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  • Le professeur « raciste » veut rencontrer Sarkozy

    Le professeur d’Epinal condamné en première instance pour « racisme » envers un élève demande une audience au président Sarkozy, a annoncé son avocat. « On est en plein procès, le président reçoit une des parties du procès, or le débat judiciaire n’est pas définitif : mon client a dix jours pour interjeter appel. » La décision de Nicolas Sarkozy de recevoir l’élève est donc « juridiquement choquante et anormale, de nature à déséquilibrer le débat judiciaire ». C’est une « violation du pouvoir judiciaire ».

  • Fanny Ardant ? Bah, elle ne sait pas ce qu’elle dit...

    Fanny Ardant a déclaré dans un magazine italien qu’elle a « toujours considéré le phénomène des Brigades rouges comme passionnant et captivant », et le fondateur du groupe terroriste, Renato Curcio, comme un « héros ».

    Ces propos ont évidemment provoqué des remous en Italie. Certains ont exigé des excuses et souhaité qu’elle ne vienne pas au festival de Venise.

    Mais le maire de Venise lui « pardonne ». Car, dit-il : « Il faut pardonner à ceux qui ne savent pas ce qu’ils disent ou ce qu’ils font. Curcio savait ce qu’il disait et faisait et je ne lui pardonne pas. Ardant ne le savait pas... Elle a parlé d’un personnage et d’une époque qu’elle ignore. »

    Un « pardon » beaucoup plus sévère que les protestations qu’on a entendues jusque là. A la place de Fanny Ardant, je serais très vexée. Mais elle n’a que ce qu’elle mérite.

    Voilà en tout cas, une fois de plus, un exemple de l’inconscience de nos vedettes, tellement de gauche qu’elles voient comme un adorable romantisme le sanglant terrorisme communiste des Brigades rouges, et comme des héros les inspirateurs des assassins « politiques ».

     

    Addendum. Non seulement elle n’a pas été vexée par les propos du maire de Venise, mais elle a trouvé que c’était un argument malin pour s’en sortir. Interviewée sur une télévision italienne par un journaliste dont le père a été assassiné par les Brigades rouges, elle a demandé pardon et a ajouté qu’elle n’avait « pas compris que tant de familles avaient souffert ».

    Petit problème : quand on connaît le nom de Renato Curcio, on sait ce qu’ont été les Brigades rouges…
     

  • Intérêts d’emprunts : le bricolage

    Le nouveau dispositif de déduction des intérêts d’emprunts immobiliers a été adopté en conseil des ministres.

    « Nous doublons la mise », s’est exclamée Christine Lagarde, confirmant ainsi ce qu’avait annoncé Nicolas Sarkozy à la presse régionale : « Je transforme un ennui en opportunité : les déductions d’intérêts seront plus importantes pour les nouveaux propriétaires. »

    Le crédit d’impôt sera donc de 40% la première année (et ensuite de 20% les quatre années suivantes comme dans le précédent dispositif censuré par le Conseil constitutionnel).

    Le dispositif sera applicable à toutes les acquisitions signées à partir du 6 mai. Christine Lagarde reconnaît que la nouvelle mesure comporte une part de rétroactivité, mais qu’elle est néanmoins « compatible avec les décisions du Conseil constitutionnel ».

    Rappelons que le Conseil constitutionnel n’avait pas censuré la rétroactivité, mais le fait que pour les prêts déjà accordés le contribuable est déjà, par définition, propriétaire de son habitation, et qu’il  « s’agit alors d’un soutien au pouvoir d’achat au bénéfice des seuls contribuables propriétaires de leur habitation principale », ce qui constitue une « rupture d’égalité entre contribuables ».

    C’est toujours le cas avec le nouveau dispositif, même si cela concerne moins de propriétaires, ce qui n’entre pas en ligne de compte.

    En outre, le Conseil constitutionnel avait jugé que le coût de la mesure, 7,7 milliards d’euros, est « hors de proportion avec l’effet incitatif attendu ». Quel est le coût de la nouvelle mesure ? Mme Lagarde considère qu’il est « très difficile » de le comparer avec le coût de la mesure initiale...

