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  • Les campeurs ivoiriens d’Aubervilliers

    La ville d’Aubervilliers a demandé hier au tribunal de Bobigny de prononcer l’expulsion d’une centaine de squatteurs ivoiriens qui campent sur le parvis d’une école. Le juge rendra sa décision le 3 septembre, veille de la rentrée scolaire...

    Ces Ivoiriens font partie des immigrés qui squattent 98 logements sociaux laissés vides pour être réhabilités. La plupart de ces logements sont sous le coup de décisions judiciaires d’expulsion.

    L’avocat de la ville a souligné que la plupart des familles ne sont pas à la rue et habitent toujours les logements squattés. Ce qui montre que les tentes installées devant l’école ne sont qu’une « manifestation de colère et de pression ».

    Evidemment. Les squatters sont « soutenus » par le DAL, et c’est une avocate du DAL qui défend leur « droit au logement » et leur « droit d’expression » (sic).

    L’Office HLM et la ville refusent catégoriquement de reloger les squatteurs : « Aubervilliers a la population la plus pauvre d’Ile-de-France, plus de 40% de logements sociaux, et des délais d’attente de 3-4 ans pour un F3, 7-8 ans pour un F4, et 10-12 ans pour un F5. »

    Mais il ne doit pas y avoir de délai pour les Ivoiriens...

  • C’est Sarkozy...

    Le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, qui est également président des Hospices civils lyonnais, a « appris avec surprise dans la presse » l’annonce de l’ouverture d’un « hôpital fermé » pour délinquants sexuels dangereux dans sa ville en 2009.

    Il ajoute qu’il ne peut « imaginer qu’une telle décision soit prise sans concertation ni avec les élus ni avec les corps médical et hospitalier locaux ».

    Interrogée par l’AFP, l’administration pénitentiaire régionale a indiqué qu’elle n’avait aucune information sur le sujet...

  • « N’importe quel médecin »

    Déclaration à l’AFP d’un « responsable » de l’Ordre des médecins, le Dr André Deseur, à propos du viagra prescrit à Francis Evrard : « N’importe quel médecin aurait pu se faire piéger. »

    Aucun médecin ne pourrait se faire piéger s’il était évident pour tout médecin qu’il est aberrant de prescrire du viagra à un détenu.

    D’autant plus que le médecin ne pouvait ignorer que la majeure partie des détenus de cette prison sont des délinquants sexuels...

    C’est le type de piège que l’on fabrique pour pouvoir y tomber et se poser ensuite en victime.

  • Le Salon Beige

    Le Salon Beige est rentré de vacances.

  • Les annonces de Sarkozy

    Il est difficile de comprendre ce qu’a voulu dire Nicolas Sarkozy, hier, à la sortie de sa réunion sur les pédocriminels, tant ses propos étaient confus.

    Il y aura une nouvelle loi, une loi de plus. Laquelle prévoira que les délinquants sexuels, après avoir purgé leur peine de prison, rejoindront un « hôpital fermé » pour y recevoir des soins s’ils ont été reconnus dangereux par un collège de médecins. Le premier hôpital de ce type ouvrira à Lyon en 2009.

    Si l’on veut des précisions, on se heurte à une série d’incohérences. D’un côté, Nicolas Sarkozy déclare ne pas comprendre que lorsqu’on est condamné à 27 ans on en fasse 18, il veut que les délinquants sexuels ne sortent de prison qu’après l’exécution de la peine à laquelle ils ont été condamnés, et il ajoute que, pour les délinquants sexuels, la question des remises de peine ne doit être posée qu’en fin d’exécution et non pas au début. On suppose qu’il veut dire « vers la fin », car si c’est « à la fin » il ne peut évidemment plus y avoir de remise de peine. Mais s’il peut y avoir des remises de peine vers la fin de l’exécution de la peine, c’est que le délinquant ne purgera pas la totalité de sa peine.

    Nicolas Sarkozy s’engage là sur un terrain miné. Il n’est pas du tout certain que le Conseil constitutionnel accepte une telle disparité de traitement entre délinquants. Et surtout, comment peut-on justifier qu’on soit plus sévère avec un homme qui a violé un enfant, qu’envers un homme qui a tué un enfant sans le violer ? Le meurtrier pourra effectuer la moitié de sa peine, et le violeur devra en effectuer la quasi-totalité avant d’être interné dans un hôpital ? C’est n’importe quoi.

