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Sarkozy

  • Mais oui, tout est bon à prendre !

    Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek déclare aujourd’hui dans un journal économique tchèque que la petite phrase de Sarkozy sur la délocalisation et la relocalisation des industries automobiles, notamment en « Tchéquie », est « incroyable ». Il ajoute : « Si quelqu’un voulait sérieusement mettre en péril la ratification du traité de Lisbonne, il ne choisirait pas un meilleur moyen ni un meilleur moment pour le faire. (…) Je voterai pour Lisbonne, mais c’est là exactement la façon qu’ont les “grands” de prendre des décisions sur des sujets qui ont une influence sur notre vie. »

  • UMP : le rapport Attali met le feu aux poudres

    On a beaucoup parlé des états d’âme des parlementaires UMP, voire de leur fronde sur tel ou tel aspect de la politique ou de la « médiatique » de Nicolas Sarkozy. Mais cette fois, ils tapent du poing sur la table, à propos du rapport Attali.

    Car Jacques Attali a invité le gouvernement à ne pas « picorer à sa guise » dans ses 314 propositions mais à reprendre l’ensemble. Or on se souvient qu’en installant la commission, Nicolas Sarkozy avait assuré : « Ce que vous proposerez, nous le ferons. »

    Et les plus virulents ne sont pas des députés plus ou moins en marge. C’est Jean-François Copé, président du groupe UMP, qui déclare :

    « Le Grenelle de l’environnement a été l’exemple de ce que nous ne voulons pas. On n’a pas digéré d’en être les oubliés. Il ne faut pas que cela se reproduise avec le rapport Attali. Nous ne sommes pas dans l’optique du tout ou rien mis en avant par l’ancien sherpa de François Mitterrand. »

    Et c’est Jean Leonetti, vice- président du groupe, qui ajoute :

    « Il serait catastrophique que le Parlement se voie imposer un paquet global dans lequel il n’y aurait pas de droit d’inventaire. » Un paquet dans lequel figurent « quelques provocations très négatives », et des propositions « inacceptables ».

    Le président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, affirme de son côté qu’il ne faut pas « tout prendre d’un seul coup » dans le rapport, et il a demandé aux présidents des six commissions permanentes d’« évaluer » les conclusions d’Attali.

    Même le porte-parole de l’UMP, Yves Jégo, ne craint pas de contredire aussi bien Sarkozy qu’Attali en disant que « tout n’a pas vocation à être repris »...

  • Lune de miel

    David Martinon, porte-parole de l’Elysée, s’exprimant hier soir devant le CRIF, a qualifié de « lune de miel » les relations actuelles entre la France et Israël. « Lune de miel est un terme pas trop fort pour qualifier les relations entre la France et Israël. Nous avons le sentiment d’être revenus avant 1987... » Le président Sarkozy est « très fier et très heureux de cela, car cela nous permet d’avoir plus d’influence pour faire bouger les choses ». Et le président considère qu’il faut « parler à Israël en ami et ne pas lui donner des leçons en permanence ».

    Forcément, quand on est l’ami indéfectible des Américains, on est l’ami indéfectible d’Israël.

  • L’entourloupe

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon le président de la République, il n’y aurait que cinq chapitres des négociations de l’UE avec la Turquie qui poseraient problème, car elles ne seraient compatibles qu’avec l’adhésion, tandis que trente autres chapitres seraient compatibles avec un simple statut d’association. Voilà pourquoi, selon lui, on peut continuer les négociations.

    C’est une invention, et une entourloupe.

    Comme cela a été maintes et maintes fois répété par les institutions européennes, ces négociations ont pour but l’adhésion de la Turquie , et rien d’autre.

    Rappelons que pendant la campagne électorale Nicolas Sarkozy affirmait qu’il suspendrait « toutes les négociations » car, martelait-il, «  la Turquie n’a pas sa place en Europe ».

  • Le Pen et les cent jours de Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen a été interrogé par l’AFP sur les cent premiers jours de la présidence de Nicolas Sarkozy.

    « Il ne semble pas s’engager franchement dans les réformes qu’il avait promises », dit-il, mais il y a « deux changements fondamentaux, en direction de l’Amérique de Bush et en direction de l’Europe de Bruxelles ».

    La relance du traité européen est « la remise en route, par un biais parlementaire, d’une opération qui aurait dû être caduque » après le référendum.

    Le choix des Etats-Unis comme destination de vacances « impliquait évidemment une invitation du président » américain. « Tout cela me paraît marquer un retournement assez spectaculaire de la politique étrangère de la France.  Avec Sarkozy, la France rentre dans le rang. Elle rentre dans le camp atlantique. »

    « Pour le reste, on ne voit pas de rupture », a-t-il ajouté. Nicolas Sarkozy « se tourne dans la bonne direction, fait quelques pas et généralement s’arrête ».