    Et pour ceux qui avaient souscrit avant le 6 mai ? On n’en parle plus... Mais Sarkozy a déjà évoqué la question avec la presse régionale : « A ceux qui me reprocheront de n’avoir pas tenu ma promesse, je répondrai : adressez-vous au Conseil constitutionnel. » Moi je suis bon. Eux ils sont méchants.

  • Crise belge

    Après cinq semaines de vains efforts pour amener les Flamands et les Wallons à s’entendre sur une nouvelle répartition des pouvoirs entre l’Etat fédéral et les trois régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles), Yves Leterme a abandonné la partie et a demandé au roi de le décharger de sa mission. Albert II est revenu précipitamment de vacances et a accepté la démission du « formateur ».

    Yves Leterme, qui a conduit son parti, le parti chrétien-démocrate flamand, à la victoire aux dernières législatives, avait été chargé de préparer la constitution d’un gouvernement dont il serait logiquement le chef.

    Il tentait de mettre sur pied une coalition baptisée « l’orange bleue », rassemblant démocrates-chrétiens et libéraux flamands et francophones. Mais les francophones refusent absolument les exigences flamandes en matière de réforme de l’Etat (à savoir une plus grande autonomie des régions).

    Le politologue Jean Faniel constate que s’il y a déjà eu des négociations très difficiles en Belgique, on ne voit pas cette fois quel consensus peut émerger permettant aux uns et aux autres d’avancer sans perdre la face. Néanmoins, ajoute-t-il, « beaucoup de choses peuvent encore être tentées » avant de parler d’une scission de la Belgique , même si ce scénario n’est désormais « pas à exclure »...

  • Motu proprio : de bonnes nouvelles... des Etats-Unis

    Sur son blog Américatho, Daniel Hamiche donne d’intéressantes nouvelles à propos de la réception du Motu proprio de Benoît XVI sur la messe.

    Mgr Raymond Burke, archevêque de Saint Louis (Missouri), s’est dit prêt à travailler avec les prêtres des paroisses pour satisfaire de manière appropriée et généreuse les demandes de célébration régulière de la forme extraordinaire du rite de la messe. Il a annoncé des cours de formation liturgique, et a décidé que les séminaristes de l’archidiocèse recevront une formation adéquate.

    Deux paroisses de ce diocèse, qui ont le même curé, vont organiser la célébration de la messe traditionnelle chaque dimanche, en rotation, un mois dans une paroisse, un mois dans l’autre. Ce sont les paroissiens qui l’ont demandé, et le curé, qui a été ordonné en 1990, est ravi de la célébrer. Cette messe s’ajoutera aux messes dans la « forme ordinaire ». Il est à noter que la messe de Paul VI sera célébrée à 7h30 dans une paroisse et à 9h 30 dans l’autre, et que la messe de saint Pie V sera célébrée à 11h 30 dans les deux paroisses. On imagine que celle-ci aura le suffrage non seulement des traditionnalistes mais de ceux qui souhaitent se lever plus tard le dimanche... Et l’on risque de voir dans ces deux paroisses se concrétiser l’objection que je formulais dans mon commentaire du motu proprio : que devient l’expression de « forme extraordinaire » quand elle devient pour les gens la forme ordinaire de leur messe ?

    Le 15 août dernier, Mgr Salvatore Matano, évêque de Burlington (Vermont) a célébré dans toute sa pompe pontificale la messe de l’Assomption dans la « forme extraordinaire » dans l’église co-cathédrale Saint-Joseph, qui était pleine. Dans son homélie, il a déclaré : « Si c’est de cette manière qu’on peut remplir nos églises, alors je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour remplir nos églises. »

    Le 14 septembre, jour de l’entrée en vigueur des dispositions du Motu proprio, la messe quotidienne que diffuse la chaîne de télévision EWTN (fondée par la célèbre Mère Angelica) sera pour la première fois une messe de saint Pie V. Elle sera célébrée avec diacre et sous-diacre par des prêtres de la Fraternité Saint Pierre.

