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Aux Etats-Unis, une pétition demande au ministère américain de la Justice de déclarer George Soros terroriste, ainsi que toutes ses organisations et leurs dirigeants, et de saisir leurs biens.
Cette pétition a recueilli 74.000 signatures depuis qu’elle a été lancée le 20 août sur le site… de la Maison Blanche (page dédiée aux pétitions « Nous, le peuple - Votre voix à la Maison Blanche »).
Si une pétition recueille 100.000 signatures en 30 jours, la Maison Blanche s’engage à la soumettre à des experts et à fournir une réponse officielle.
J’ai vérifié : on peut signer si on n’est pas américain. J’espère que les Hongrois sont au courant…
Les journaux, sous l’inspiration de l’AFP, titrent
Orban veut faire payer par Bruxelles la moitié de sa clôture antimigrants
ou
La Hongrie veut faire payer sa clôture antimigrants à l’UE
Ce n’est pas la clôture d’Orban, et ce n’est pas une clôture de la Hongrie, c’est, pour ce qui concerne celle qui est à la frontière de la Serbie, une clôture à la frontière extérieure de l’UE, celle que l’agence Frontex devrait surveiller, ce qu’elle est incapable de faire : il serait donc tout simplement normal que l’UE en paye une partie. Sauf si l’UE renonce à toute frontière et veut voir venir tous les « migrants », bien sûr.
Le Père James Martin, grand militant de la cause LGBT dans l’Eglise, par la grâce de François consulteur pour le Secrétariat de la communication du Vatican, devait être l’orateur principal du grand « gala d’investiture » des Chevaliers du Saint-Sépulcre le 20 octobre prochain à New York. De nombreux chevaliers ont protesté, et l’invitation au Père Martin a été annulée, bien qu’il ait des soutiens de poids dans l’ordre et à New York…
Le grand maître actuel de l’ordre du Saint-Sépulcre est le cardinal Edwin O’Brien, très impliqué dans une affaire de réseau de sodomites quand il était recteur du séminaire de New York. Quant à l’archevêque de New York c’est le cardinal Dolan (grand prieur de l'ordre pour la "lieutenance de l'est") dont la sympathie envers la mouvance LGBT est ostensible, pour ne pas dire ostentatoire.
Le Père Martin disait tout récemment au Bay Area Reporter (hebdomadaire LGBT de San Francisco) : « J’estime qu’environ 30 à 40% des prêtres sont gays, et s’ils le révélaient, leurs paroissiens verraient comme c’est normal d’être LGBT. Ce serait un encouragement aussi pour les laïcs catholiques LGBT eux-mêmes, car ils auraient quelqu’un qui comprenne ce qu’ils ont vécu, même si les situations sont différentes. » Le magazine ajoutait : « Il a dit qu’il préférait ne pas rendre publique sa propre sexualité. »
Le 1er septembre est, curieusement pour nous, le début de l’année liturgique byzantine. Il est appelé « début de l’indiction », ce qui était un terme… fiscal : l’indiction était l’annonce du taux révisé de l’impôt foncier pour l’année… ou plutôt pour les 15 ans à venir. Ce cycle de 15 ans a été institué en 312 par Constantin le Grand, l’empereur qui allait promulguer l’année suivante le fameux édit de tolérance qui donnait toute liberté de culte aux chrétiens.
Cette date coïncide aussi et d’abord avec le début de la nouvelle année agricole dans le monde méditerranéen, et chez les Hébreux le premier jour du septième mois (correspondant à septembre-octobre) était férié et solennisé, comme on le voit déjà dans les livre des Nombres (29,1) par des sonneries de trompettes (c’est devenu Roch Hachana, premier de l’an judaïque).
Selon la tradition byzantine, c’est ce jour-là que Jésus commença son ministère, à la synagogue de Nazareth, après la tentation au désert (Luc 4), et c’est cet évangile (« Aujourd’hui s’accomplit cette parole de l’Ecriture », dit Jésus après avoir lu Isaïe) qui est celui de ce jour.
L’épître est le passage de la première lettre à Timothée où saint Paul « recommande avant tout qu’on fasse des demandes et des prières pour tous les hommes, pour les rois et tous les dépositaires de l’autorité, afin que nous puissions mener une vie calme et paisible en toute piété et dignité »… pendant l’année qui vient.
Le tropaire dit :
Auteur de la création entière, qui as soumis à Ton propre pouvoir les moments et les temps, bénis le cycle (la couronne) de l’année que Ta bonté nous accorde, Seigneur. Garde en paix nos gouvernants (les rois) ainsi que Ta ville, par les prières de la Mère de Dieu, et sauve-nous !
Ce 1er septembre, la liturgie byzantine fête également saint Siméon le Stylite, l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu aux Miasènes, le martyr saint Aeithalas, les quarante saintes femmes et le diacre Ammon leur guide, les saints frères martyrs Calliste, Evode et Hermogène, ainsi que Josué, et commémore le « grand incendie » de Constantinople en 461…
La première grande fête de l’année liturgique sera le 8 septembre : la nativité de la Mère de Dieu (« ta naissance a annoncé la joie à tout l’univers »), la dernière grande fête de l’année étant le 15 août : la Dormition de la Mère de Dieu.
