, saint Moïse, et de vouloir voir cette merveille de plus près, mais il faut auparavant que tu ôtes les chaussures de tes pieds, et que tu laisses là toutes les enveloppes des pensées charnelles, si tu désires y accéder.

    (Saint Bernard, sermon du dimanche dans l’octave de l’Assomption, lecture de l’office de la Sainte Vierge les samedis d’octobre.)

    Le 13 octobre est aussi la fête de saint Edouard le Confesseur. Voir ma note de l’an dernier.

  • La patience des jihadistes

    L’AFP a diffusé ce matin une dépêche de Michel Moutot, intitulée « La longue patience des jihadistes » dans les pays musulmans, qui ne nous apprend rien mais pourrait faire réfléchir ceux qui prétendent que le terrorisme islamiste ne doit pas être confondu avec l’islam. Car les propos qu’elle rapporte sont de la plus pure orthodoxie musulmane, littéralement conformes à l’enseignement du Coran.

    Les jihadistes « s’inscrivent dans le long terme. Ils n’ont aucune illusion sur le fait que ce qu’ils tentent de bâtir ne va pas être fait et ils s’en moquent. Ils réfléchissent en termes de générations. Leur but est de faire avancer la cause autant que possible pendant leur vie. Cela suffit et c’est une grande force. » (Zachary Abuza, spécialiste américain de l’islamisme en Asie du sud-est)

    « La temporalité d’un homme politique européen ou américain est soumise étroitement au rythme de ses ré-élections successives ou de celles de sa majorité parlementaire alors que ni les révolutionnaires islamistes ni les hommes d’Etat arabes qu’ils combattent n’ont ce type de repère-là. » (François Burgat, chercheur à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman)

    « C’est assez complexe à comprendre pour un occidental. Les jihadistes, qui se considèrent comme une avant-garde des croyants dans le monde, n’ont pas d’agenda temporel. Pour eux, il n’y a pas de finalité définie dans le temps. C’est jusqu’à la victoire. Et la victoire, c’est le jour où ils arriveront à régner sur l’ensemble des territoires musulmans sans occupation mais c’est aussi cette vision plus millénariste qu’ils appellent le jour du jugement dernier. Ils sont convaincus qu’un jour l’islam règnera sur la terre, et c’est cette finalité-là qui est importante. Du coup, le reste n’est que péripétie. Les Américains vont-ils gagner en Irak ? Les Israéliens vont-ils quitter la Palestine  ? C’est secondaire. Le but est de défendre l’islam. Si au jour du jugement dernier on a consacré sa vie à défendre l’islam, on sera sauvé. Il n’y a donc pas lieu d’être pessimiste. Ne pas comprendre cela, à cause de notre rationalité occidentale, c’est se condamner à ne pas comprendre la stratégie de certains groupes. » (Dominique Thomas, chercheur à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, spécialiste des salafistes)

    Et Zachary Abuza d’ajouter : « Ces gars-là n’ont aucun problème pour effectuer des retraites stratégiques s’ils y sont forcés. Le prophète Mahomet s’est bien retiré dans le désert. S’ils doivent se retirer et attendre, ils le font. Cela n’altère pas leur foi en leur combat. »

  • Missions, commissions, comités... hic !

    La directrice de l’association d’aide aux « sans-abris » Cœur des haltes, Danielle Huèges, a été mise en examen pour abus de confiance, recel d’abus de confiance, faux et usage de faux, à la suite de présumés détournements de fonds au préjudice de l’association.

    Danielle Huèges avait été mandatée par Christine Boutin pour une mission sur la très grande précarité et l’hébergement d’urgence, qui s’est terminée le 4 octobre (dans une étonnante discrétion).

    Danielle Huèges est l’auteur d’un livre autobiographique, A quoi sert de maudire la nuit, où elle raconte comment elle a fréquenté le milieu du grand banditisme et a passé au total 14 ans en prison.