    Mgr Edward Slattery, évêque de Tulsa (Oklahoma), célébrera le 30 août la messe de clôture de la session de formation à la liturgie traditionnelle organisée par la Latin Mass Society à Oxford.

    Mgr Michael Schmitz, provincial pour les États-Unis de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, confie que depuis la publication du Motu proprio il a reçu des centaines d’appels de prêtres américains désireux de mieux connaître la liturgie traditionnelle et de s’y initier.

    L’abbé John Berg, supérieur de la Fraternité Saint-Pierre, signale qu’en coopération avec Una Voce, la FSSP a organisé ce printemps trois sessions de formation de prêtres à la messe traditionnelle. Chacune de ces sessions devait recevoir 15 prêtres : il en est venu trois fois plus. Une session supplémentaire a accueilli plus de 50 prêtres, et une autre, prévue en septembre est archi complète.

    Les ventes de missels traditionnels sont en forte hausse. À Fort Collins (Colorado) une librairie catholique a vendu 200 exemplaires du missel d’autel (155 $ l’unité) dans les deux semaines qui ont suivi la publication du Motu proprio (alors qu’il s’en vend ordinairement 20 à 35 par mois). La gérante de la librairie estime « qu’on en vendra plus de 700 d’ici à la fin de l’année. Dès lors que n’importe quel prêtre peut célébrer cette messe à tout moment, de nombreux prêtres et paroisses nous l’ont commandé. »

  • Saint Barthélémy

    Aujourd’hui, on prétend qu’on ne sait rien, absolument rien, de saint Barthélémy, hormis qu’il était un des douze apôtres, puisque c’est écrit dans l’Evangile. C’est pourtant parce qu’elle a été fondée par saint Barthélémy et saint Thaddée que l’Eglise arménienne se dit apostolique…

    Quand notre Eglise n’avait pas encore sombré dans le néant de la critique historique, voici ce qu’elle en disait :

    L'Apôtre Barthélémy était de Galilée. L'Inde citérieure lui étant échue dans le partage du monde entre les prédicateurs de l'Evangile, il s'y rendit, et annonça l'arrivée du Seigneur Jésus aux peuples qui l'habitaient, en se servant de l'Evangile de saint Matthieu. Nombreux furent dans cette contrée ceux qu'il amena à Jésus-Christ, mais grands aussi ses labeurs, et multipliées ses épreuves. Il vint de là dans la grande Arménie. Il y convertit à la foi chrétienne le roi Polymius avec son épouse, et douze villes. Mais cet événement porta contre lui jusqu'aux derniers excès l'envie des prêtres du pays. Astyages frère de Polymius, excité par eux contre l'Apôtre, fit écorcher vif et décapiter Barthélémy. Tel fut le cruel martyre dans lequel il rendit à Dieu son âme. Son corps, enseveli à Albanopolis, ville de la grande Arménie où il avait souffert, fut par la suite transporté dans l'île Lipari, puis à Bénévent, à Rome enfin où l'empereur Othon III le déposa dans l'île du Tibre, dans l'église dédiée à Dieu sous son nom. Sa fête s'y célèbre le huit des calendes de septembre, et amène pendant les huit jours qui suivent à cette basilique un grand concours de peuple.

  • Le Pen et les cent jours de Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen a été interrogé par l’AFP sur les cent premiers jours de la présidence de Nicolas Sarkozy.

    « Il ne semble pas s’engager franchement dans les réformes qu’il avait promises », dit-il, mais il y a « deux changements fondamentaux, en direction de l’Amérique de Bush et en direction de l’Europe de Bruxelles ».

    La relance du traité européen est « la remise en route, par un biais parlementaire, d’une opération qui aurait dû être caduque » après le référendum.

    Le choix des Etats-Unis comme destination de vacances « impliquait évidemment une invitation du président » américain. « Tout cela me paraît marquer un retournement assez spectaculaire de la politique étrangère de la France.  Avec Sarkozy, la France rentre dans le rang. Elle rentre dans le camp atlantique. »

    « Pour le reste, on ne voit pas de rupture », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy « se tourne dans la bonne direction, fait quelques pas et généralement s’arrête ».