Mariya Gabriel, commissaire européen au numérique depuis le mois dernier, va créer un groupe d’experts sur les « fake news », et rédiger une proposition de consultation publique sur le sujet.
« Il est évident que nous avons besoin d’une approche européenne, en plus des pratiques et lois nationales », dit-elle. « Si nous ne mettons rien en place, les exemples d’abus ne feront que se multiplier. Il est réellement important d’assurer ce type de cohérence au niveau européen. »
Mariya Gabriel applique ainsi ce que le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, lui a demandé dans sa lettre de mission : « La Commission doit examiner les défis que créent les plateformes en ligne pour nos démocraties en ce qui concerne la dissémination d’informations fausses et initier une réflexion sur ce qui pourrait être fait au niveau européen pour protéger les citoyens. »
Je ne sais pas qui a inventé ce concept de « fake news », mais c’est proprement génial d’avoir réussi à imposer l’idée que les informations et commentaires non conformes à la pensée unique sont de « fausses informations ». Puisque c’est faux on peut évidemment les interdire… (C’est déjà mis en application en France notamment pour le « délit d’entrave numérique » à l’avortement, et depuis longtemps par la législation « anti-raciste ».)
Des chercheurs de l’université d’Adélaïde (Australie-Méridionale) ont publié dans le journal Human Reproduction une étude concernant une nouvelle technique de dépistage préimplantatoire consistant à trier les embryons à un stade précoce selon le métabolisme de leurs cellules. Cette technique est actuellement en test sur des bovins.
L'équipe de chercheurs espère voir cette technique appliquée autant pour la FIV humaine que pour le secteur de l'élevage ou de l'agriculture, pour « améliorer la qualité du troupeau ». Le Dr. Sutton pense que « cette technique est extrêmement prometteuse » et « cette approche innovante » sera « commercialisée rapidement », puisqu'elle « améliore les chances des femmes » tout en réduisant les coûts.
L’idéologie officielle impose de penser et de dire qu’il est nécessaire de permettre l’avortement au nom de la santé des femmes (l’avortement est un « soin » auquel toutes les femmes doivent avoir droit), et au moins l’avortement en cas de risque pour la vie de la mère.
Dans ce pays, en 2006, tout avortement a été interdit. La mesure est entrée en vigueur en juillet 2008.
En 2006, on comptait 93 morts maternelles pour 100.000 naissances dans le pays. Le taux est tombé à 38 pour 100.000 en 2016, grâce notamment à un programme spécifique au service de la santé des femmes enceintes.
La loi de 2006 avait suscité un tollé international, au point même que des pays avaient fermé leur ambassade : la nouvelle loi allait provoquer la mort de milliers de femmes.
Le résultat est au contraire que le Nicaragua est devenu l’un des pays du tiers monde où il y a le moins de mortalité maternelle.
Le Sénat du Pakistan a adopté le « Holly Coran Bill 2017 », projet de loi déjà voté par les députés, qui rend obligatoire l’enseignement du Coran aux enfants musulmans dans les écoles publiques. En sus de l’enseignement de l’islam qui est déjà obligatoire dans toutes les écoles privées ou publiques.
En soi ce n’est pas étonnant dans une « république islamique », d’autant que la loi ne fait que compléter l’application de l’article 31 §2 de la Constitution : « l’Etat œuvre à rendre obligatoires les enseignements du sacré Coran et de l’islam ».
Mais c’est un signe supplémentaire de l’islamisation croissante du pays. On notera l’exquise langue de bois du projet de loi : « Il faut faire comprendre le message divin, en assurer la diffusion au sein de la société, encourager la paix et la tranquillité, promouvoir les valeurs humaines suprêmes de vérité, d’honnêteté d’intégrité, de construction du caractère, de tolérance et de compréhension des autres. »
En théorie la loi ne s’applique pas aux enfants non musulmans. Mais un enseignement obligatoire suppose qu’il est sanctionné par un système de notes et de points. Or rien n’est prévu pour les enfants non musulmans : « Cette loi pourra avoir un impact négatif sur les élèves non musulmans, en ce que nombreux sont ceux qui pourraient être contraints à suivre ces leçons s’il n’existe pas d’autre choix, afin de ne pas perdre de points et d’être ainsi désavantagés en termes de résultats scolaires », remarque Me Nasir Saeed, avocat chrétien et Directeur de l’ONG CLAAS.
