Fanny Ardant a déclaré dans un magazine italien qu’elle a « toujours considéré le phénomène des Brigades rouges comme passionnant et captivant », et le fondateur du groupe terroriste, Renato Curcio, comme un « héros ».
Ces propos ont évidemment provoqué des remous en Italie. Certains ont exigé des excuses et souhaité qu’elle ne vienne pas au festival de Venise.
Mais le maire de Venise lui « pardonne ». Car, dit-il : « Il faut pardonner à ceux qui ne savent pas ce qu’ils disent ou ce qu’ils font. Curcio savait ce qu’il disait et faisait et je ne lui pardonne pas. Ardant ne le savait pas... Elle a parlé d’un personnage et d’une époque qu’elle ignore. »
Un « pardon » beaucoup plus sévère que les protestations qu’on a entendues jusque là. A la place de Fanny Ardant, je serais très vexée. Mais elle n’a que ce qu’elle mérite.
Voilà en tout cas, une fois de plus, un exemple de l’inconscience de nos vedettes, tellement de gauche qu’elles voient comme un adorable romantisme le sanglant terrorisme communiste des Brigades rouges, et comme des héros les inspirateurs des assassins « politiques ».
Addendum. Non seulement elle n’a pas été vexée par les propos du maire de Venise, mais elle a trouvé que c’était un argument malin pour s’en sortir. Interviewée sur une télévision italienne par un journaliste dont le père a été assassiné par les Brigades rouges, elle a demandé pardon et a ajouté qu’elle n’avait « pas compris que tant de familles avaient souffert ».
Petit problème : quand on connaît le nom de Renato Curcio, on sait ce qu’ont été les Brigades rouges…
Commentaires
Sois belle et tais-toi…