    Concernant cet hôpital, Nicolas Sarkozy dit qu’il est nécessaire que les délinquants sexuels dangereux soient soignés, et qu’on n’a pas à leur demander leur avis. Mais il dit aussi que ceux qui n’accepteront pas d’être soignés resteront dans cet hôpital, et que ceux qui acceptent pourront avoir des permissions de sortie...

    Bref, tout cela est un effet d’annonce, brouillon, assez lamentable. D’autant plus lamentable que Nicolas Sarkozy avait déjà tenu ces propos, de façon plus claire, dans son discours de Meaux, le 13 avril. Il en faisait une priorité. Pourquoi a-t-il attendu l’affaire Enis pour le reprendre et annoncer un semblant d’application ?

  • Sainte Jeanne Françoise Frémyot de Chantal

    L’acte d’abandon de sainte Jeanne de Chantal, fondatrice de l’ordre de la Visitation :

    O bonté souveraine de la souveraine providence de mon Dieu, je me délaisse pour jamais entre vos bras ; soit que vous me soyez douce ou rigoureuse, menez-moi désormais par où il vous plaira. Je ne regarderai point les chemins par où vous me ferez passer, mais vous, ô mon Dieu, qui me conduisez ; mon cœur ne trouve point de repos hors des bras et du sein de cette céleste Providence, ma vraie mère, ma force et mon rempart ; c'est pourquoi je me résous moyennant votre aide divine, ô mon Sauveur, de suivre vos désirs et ordonnances sans jamais regarder où éplucher les causes pourquoi vous faites ceci plutôt que cela, mais à yeux clos je vous suivrai selon vos volontés divines sans rechercher mon propre goût ; c'est à quoi je me détermine de laisser tout faire à Dieu, ne me mêlant que de me tenir en repos entre ses bras, sans désirer chose quelconque, que selon qu'il m'incitera à désirer, à vouloir et à souhaiter.

    Je vous offre ce désir, ô mon Dieu, vous suppliant de le bénir, entreprenant le tout appuyé sur votre bonté, libéralité et miséricorde, en la totale confiance en vous et défiance de moi et de mon infinie misère et infirmité.

    Amen.

  • A multirécidiviste, multiscandale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’affaire Francis Evrard est un scandale à tiroirs.

    Il est criminel de relâcher un délinquant sexuel multirécidiviste en 2007 quand il est condamné jusqu’en 2016, en prétendant qu’il a effectué la totalité de sa peine, et en sachant qu’il va recommencer.

    Il est ahurissant qu’un médecin puisse prescrire du viagra à un détenu sans rien savoir de ce détenu. Il est d’ailleurs incompréhensible que, sous le prétexte absurde de l’égalité des soins entre détenus et personnes libres, on puisse prescrire du viagra à quelque détenu que ce soit, quand on sait ce qui se passe dans les cellules.

    Il est dérisoire de vouloir légiférer sous le coup de l’émotion, quelques jours après la publication de la dernière loi sur le sujet, et de promettre des lois toujours plus « sévères ». Car il ne sert à rien de pondre des lois en permanence si l’on ne se donne pas les moyens de les appliquer.

    Les Français n’attendent pas de savants discours psychiatriques ou politiciens, mais la mise hors circuit des pervers.

  • Viagra

    Le pédocriminel Francis Evrard a déclaré que le viagra qu’on a trouvé dans sa poche lui a été prescrit par le médecin de la prison, parce qu’il voulait voir des femmes à sa sortie...

    « Le ministère de la Santé a diligenté une enquête pour vérifier s’il y a eu une prescription », a déclaré hier Rachida Dati. Francis Evrard n’avait pas d’ordonnance sur lui.

    Au-delà du cas particulier, et de l’énorme scandale que serait une prescription de viagra à un délinquant sexuel multirécidiviste, il est ahurissant d’apprendre que du viagra peut être prescrit dans les prisons.