D’autre part, cette loi va compliquer le travail des écoles chrétiennes, souligne auprès de l’agence Fides le P. Inayat Bernard, recteur du Petit Séminaire Sainte Marie de Lahore :
« Au sein des écoles chrétiennes, nous avons de nombreux enseignants musulmans, attendu que 70% des élèves qui les fréquentent sont de religion islamique. Maintenant, vient s’y ajouter l’étude spécifique du coran, qui sera enseigné en langue arabe. Cela signifiera devoir trouver et embaucher d’autres enseignants et ceci ne sera pas facile pour les instituts chrétiens. En outre, vu la présence de différentes écoles de pensée au sein de l’islam, des conflits pourront intervenir à l’intérieur du monde sunnite en vue de l’attribution et du choix des enseignants, pour ne pas parler de l’effet que cela peut avoir sur les élèves chiites. En somme, la mesure sera probablement porteuse de fortes conflictualités. »
Il ajoute :
« En ce qui concerne la vie ordinaire des chrétiens, je ne crois pas que des problèmes particuliers viendront à se créer. Ceci est notre condition : nous vivons dans une république islamique. »
Le Conseil national des évangéliques de France (Cnef) a remis un rapport au Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur la liberté de conscience en France.
En 2018, ce sera le tour de la France, notamment, de faire l’objet d’un rapport du Conseil des droits de l’homme. Toute association peut lui fournir des éléments. Ce que fait donc le Cnef.
Et il fait bien. On aurait aimé que ce fût la Conférence épiscopale. Mais nos évêques n’ont rien à redire sur la liberté de conscience en France…
Ce sont donc ces protestants qui mettent le doigt sur les atteintes de l’Etat français aux droits de l’homme, aux droits du croyant, et ils suggèrent « 12 recommandations » dont voici les principales :
- amender la loi Taubira pour permettre aux élus « de ne pas célébrer de mariages de couples de personnes de même sexe lorsque leurs convictions s’y opposent ».
- ajouter une clause de conscience dans le Code de la santé publique, « notamment dans les domaines de la procréation et de la fin de vie », pour tous les personnels soignants.
- « veiller à ce que les programmes de l’Éducation nationale […] respectent la liberté de pensée, de conscience et de religion des élèves et de leurs parents, notamment s’agissant de l’éducation à la sexualité et du fait religieux ».
- exiger que la liberté religieuse, y compris celle de changer de religion, soit garantie pour les réfugiés et demandeurs d’asile. (Les évangéliques ont été en pointe pour dénoncer les pressions exercées sur les migrants qui veulent se convertir au christianisme – jusqu’à l’assassinant d’un Iranien à Grande-Synthe).
- concernant le délit d’entrave numérique à l’avortement, faire en sorte « que la liberté d’expression et de communication soit garantie pour permettre la mise à disposition d’informations pluralistes sur ce sujet délicat ».
- concernant « l’homophobie », « redéfinir plus clairement les délits d’expression afin qu’ils ne reposent pas sur une perception subjective de la supposée “victime” mais sur des faits objectifs », et « préserver le pluralisme des opinions et de leur expression publique ».
Le Cnef déplore d’autre part que « plus aucun ministre du culte ou théologien » ne siège au sein du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) depuis l’an dernier.
« Nous espérons un rappel à l’ordre de l’ONU envers la France, pour que la liberté de conscience, d’expression et de culte soit réellement respectée », dit Romain Choisnet, directeur de la communication du Cnef.
Alors que de nombreux fidèles restaient sur place, hier, pour protéger l’église, des nervis aux ordres des autorités se sont mis à les agresser violemment, certains criant « Tuez d’abord les prêtres ! ». Plusieurs personnes ont été blessées, et plusieurs voitures détruites. Et les voies d’accès ont été bloquées par la police afin que d’autres catholiques ne puissent pas venir. L’évêque de Changzhi, Mgr Peter Ding Lingbin, est allé voir les autorités locales pour leur demander fermement d’arrêter les violences et de prendre des mesures pour indemniser les blessés et ceux qui ont perdu leur véhicule. L’évêque dit ouvertement qu’il s’agit de répression religieuse et de discrimination contre les catholiques. Ce matin, dans son sermon, il a dénoncé la volte-face des autorités qui avaient rendu l’église aux catholiques avant de vouloir la démolir, et les violences de la veille.
Des centaines de catholiques, avec cinq ou six prêtres, sont restés près de l’église toute la nuit, et continuent de monter la garde. Les engins de démolition sont restés sur place…
NB 1 - L’église de Wangcun et son terrain avaient été nationalisés par Mao. Selon la loi de Deng Xiaoping dans les années 1980, les propriétés religieuses devaient être rendues à leurs propriétaires. Ce qui fut fait à Wangcu en… 2012. Mais l’an dernier les autorités ont décidé de faire de cet endroit un jardin public. Certains pensent qu’après avoir détruit l’église les autorités ont en fait l’intention de vendre le terrain, qui vaut une fortune en raison de son emplacement près de l’aéroport de Changzhi.
NB 2 – Mgr Peter Ding Lingbin a reçu la consécration épiscopale en octobre dernier, avec l’accord des autorités communistes et de Rome. Il est membre de l’Eglise officielle mais l’archevêque de Pékin qui l’a consacré, et les six évêques co-consécrateurs, étaient tous en communion avec Rome. La lettre du soi-disant « Conseil des évêques de Chine » fut lue publiquement, celle du pape seulement devant les prêtres…