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Crise belge

Après cinq semaines de vains efforts pour amener les Flamands et les Wallons à s’entendre sur une nouvelle répartition des pouvoirs entre l’Etat fédéral et les trois régions (Flandre, Wallonie, Bruxelles), Yves Leterme a abandonné la partie et a demandé au roi de le décharger de sa mission. Albert II est revenu précipitamment de vacances et a accepté la démission du « formateur ».

Yves Leterme, qui a conduit son parti, le parti chrétien-démocrate flamand, à la victoire aux dernières législatives, avait été chargé de préparer la constitution d’un gouvernement dont il serait logiquement le chef.

Il tentait de mettre sur pied une coalition baptisée « l’orange bleue », rassemblant démocrates-chrétiens et libéraux flamands et francophones. Mais les francophones refusent absolument les exigences flamandes en matière de réforme de l’Etat (à savoir une plus grande autonomie des régions).

Le politologue Jean Faniel constate que s’il y a déjà eu des négociations très difficiles en Belgique, on ne voit pas cette fois quel consensus peut émerger permettant aux uns et aux autres d’avancer sans perdre la face. Néanmoins, ajoute-t-il, « beaucoup de choses peuvent encore être tentées » avant de parler d’une scission de la Belgique , même si ce scénario n’est désormais « pas à exclure »...

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