    Le fait est d’ailleurs peu connu. Dans un premier temps, l’AFP s’est adressée au psychiatre Edouard Herszkowicz, considéré comme un spécialiste du suivi des délinquants sexuels en prison, directeur du service d’addictologie à l’hôpital de Grasse, expert près la cour d’appel d’Aix-en-Provence, membre de l’association Sauvegarde de l’enfance, organisateur l’an dernier du colloque annuel de Santé et Justice sur le thème « Le plaisir et la loi », etc. Or le Dr Herszkowicz se disait « surpris que l’on prescrive du viagra à quelqu’un chez qui se pose plutôt l’éventualité d’un traitement hormonal de castration chimique », et ajoutait : « A ma connaissance, il n’y a pas de prescription de viagra en prison. »

    Or le lendemain, un responsable de l’Observatoire international des prisons, François Bès, expliquait qu’un détenu pouvait parfaitement se faire prescrire du viagra. Parce que depuis une loi de 1994 les détenus doivent bénéficier des mêmes soins que les personnes libres. Et pour ce faire les établissements qui soignent les détenus ne dépendent pas de l’administration pénitentiaire mais du service public hospitalier... Il précisait que le viagra peut être prescrit en prison en vue d’une permission de sortie ou d’un accès à une « unité de vie familiale » (un parloir de longue durée...), ou encore en vue de la sortie de prison...

    Autrement dit le viagra peut être très largement prescrit (rien n’empêche le détenu de le conserver après sa permission de sortie, ni bien entendu de le revendre à des codétenus, etc.), avec ce que cela comporte quant aux viols entre détenus dont on sait hélas qu’ils sont courants.

    Que Francis Evrard  ait eu ou non une ordonnance ne change rien au scandale permanent de la délivrance de viagra à des détenus, et au détournement criminel de l’exigence de l’égalité des « soins ».

    Adendum. Le viagra lui a bien été prescrit par un médecin, qui ignorait tout, dit-il, du dossier judiciaire et médical du pervers.

  • Surprise en Thaïlande

    La junte militaire qui a pris le pouvoir en Thaïlande il y a onze mois a organisé hier un référendum sur une nouvelle Constitution. Les militaires, qui contrôlent la vie politique et les médias, escomptaient une forte participation (habituelle aux élections dans ce pays) et une majorité de oui de 70%. La participation a été plutôt faible (57,6%) et le oui n’a obtenu que 57,8% des suffrages. Avec d’énormes disparités qui montrent un très net clivage entre le nord rural resté fidèle à l’ancien Premier ministre Thaksin réfugié en Grande-Bretagne, qui a voté à près de 63% contre la nouvelle Constitution, et le sud urbanisé qui a dit oui à plus de 88%.

    Selon les analystes et les échos recueillis dans les bureaux de vote, les Thaïlandais qui ont voté oui ne l’ont pas fait pour plébisciter le régime militaire mais pour dire leur volonté de voir des élections se dérouler à la fin de l’année, comme l’ont promis les putschistes si la nouvelle Constitution était adoptée. Une Constitution qui renforce les pouvoirs de l’armée et de l’administration aux dépens des politiques, et qui accorde l’amnistie aux putschistes...

  • Kouchner à Bagdad

    Bernard Kouchner a entamé hier une « visite surprise » de trois jours en Irak. C’est le plus haut responsable français à se rendre dans ce pays depuis l’invasion américaine, et cela se produit quelques jours après la rencontre entre Nicolas Sarkozy et George Bush.

    Et voici ce qu’il a dit à la presse, à propos de la guerre civile qui fait rage, plus de quatre ans après la chute de Saddam Hussein : « C’est un problème irakien et il doit être réglé par les Irakiens. Mais ne soyez pas pressés. Il faut donner du temps au temps. C’est juste le début, j’espère, de la fin de la crise. »

    Sic.

    Et voici aussi ce qu’il a dit, de même, à propos de sa méthode :

    « Ma méthode est d’attendre. D’abord écouter les gens. Nous essayons de vous écouter, et vous nous écoutez. Nous devons jouer nos cartes, et notre rôle. Mais pas aujourd’hui, ni demain, mais un de ces jours. »

    Sic.

    Le porte-parole de la Maison Blanche pour les questions de sécurité nationale a déclaré : « les Etats-Unis se félicitent de la visite du ministre français des Affaires étrangères Kouchner à Bagdad. C’est un exemple de plus (...) de la volonté croissante de la communauté internationale d’aider l’Irak à devenir un Etat stable et sûr. »