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Bagdad toujours sans électricité

Le ministre irakien de la production électrique a reçu les journalistes dans son bureau climatisé de la zone verte (le gigantesque bunker américain de Bagdad). Il leur a déclaré : « Nous ne pouvons couvrir que 20 à 40% des besoins de Bagdad, et il faudra encore trois ou quatre ans pour que le réseau soit opérationnel. »

On ne peut pas dire que ce soit un scoop. Le courant électrique n’est disponible à Bagdad que pendant deux à quatre heures par jour, et encore pas dans tous les quartiers, et cela dure depuis l’invasion du pays, quand les Américains ont sciemment bombardé la centrale qui alimentait la capitale.

Bien sûr, c’est la faute aux « insurgés », qui sabotent à tour de bras et empêchent ensuite les réparations. « Il y a deux semaines, six de nos ingénieurs ont été tués », dit-il. Cette semaine, il a tenté d’envoyer une équipe réparer une ligne à haute tension. « Nous avions des forces de la coalition, des unités irakiennes et même des hélicoptères pour les accompagner sur le site, mais ils ont refusé. »

Voilà qui donne une idée de la situation concrète (qui s’améliore, comme disent sans cesse les Américains).

Le ministre espère beaucoup de sa commande de 44 générateurs qui doivent arriver de Corée du sud. Mais il faudra cinq mois pour qu’ils arrivent. Ensuite il faudra les installer... et ensuite il faudra trouver du diesel, carburant devenu rare dans le pays (sic).

Pendant ce temps-là, les habitants de Bagdad se débrouillent comme ils peuvent, avec pour les plus débrouillards et les plus riches des générateurs qui leur permettent de faire fonctionner pendant quelques heures un réfrigérateur ou un ventilateur, tandis que la température frôle souvent les 50 degrés...

Commentaires

  • Et donc?

    Aprés avoir démontré encore une fois par cette info (pas d'électricité, on pourrait prendre d'autres exemples: insécurité, vengeances tribales etc etc...) combien les afffreux oppresseurs américains se sont trompés, et combien la France avait raison, ou voulez vous en venir, et surtout que propose donc la France et ses soumis pour aider l'Irak? A part faire du lêche babouche aux pire fanatiques, qui trucideraient tous les mécréants occidentaux, quels que soient leur nationalité, j'vois pas bien l'intéret de rabacher sans cesse la grande faute US....

  • Et Kouchner voudrait nous faire croire (vu à la télé) que personne en Irak ne regrette le sanguinaire Saadam Hussein.Dictateur, peut-être, mais de son temps, il-y-avait de l'électricité, du gaz (un peu trop) et des églises paisibles.

  • "Dictateur, peut-être, mais de son temps, il-y-avait de l'électricité, du gaz (un peu trop) et des églises paisibles."

    Dans la même logique, La chine est un phare démocratique alors. Sans oublier L'arabie saoudite qui acceuille des millions de fidèles dans des hotels ou il y à tout le confort.

    Si ce materialisme ras de paquerettes est une preuve de bien être de la population (les chiites s'en souviennent encore, ne parlons pas des kurdes), alors effectivement, nombres de dictateurs sont finalement trés trés démocratiques....

  • Oui, rarthorne, vous avez raison : l’Irak a retrouvé la démocratie. Maintenant les morts se comptent par centaines de milliers, les réfugiés à l’étranger par millions et l’insécurité est totale dans tout le pays. Ce pays n’a plus rien à envier à nos glorieuses démocraties !

  • Il est vrai que sous le régime de Saddam, les morts ne se comptaient pas.....puisque il n'y avait pas de journalistes aussi indépendants que maintenant....par contre il y avait certes plus de fosses communes.

  • Ah, il y aurait des journalistes actuellement en Irak? Première nouvelle !

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