    Soulignant « l’effondrement constant de notre balance commerciale, et notre très médiocre croissance », il reconnaît qu’on « ne peut pas exiger que tout soit mis en route au bout de trois mois : c’est plutôt à la fin de l’année qu’on fera un bilan ».

  • Bagdad toujours sans électricité

    Le ministre irakien de la production électrique a reçu les journalistes dans son bureau climatisé de la zone verte (le gigantesque bunker américain de Bagdad). Il leur a déclaré : « Nous ne pouvons couvrir que 20 à 40% des besoins de Bagdad, et il faudra encore trois ou quatre ans pour que le réseau soit opérationnel. »

    On ne peut pas dire que ce soit un scoop. Le courant électrique n’est disponible à Bagdad que pendant deux à quatre heures par jour, et encore pas dans tous les quartiers, et cela dure depuis l’invasion du pays, quand les Américains ont sciemment bombardé la centrale qui alimentait la capitale.

    Bien sûr, c’est la faute aux « insurgés », qui sabotent à tour de bras et empêchent ensuite les réparations. « Il y a deux semaines, six de nos ingénieurs ont été tués », dit-il. Cette semaine, il a tenté d’envoyer une équipe réparer une ligne à haute tension. « Nous avions des forces de la coalition, des unités irakiennes et même des hélicoptères pour les accompagner sur le site, mais ils ont refusé. »

    Voilà qui donne une idée de la situation concrète (qui s’améliore, comme disent sans cesse les Américains).

    Le ministre espère beaucoup de sa commande de 44 générateurs qui doivent arriver de Corée du sud. Mais il faudra cinq mois pour qu’ils arrivent. Ensuite il faudra les installer... et ensuite il faudra trouver du diesel, carburant devenu rare dans le pays (sic).

    Pendant ce temps-là, les habitants de Bagdad se débrouillent comme ils peuvent, avec pour les plus débrouillards et les plus riches des générateurs qui leur permettent de faire fonctionner pendant quelques heures un réfrigérateur ou un ventilateur, tandis que la température frôle souvent les 50 degrés...

  • Gordon Brown ne veut pas de référendum

    Le Premier ministre britannique Gordon Brown réaffirme son opposition à un référendum sur le nouveau traité européen. « La façon la plus appropriée d’en discuter est un débat approfondi à la Chambre des Communes et à la Chambre des Lords, et je pense que le Parlement adoptera la loi. » Evidemment, si l’on passe par le Parlement, c’est parce qu’on est sûr que le texte sera adopté. Comme en France. Dès lors, pourquoi un « débat » ?

    L’argument de Gordon Brown est qu’il ne s’agit plus d’une constitution. C’est en effet pour que le texte soit plus facilement ratifié qu’on a enlevé le mot « constitution ».

    Mais selon un sondage paru au début de cette semaine, 82% des Britanniques (et 80% des électeurs du parti travailliste de Gordon Brown) souhaitent un référendum...

  • Al Azhar et l’islam de France

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le recteur de la faculté d’études islamiques de l’université Al Azhar du Caire a lancé une fatwa condamnant à mort un jeune Egyptien et sa femme, qui se sont convertis au christianisme et veulent simplement être reconnus comme chrétiens sur leurs papiers d’identité.

    En octobre 2005, suite à la visite de notre ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy et du recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur au cheikh de l’université Al Azhar, la presse indiquait que l’objet de la rencontre était un projet de coopération visant à former les imams français. Et M. Boubakeur, ès qualités de président du Conseil français du culte musulman, affirmait : « Al-Azhar offre le meilleur niveau d'enseignement et ce, depuis très longtemps. »

    Les Français sont en droit de savoir où en sont ces projets, et si la formation des imams de France comprend l’enseignement des fatwas condamnant à mort les musulmans qui se convertissent au christianisme.