Le Premier ministre britannique Gordon Brown réaffirme son opposition à un référendum sur le nouveau traité européen. « La façon la plus appropriée d’en discuter est un débat approfondi à la Chambre des Communes et à la Chambre des Lords, et je pense que le Parlement adoptera la loi. » Evidemment, si l’on passe par le Parlement, c’est parce qu’on est sûr que le texte sera adopté. Comme en France. Dès lors, pourquoi un « débat » ?
L’argument de Gordon Brown est qu’il ne s’agit plus d’une constitution. C’est en effet pour que le texte soit plus facilement ratifié qu’on a enlevé le mot « constitution ».
Mais selon un sondage paru au début de cette semaine, 82% des Britanniques (et 80% des électeurs du parti travailliste de Gordon Brown) souhaitent un référendum...