    Soulignant « l’effondrement constant de notre balance commerciale, et notre très médiocre croissance », il reconnaît qu’on « ne peut pas exiger que tout soit mis en route au bout de trois mois : c’est plutôt à la fin de l’année qu’on fera un bilan ».

  • Le Pen écrit à Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen souhaite que le Front national puisse être représenté dans le comité de réflexion sur la réforme des institutions, et il annonce sur RTL qu’il va envoyer aujourd’hui ou demain une lettre à Nicolas Sarkozy en ce sens. Car « le Front national a des candidats d’une compétence au moins égale à celle des gens qui ont été désignés, comme Jean-Claude Martinez, major de l’agrégation de droit public, professeur à l’université de Paris II et Montpellier, ou Bruno Gollnisch, docteur en droit ».

  • Le Pen chez Sarkozy

    Jean-Marie Le Pen a été reçu pendant plus d’une demi-heure par Nicolas Sarkozy à l’Elysée, dans le cadre des consultations que mène le président de la République sur la réforme des institutions.

    A sa sortie, il a déclaré qu’il avait eu un entretien « à la fois sérieux et courtois » avec Nicolas Sarkozy, qu’il a qualifié d’« interlocuteur extrêmement chaleureux ». « J’ai énuméré les divergences de vues que j’ai avec la politique du président, en reconnaissant que son activité était remarquable et qu’elle attirait l’attention du monde entier. »

    Interrogé sur les auditions judiciaires de Jacques Chirac, Jean-Marie Le Pen a répondu : « Je ne me fais pas trop d’illusions sur l’issue de ces recherches. Les loups ne se mangent pas entre eux. Il est vrai que la politique française a été irriguée pendant des décennies par l’argent noir, à l’exception du FN. Jacques Chirac a été un maître, mais je pense que personne n’ira lui chercher des poux dans la tête à cette occasion. »

  • Sarkozy président de... l’UMP

    Le bureau politique de l’UMP a décidé de remplacer le poste du président du parti par une direction collégiale de six membres.

    Pourtant on n’a jamais vu un parti politique fonctionner correctement avec une direction collégiale. Il faut un patron.

    Mais il y a un patron : c’est Nicolas Sarkozy.

    Jean-Claude Gaudin a été très clair : « Puisque le président de l’UMP est aujourd’hui à l’Elysée, notre formation politique n’a pas besoin de désigner un nouveau président. Nous considérons que, moralement, le président reste Nicolas Sarkozy. »

    C’était ce que disait déjà Jean-Pierre Raffarin le 3 juin : « Personne ne souhaite aujourd’hui qu’il y ait dans l’UMP quelqu’un qui puisse avoir la même légitimité à l’intérieur de l’UMP que Nicolas Sarkozy parce que Nicolas Sarkozy doit rester le leader naturel de l’UMP. Il n’est pas le leader juridique, il doit rester le leader naturel. »

    Lequel Raffarin a répété et précisé cela ce matin sur LCI : il n’y a « qu’un seul patron à l’UMP », Nicolas Sarkozy, qui est le « patron naturel » même s’il n’est pas le patron juridique. La logique est celle d’une direction collégiale « en contact direct avec le président de la République qui reste le leader naturel du parti ».

    Voilà qui « relativise » quelque peu les déclarations de Nicolas Sarkozy affirmant qu’il n’a plus d’attaches partisanes...

  • Elysée : la porte n’était qu’entrouverte

    L’Elysée annonce que Nicolas Sarkozy recevra demain matin les représentants des partis politiques « représentés à l’Assemblée nationale et au Sénat ». Ce qui exclut le Front national. Pourtant il s’agit d’évoquer les résultats du sommet européen : la logique aurait voulu que soient aussi invités les mouvements politiques représentés au Parlement européen... Mais ce serait par trop titiller la pensée unique inquisitoriale d’inviter Le Pen deux fois en une semaine...

  • Le désastreux accord

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En contribuant à ce désastreux accord de Bruxelles, qui marque à la fois la fin de la France en tant que Nation Souveraine et Indépendante et la naissance d’un Super Etat européen, Nicolas Sarkozy a trahi la charge que lui ont confiée les Français de Président de la République, garant de l’indépendance nationale.

    Nous aurons l’occasion de revenir en détail sur les principales mesures qui ont été adoptées dans ce nouveau traité constitutionnel qui ne dit pas son nom, mais il est certain que, déjà, le Front National entre en résistance et en sera, dans les mois qui viennent, le fer de lance et le représentant des Français qui, au-delà de leurs divergences, souhaitent le maintien de la France en tant qu’Etat Nation, libre et souverain.

    Je prends date pour la Présidence française du second semestre 2008 et pour les élections européennes de 2009 où je serai l’opposant numéro un à la politique européenne de Nicolas Sarkozy et à ses abandons de souveraineté en matière institutionnelle.